Pour le patron de TF1, le marché publicitaire français est "résilient"

Gilles Pélisson, le patron du groupe TF1, a estimé jeudi que le marché publicitaire en France était "résilient" et devrait échapper au ralentissement observé en Allemagne et en Grande-Bretagne, qui a entraîné à la baisse les valeurs télévisuelles cette semaine.
"Nos amis allemands ont eu des marchés publicitaires qui ont fortement progressé au cours des dernières années, de même que le marché anglais", alors que le marché français affichait une croissance "extrêmement modeste", observe Gilles Pélisson.

Pour l'heure, selon lui, il n'y a pas lieu de tirer la sonnette d'alarme. Gilles Pélisson, le patron du groupe TF1, a estimé jeudi que le marché publicitaire en France était "résilient" et devrait échapper au ralentissement observé en Allemagne et en Grande-Bretagne, qui a entraîné la baisse les valeurs télévisuelles cette semaine.

"Nos amis allemands ont eu des marchés publicitaires qui ont fortement progressé au cours des dernières années, de même que le marché anglais", alors que le marché français affichait une croissance "extrêmement modeste", a-t-il observé en marge de la présentation des résultats du groupe Bouygues.

Inquiétude en Allemagne

"A partir de là, voir le marché allemand ralentir comme l'a communiqué ProSieBenSat.1 est quelque chose qui a surpris les marchés et entraîné une correction", mais "je ne pense pas que ça s'applique à notre marché (français, ndlr) qui est beaucoup plus résilient", a-t-il poursuivi. Les mois de juillet et août sont traditionnellement des "petits mois de publicité pour un groupe comme TF1", mais "le mois de septembre est par contre un mois important" et "les annonceurs sont là, on est dans une dynamique de pays qui est plutôt de redémarrage", a précisé Gilles Pélisson.

Les titres des groupes télévisuels européens RTL Group, M6, TF1 ou Mediaset España ont dévissé mardi après l'annonce la veille par le groupe allemand ProSiebenSat.1 de la chute de ses recettes publicitaires. Le géant britannique de la publicité WPP avait déjà jeté un froid en abaissant ses prévisions de croissance le 23 août, suivi de son concurrent Havas en France deux jours plus tard.

(avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 01/09/2017 à 10:29
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C'est une bonne analyse, mais par contre cela aurait été bien de savoir pourquoi cette inflation du marché publicitaire télévisuel en Allemagne et en Angleterre sachant qu'internet siphonne continuellement l'audimat de la télé. Le brexit ?

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