Les coulisses de l'App Store d'Apple

La firme à la pomme reçoit 26.000 demandes d'applications à valider par semaine pour sa boutique en ligne. Elle en rejette près d'un tiers.
Plus de 585.000 applications sont actuellement disponibles, dont 200.000 créées spécialement pour l'iPad

 Qualifié souvent d'opaque par les développeurs, le système de validation très strict d'Apple pour les applications destinées à l'iPhone et l'iPad sur son magasin en ligne App Store vient de révéler quelques uns de ses secrets. Dans un courrier adressé à deux membres de la Chambre des représentants, que le « Los Angeles Times » a pris le temps d'éplucher, la firme à la pomme, qui répondait sur l'utilisation du carnet d'adresses des propriétaires d'iPhone dans certaines applications, a dévoilé des statistiques intéressantes. On y apprend ainsi que Apple reçoit chaque semaine « plus de 26.000 » demandes de validation d'applications, soit l'équivalent de 1,3 million par an. C'est-à-dire 2,3 fois plus que le nombre d'applications actuellement disponibles sur l'App Store (plus de 585.000, dont 200.000 créées spécialement pour l'iPad).

Les recalés gonflent le volume global
Le « L.A. Times » rappelle qu'Apple avait indiqué en 2010 que 15.000 demandes lui étaient soumises par semaine, à comparer à 8.500 à la mi-2009. La firme de Cupertino confie également qu'elle rejette environ 30% de ces requêtes, les projets présentés ne répondant pas à ses directives, mais que dans la plupart des cas les développeurs soumettent à nouveau leur application après corrections. Ces recalés gonflent de facto le volume de demande global. Il y a deux semaines, le 5 mars, Apple a fêté le cap des 25 milliards d'applications téléchargées (gratuites ou payantes) sur l'App Store en trois ans et demi. Dans ce courrier adressé aux démocrates Henry Waxman et G.K. Butterfield et signé de la responsable des affaires institutionnelles, le groupe californien affirme que « la grande majorité des applications ne recueille ni transmette aucune donnée de l'utilisateur » et souligne que ses appareils intègrent un logiciel qui demande automatiquement à l'utilisateur son accord lorsqu'une application veut avoir accès aux données de localisation. Mais Apple se décharge ensuite de toute responsabilité, faisant valoir que les échanges d'informations entre l'utilisateur et l'application sont du ressort du développeur et de sa politique de confidentialité.

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