L'impasse italienne est aussi une impasse européenne

Le fait qu'une majorité d'électeurs se soit portée sur des candidats qui refusent la politique de rigueur et de réformes de Mario Monti soutenue par Bruxelles doit être entendue. Ils y voient comme seuls résultats la montée du chômage et la récession économique. C'est inquiétant pour la stabilité politique du pays, mais cela montre aussi qu'imposer l'austérité à marche forcée pour résoudre tous les problèmes de la zone euro n'est pas viable sans une adhésion minimale de la population.
Le drapeau national italien photographié après une rencontre entre la chancelière allemande Angela Merkel et le président italien Giorgio Napolitano à Berlin, le 28 février. Giorgio Napolitano a indiqué la semaine dernière que la formation d'un nouveau gouvernement ne pouvait pas être précipitée au motif, infondé selon lui,que l'Italie était une menace pour la stabilité de l'Europe. Copyright Reuters

Une semaine après, le résultat des élections italiennes donne toujours des sueurs froides au personnel politique de la péninsule. Mais on tremble aussi à Bruxelles, à Berlin et dans nombres d' institutions internationales. Quant aux marchés financiers... Car non seulement dégager une coalition permettant de former un gouvernement stable semble extrêmement difficile, mais la montée en puissance dans l'opinion italienne d'un rejet du programme d'austérité de Mario Monti et de la politique décidée à Bruxelles a de quoi inquiéter.

Le MES ne suffira pas si l'Italie appelle à l'aide

Si l'on cumule les scores réalisés par Silvio Berlusconi et Beppe Grillo, qui ont ouvertement fait campagne contre cette politique là, il apparait que presque deux tiers des Italiens n'en veulent plus. La Grèce avait connu l'année dernière une sitation similaire, mais Athènes n'avait pas réellement de choix car le pays dépend vitalement de l'aide européenne et du FMI. Le cas de l'Italie, troisième économie de la zone euro, est d'une tout autre nature. D'abord il reste libre de ses choix, certes limités par les marchés, mais surtout il faut savoir que le montant du Mécanisme européen de stabilité (MES) serait largement insuffisant pour secourir le pays si besoin. Et on voit mal les Allemands mettre la main à la poche pour financer un tel sauvetage.

"J'espère que nous n'allons pas céder à la tentation du populisme à cause des résultats d'un Etat membre particulier", s'inquiétait au lendemain du scrutin italien José Manuel Barroso, président de la Commission européenne. Barroso n'étant pas élu au suffrage populaire, son opinion ne reflète certes que l'option défendue par la techno-structure de la Commission européenne. Il est dans son rôle, c'est-à-dire très loin des préoccupations des gouvernements qui savent que même si les idées sont bonnes sur le papier, les appliquer nécessite une tout autre dialectique.

Un dilemme pour la classe politique européenne

En revanche, la classe politique européenne va, elle, être de plus en plus confrontée à ce dilemme à chaque élection. La campagne menée par Pier Luigi Bersani, le leader du Parti Démocratique, n'aura pas réussi à convaincre suffisamment ses compatriotes de la possibilité de poursuivre peu ou prou le travail amorcé par Mario Monti tout en tenant compte de ce mécontentement. Quant au président du conseil sortant, qui était descendu dans l'arène politique, il n'aura obtenu que quelque 10% des suffrages exprimés.

Car si le débat sur l'austérité, ou plus exactement sur sa critique, n'est pas nouveau, il restait surtout académique et médiatique. Le prix Nobel d'économie et éditorialiste du New York Times, Paul Krugman, n'a pas cessé de fustiger depuis deux ans l'application d'une austérité devenue le vade mecum d'une partie des leaders politiques européen, la chancelière Angela Merkel en tête, pour sortir de la crise. Krugman met en garde depuis longtemps contre le fait qu'en pratiquant au même moment dans plusieurs pays l'austérité, la conséquence logique en est la destruction des leviers de la reprise. Les faits semblent lui donner raison: la zone euro sera en récession pour la deuxième année consécutive.

L'austérité, le vade mecum des occidentaux depuis 2010

De son côté, le très écouté Martin Wolf rappelait la semaine dans un éditorial du Financial Times, que c'est depuis le sommet du G20 à Toronto, en juin 2010, que la politique d'austérité est devenue l'alpha et l'omega de nombreux pays. C'est cette année-là que la Grande-Bretagne sous la houlette de David Cameron a adopté une politique qui avait l'ambition de redessiner la société britannique en redonnant du pouvoir aux citoyens aux dépens de fonctions exercées par l'Etat, par exemple en matière scolaire.

