Pas la fête pour les fêtes : la majorité des libraires ont diminué leurs commandes par rapport aux années précédentes, hormis les hypermarchés, anticipant une baisse des ventes pour la période cruciale de Noël, selon une étude I+C/ Livre s Hebdo publiée vendredi.
Incertitude et prudence rivaliseront au pied du sapin en raison de la médiocre performance des ventes des dix premiers mois de l'année et la tension sur la trésorerie qui en découle, selon cette étude parue dans le magazine spécialisé.
Cette inquiétude a un impact immédiat sur les stocks des libraires.
Du côté de l'offre éditoriale, les professionnels misent essentiellement sur les livre s de la rentrée et les prix littéraires, au détriment des essais et des dictionnaires. Ils restent également prudents sur les "beaux- livre s ", un marché en stagnation pour lequel ils manquent de visibilité.
Prisés l'an dernier, les coffrets avec ustensiles de cuisine ou autres sont encore plébiscités par les enseignes et les hypermarchés mais boudés par les librairies. Globalement, les avis négatifs sur ces produits tendent à croître dans tous les circuits, excepté dans les hypermarchés, souligne l'étude.
Sur la décoration de Noël, l'agencement spécifique des points de vente, l'établissement de sélections et de catalogues promotionnels, la communication extérieure et les animations, l'écrasante majorité des magasins, tous circuits confondus, envisagent de reconduire les pratiques mises en place en 2010.
Selon une étude réalisée par l'institut TNS pour eBay et publiée le 9 novembre, les Français ont prévu de consacrer 270 euros à l'achat des cadeaux de Noël, soit 60 euros de plus qu'en 2010. La moitié d'entre eux feront leur course sur internet.
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