SoLocal (ex Pages Jaunes) veut réduire drastiquement sa dette

La dette du groupe devrait passer de 1,16 milliard d'euros à 400 millions d'euros environ, suite à un accord avec les créanciers qui vont convertir leur dette en capital.
Le groupe SoLocal exploite notamment la marque PagesJaunes sur Internet.

SoLocal, le groupe de communication digitale héritier des annuaires Pages Jaunes, a annoncé lundi un plan de restructuration de sa dette. Estimée à 1,16 milliard d'euros, le groupe souhaiterait la faire passer à 400 millions d'euros, soit une diminution de deux tiers.

Cette restructuration va passer par deux augmentations de capital : l'une de 400 millions d'euros avec maintien du droit préférentiel des actionnaires, et l'autre de 384 millions d'euros réservée aux créanciers, transformant ainsi une partie de la dette en capital. A la fin de l'opération, ces derniers détiendront 15,6% de SoLocal contre 84,4% aux actionnaires.

Le titre a perdu 60% de sa valeur

Dans un communiqué, le directeur général du groupe, Jean-Pierre Rémy, explique que "la réduction drastique de notre dette devrait permettre à SoLocal de consolider et développer ses activités Internet", qui représente aujourd'hui 79,5% des ventes du groupe. SoLocal ambitionne de faire passer cette part à 90% d'ici 2018.

Pour que le plan fonctionne, il faudra néanmoins que les actionnaires et deux tiers des créanciers l'approuvent. Depuis le début de l'année, le titre a perdu 60% de sa valeur en Bourse. SoLocal a également publié lundi son bilan semestriel: le bénéfice net plonge de 26% à 25 millions d'euros. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a également baissé, de 19,7% à 109,5 millions d'euros, avec un taux de marge d'Ebitda en recul de 3,2 points, à 27,1%.

(Avec Reuters et AFP)

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Commentaires 6
à écrit le 15/08/2016 à 1:11
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S'il pouvait voir le mode de management..la réussite pas l'humiliation ou le suicide , c'est un concept étrange

à écrit le 02/08/2016 à 11:42
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so local c"est une arnaque legal un siphonage de tresorerie par goldman sachs et kkr et pour prendre un raccourci si les employes se retrouve sur le carreau se sera le contribuable qui paiera,paie sans doute deja

à écrit le 02/08/2016 à 10:26
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c'est la conséquence des LBO. La plupart de ces montages, qui siphonnes la trésorerie des sociétés reprises et les poussent à l'emprunt, les entrainent vers la faillite Il faut donc légiférer et interdire qu'une société reprise en LBO emprunte pour ...

à écrit le 02/08/2016 à 9:34
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Là ou passe Goldman Sachs l'industrie trépasse: "Passé sous bannière américaine, la société, qui dégageait 100 millions de bénéfices par an, a vu sa trésorerie littéralement «siphonnée» de 4,4 milliards d'euros par Goldman Sachs et KKR, affirme f...

le 02/08/2016 à 15:58
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Petite précision : le patron de l'époque (de la lbo) n'est pas le patron actuel et l'épisode Elise Lucet n'est que de l'esbroufe journalistique avec gros mélange de genre.

le 02/08/2016 à 17:29
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"et le patron de l'époque," Précision de votre part inutile puisque je l'avais précisé. Ce serait mieux de bien lire un commentaire avant d'intervenir pour rien. Mais en fait je suppose que vous vouliez surtout dire du mal de la messagère...

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