Le pari était que les emplois publics supprimés seraient remplacés par des emplois créés par le secteur privé. Même s'il est toujours difficile de déterminer ce qui relève directement du « laboratoire Cameron », les résultats ne sont pas au rendez-vous : le PIB a reculé de 0,1% en 2012 et le taux de chômage s'affiche à 7,8%.

La montée de l'euroscepticisme au Royaume Uni

Pour expliquer cela, le Premier ministre britannique a fustigé la zone euro et son incapacité à sortir de la crise. L'Europe est devenue un bouc-émissaire si commode que David Cameron a décidé de tenir un référendum sur le maintien du Royaume-Uni en 2017 s'il était réélu. En attendant, l'euroscepticisme est en train de grandir outre-Manche.

2010, ce fut aussi l'année de la première aide à la Grèce. A l'époque, l'imposition d'une politique d'austérité n'avait pas été contestée par la population. Comme le gouvernement précédent avait volontairement truqué les comptes, les Grecs estimaient qu'ils devaient se plier aux exigences des bailleurs internationaux qui aidaient leur pays qui ne pouvait plus se financer sur les marchés internationaux. C'était un mauvais moment à passer avant de retrouver la vie normale. Mais il n'en a rien été, puisque le pays malgré un effacement d'une partie de la dette et une rigueur qu'aucun pays moderne n'a subi en un laps de temps aussi bref reste englué dans la récession et le chômage de masse.

Incompréhension des populations

Que ce soit en Grèce, en Italie, en Espagne ou encore au Portugal, peut-être demain en France, le mécontentement populaire se fait de plus en plus pressant. Le rejet des politiques de rigueur est avant tout l'expression d'une incompréhension d'un programme qui pour le moment se traduit par la montée du chômage, le ralentissement de la croissance économique voire la récession, et pour ceux qui bénéficient de revenus d'un alourdissement de la fiscalité qui commence à atteindre un point critique.

Autre illusion de la politique d'austérité que relève Martin Wolf, reprenant un argument de Paul de Grawe, professeur à la London School of Economics, c'est la grave erreur d'appréciation qu'a faite la Banque centrale européenne (BCE) (à l'époque le français Jean-Claude Trichet en était le gouverneneur) en refusant clairement qu'elle serait prête, en dernier ressort, à racheter les obligations des pays en difficulté, qui souffraient davantage d'un problème de liquidité que de solvabilité.

Le bon Mario se trouve à Francfort

Les investisseurs sur le marché obligataire en ont donc conclu qu'il fallait se débarrasser de titres qui seraient difficiles de revendre, à cause d'un marché qui deviendrait beaucoup moins liquide. Conséquence, cela a poussé les taux des pays qui étaient déjà en difficulté à des sommets.

De fait, quand le successeur de Jean-Claude Trichet, Mario Draghi, s'est dit prêt, fin 2012, à défendre l'euro coûte que coûte en rachetant autant qu'il faudrait les dettes des pays en difficulté, à travers le programme de rachat dit OMT (Outright Monetary Transactions), les taux de pays comme l'Italie et l'Espagne ont immédiatement baissé.

Comme cette opération a coïncidé avec le programme de réformes que menait Mario Monti en Italie, la baisse des taux au-delà des Alpes a été attribuée à la rigueur et à la réforme. En réalité, c'est à l'autre Mario, celui de Francfort, que l'on doit le retour de la confiance chez les investisseurs.

Un lien incertain entre taux et conjoncture économique

Par ailleurs, depuis 2010, tous les pays de la zone euro ont vu le ratio de la dette rapporté au PIB grandir, alors que les taux se détendaient, ce qui rend beaucoup moins évident le lien direct entre évolution du taux et situation économique.

Au contraire, on a vu des capacités industrielles se réduire - pensons à la fermeture de nombreux sites industriels en France, mais aussi l'étranglement des PME en Espagne, en Italie, en Grèce qui ne peuvent plus trouver du crédit -, sans compter la baisse de la consommation des ménages. Bref, une dépression collective pour une zone qui concentre majoritairement les échanges intra-communautaires.

L'aléa moral, philosophie de l'austérité

Pour autant, faut-il remettre en cause la volonté politique de réduire le déficit public ? Non, car c'est précisément cette dérive de la dépense publique alimentée par un crédit à bon compte qui a mené à la situation actuelle, notamment avec une mauvaise allocation des ressources.

Une responsabilité dont les gouvernements passés ne peuvent s'exonérer. La crise financière qui a nécessité des mesures contra-cycliques pour amortir ses effets a aussi montré que nombre de secteurs étaient fragiles, en particulier le secteur bancaire notamment en raison de son implication dans l'immobilier, comme on l'a vu en Espagne et en Irlande.

