La police britannique, qui enquête sur le scandale des écoutes téléphoniques au sein de feu l'hebdomadaire britannique « News of the World », a décidé d'étendre ses investigations à de possibles piratages informatiques. Scotland Yard a annoncé samedi qu'« un certain nombre d'informations parvenues depuis janvier à la police faisaient état de violation de la vie privée (...) dont du piratage informatique ».
Vendredi, BSkyB avait indiqué que le conseil d'administration avait renouvelé jeudi soir sa confiance à son président James Murdoch - à l'unanimité, selon des sources proches du bouquet satellite.
Mais le fils de Rupert Murdoch n'est pas tiré d'affaire pour autant. En effet, Colin Myler, ancien rédacteur en chef de « News of the World », et l'ancien responsable juridique, Tom Crone, ont contesté les déclarations de James Murdoch, qui assurait n'avoir pas eu connaissance d'un mail évoquant la pratique généralisée des écoutes au sein du tabloïd. Et vendredi, les avocats de Glenn Mulcaire, un détective privé employé par le tabloïd, ont soutenu qu'il avait agi « sur instructions ». Résultat : la commission parlementaire britannique de la Culture a demandé vendredi à l'héritier de fournir des éclaircissements par écrit, avant une éventuelle nouvelle déposition, une semaine après sa première apparition.
Vendredi, BSkyB a publié un bond de 23% de son bénéfice opérationnel à 1,1 milliard de livres pour l'exercice clos fin juin, sur un chiffre d'affaires de 6,6 milliards (+ 16%). Le bouquet a annoncé qu'il allait dépenser en rachat d'actions 750 millions de livres.
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