Attentats de Paris : le père d'une victime porte plainte contre Facebook et Twitter

Les réseaux sociaux ont apporté "en connaissance de cause un soutien matériel clé dans l'ascension de l'(organisation jihadiste) Etat Islamique (EI) et lui a permis de mener de nombreux attentats y compris celui du 13 novembre", selon la plainte.
Une première audience est prévue le 21 septembre au tribunal fédéral d'Oakland (nord de la Californie).

Quelle responsabilité pour les réseaux sociaux dans la propagation de l'idéologie des organisations terroristes ? Le père d'une étudiante californienne tuée lors des attentats de novembre 2015 à Paris poursuit en justice Twitter, Facebook et Google (Youtube), affirmant que ces réseaux sociaux ont permis aux groupes jihadistes de diffuser leur idéologie et de recruter des membres.

Nohemi Gonzalez, 23 ans, une étudiante originaire d'El Monte en Californie (sud-ouest des Etats-Unis), est la seule victime Américaine parmi les 130 personnes abattues par un commando. Elle est a été tuée pendant qu'elle dinaît au restaurant La Belle Equipe.

Audience le 21 septembre

La plainte déposée cette semaine au tribunal fédéral de Californie du Nord par le père de la victime, Reynaldo Gonzalez, affirme que les réseaux sociaux ont apporté "en connaissance de cause [...] un soutien matériel clé dans l'ascension de l'(organisation jihadiste) Etat Islamique (EI) et lui a permis de mener de nombreux attentats y compris celui du 13 novembre".

Elle ajoute qu'à la date de décembre 2014, Daech (acronyme arabe de l'autoproclamé Etat islamique) avait 70.000 comptes Twitter dont au moins "79 officiels" et poste "au moins 90 tweets par minute".

"L'EI utilise Google (YouTube) et Facebook de la même manière", insiste la plainte qui demande des dommages et intérêts d'un montant non précisé.

Une première audience est prévue le 21 septembre au tribunal fédéral d'Oakland (nord de la Californie). Des porte-paroles de Twitter, Facebook et Google n'avaient pu être joints par l'AFP dans l'immédiat.

(avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 17/06/2016 à 11:42
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Cette action en justice est un exemple à suivre pour extirper le support actif de ces réseaux sociaux à tous les mouvements terroristes. Bien sûr la défense immédiate est d'invoquer la sacro-sainte liberté d'expression et de de dire qu'un mouvement, ...

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