Quant à la philosophie de l'austérité, elle est liée à l'aléa moral. L'Allemagne et les autres pays du nord ne croient plus aux promesses des gouvernements (du sud) qui s'engagent sur des réductions des déficits, mais dès que la pression se relâche retrouvent leurs vieux démons, à savoir régler les problèmes nationaux du moment par une dépense, choisissant ainsi la facilité d'une politique du court-termisme.

L'Etat de bien-être s'est fait à crédit

Les gouvernements de ces pays évitent ainsi de s'aliéner un électorat plus sensible aux avantages d'un Etat de bien-être - difficile de le leur reprocher - qu'à l'effort passager de la rigueur. Le problème est que le fonctionnement de cet Etat de bien-être s'est fait ces dernières années de plus en plus à crédit.

En résumé, le premier pacte de stabilité n'ayant pas été respecté sur une base d'un engagement volontaire, le deuxième le sera sur la base d'une obligation. Surveiller étroitement l'application des plans de rigueur, c'est le travail trimestriel de la troika des bailleurs internationaux; contrôler les budgets nationaux avant qu'ils ne soient présentés devant les parlements, et punir si besoin, c'est le travail de la Commission. La vertu budgétaire pour Berlin comme pour Bruxelles passe par la contrainte pour ne pas revivre une nouvelle crise.

Aujourd'hui, avec les résultats électoraux en Italie, une Grèce qui traverse une grave dépression sociale, une France qui ratera son objectif de réduction du déficit, 3,7% contre 3%, une Espagne qui chaque année échoue pareillement, les leaders européens doivent trouver ce subtil équilibre : convaincre qu'il n'y aura pas d'aléa moral et faire accepter que l'assainissement des finances publiques se fasse à un rythme plus mesuré. Ne serait-ce que pour obtenir une réduction du déficit public qui ne passe pas par une pression fiscale qui pèse sur les investissements privés et sur la consommation, les seuls leviers pour maintenir une demande.

Un Beppe Grillo allemand ?

Surtout, cela permettrait de redonner un sens au projet européen pour qu'il ne soit plus perçu uniquement  comme une vigie qui transforme une nécessité économique en punition collective. Pour cela, les leaders européens, Angela Merkel en tête, qui sera cette année en campagne électorale pour un nouveau mandat, doivent se montrer à la hauteur de la situation.

Le récent débat lors du conseil européen sur le budget propre de l'UE a montré que la chancelière penchait davantage vers l'intérêt national que vers l'intérêt européen. Elle ne veut pas insulter l'avenir et colle au sentiment de son opinion. Mais elle s'expose si la conjoncture se dégrade à voir émerger d'autres Beppe Grillo. Et ils ne feront rire personne.

Commentaires 49
à écrit le 13/03/2013 à 2:31
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L'Europe, surtout du sud, se vide de son sang et agonise. Dû à l'énorme excédent commercial de l'Allemagne (16 Milliards par mois, je répète : PAR MOIS, en moyenne et ceci depuis 17 ans) l'Euro est sous évalué pour l'Allemagne et surévalué pour la pl...

à écrit le 06/03/2013 à 16:31
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CE qui se passe en ITALIE pourrait arriver a la FRANCE et que l on serait obligé de rappeler notre NECKER ce sera le moindre mal mais si on ne fait rien que réflechir cela ne fait avancer toutes les choses qu il reste a faire et que nous serons encor...

à écrit le 05/03/2013 à 17:49
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Ayant toujours voté contre ces traités mortifères ( tel que celui de Maastrich ) ou ceux qui sont censés gouverner les peuples prétendent seuls savoir ce qui est bon pour eux , l'état inquiétant des pays concernés et la dégradation économiq...

à écrit le 05/03/2013 à 13:40
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Ce n'est pas l'Europe qui est en cause. C'est l'incapacité de certains de ses pays à se moderniser et qui ont laissé filer leurs dépenses pour maintenir la paix sociale (et conserver leurs électeurs et donc leurs mandats). Ces états avec leurs endett...

le 05/03/2013 à 15:58
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L'importatnt est que vous croyez ce que vous dites et comme ça vous serez content...Moi par exemple : Et bien je vous crois pas Mais je suis content quand même...

à écrit le 05/03/2013 à 11:40
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la politique de monti n'a pas été une politique de rigueur et d'austérité mais de matraquage fiscal,surtout envers les petits entrepreneurs.cela explique que personne n'ait voté pour lui.ses 9 pour cent viennent probablement des derniers bataillons d...

à écrit le 05/03/2013 à 10:06
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Je ne comprend pas la politique des gouvernants actuels (sauf bien sur si c?est volontaire) On peut toujours faire payer plus d?impots/taxes aux gens ceux çi vont encore depenser moins et le cercle vicieux est en route comme pour d?autres pays d?ail...

le 05/03/2013 à 12:03
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votre erreur c'est de dire qu' au delà de 10.000 euros par tête, les impôts diminuent la consommation. Non, à ce niveau on investit dans la pierre (Scellier) et on crée une bulle immobilière comme en Espagne. Ce ne sont pas les taxés qui sont malheur...

le 05/03/2013 à 14:16
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Je ne comprends pas votre reponse car en aucun cas je parle de 10000 euros par tete je parle d?embauche grace a un cout du travail plus faible du a une imposition et taxation des entreprises moins forte car meme au smic un ex chomeur sans investir po...

à écrit le 05/03/2013 à 8:53
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Nos politiciens sont en béatitude face au dogme de "Bruxelles", ils veulent créer le paradis sur terre en passant par le couloir de l'enfer avec quelques lucidités pragmatiques qu'ils travestissent d'une auréole! Quand vont ils se rendre compte que c...

à écrit le 05/03/2013 à 8:25
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un jour il y aura un "Nuremberg" pour leur faire payer tout le mal qu'ils ont fait.

à écrit le 05/03/2013 à 6:59
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Il faudra bien le dire un jour c est l échec de l Europe qui a ouvert toute ces frontières et promis mont et merveille. Le résultat plus d emploi non qualifié on produit plus rien en France et la tendance s d'amplifier alors les petites solutions...

à écrit le 05/03/2013 à 2:22
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Toutes ces politiques idiotes qui consistent a augmenter les impots et les taxes au lieu de virer 30% de fonctionnaires inutiles et nuisibles ne peuvent conduire qu'a la revolution. Il faut redonner l'espoir au peuple, c.a.d. augmenter son pouvoir d...

le 05/03/2013 à 11:58
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@Kazbo : Il ya a autant de commerçants, artisans, entrepreneurs véreux que de fonctionnaires inutiles. Le problème n'est pas dans les fonctionnaires mais dans les politiques menées depuis 20 ans (endettement par déséquilibre entre recette et dépenses...

à écrit le 05/03/2013 à 0:29
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L'unanimité de la presse libérale pour considérer Beppe Grillo comme un simple populiste (un de plus!) me le rend franchement sympathique.

à écrit le 04/03/2013 à 21:33
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On n'en veut plus de cette EU catastrophique, qui nous anéantit, on en veut PLUS! point barre !

le 04/03/2013 à 23:55
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C'était bien pire avant il y avait des guerres environ tous les 30 ans, entre autres dévaluations non compétitives etc. Surtout dans un monde où il y a des grands pôles et où la France n'est plus qu'un timbre poste. Ce qu'il faut c'est plus d'Europe ...

le 05/03/2013 à 7:04
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Je suis d'accord les chinois taxe les produit de luxe à 40 % je crois pourquoi. l Europe laisse entré tous et n importe quoi sans taxe C est l intérêt de quelques grand groupe mais pas des européen qui n ont plus de travail. Je sais tou...

le 05/03/2013 à 9:32
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@plus d'Europe. le principal et le seul véritable argument de l'Europe que vous défendez c'est souvent si il n'y avait pas d'Europe ce serait pire à voir! Quant à la paix vous oubliez un peu rapidement qu'il ya eu une guerre en Europe il y a moins ...

à écrit le 04/03/2013 à 21:32
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On attend quoi pour faire une europe fedérale???on a peur de quoi???il faudra bien perdre un peu de nos avantages considerables pour s aligner sur les autres pays !!il faudra savoir ecouter les autres ,la fermer un peu et ne pas vouloir tout le temps...

à écrit le 04/03/2013 à 18:02
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Renseignez-vous sur l'Union Populaire Républicaine qui, depuis sa création le 25 mars 2007 (date anniversaire du Traité de Rome), dénonce les vices inhérents à la construction européenne ! Cela fait maintenant 5 ans que ce parti dénonce le fonctionne...

le 04/03/2013 à 20:59
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+10000. Francois Asselineau notre sauveur. Qu'il passe une fois au 20H00 et les français seront conquis.

le 05/03/2013 à 0:00
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Ce n'est pas l'Europe la cause des problèmes mais justement les pays qui individuellement font n'importe quoi : voyez la Grèce ou depuis longtemps Berlusconi en Italie etc. C'est plus d'Europe et plus de contrôle de l'Europe qui sont nécessaires mais...

le 05/03/2013 à 1:04
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Une Europe bien libérale au service des lobbys et des marchés ? Plutôt crever !

le 05/03/2013 à 8:18
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"un recul de 50 ans en arrière" C'est ce qui se passe aujourd'hui avec cette morbide UE que vous défendez.

à écrit le 04/03/2013 à 17:19
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Que de rhétorique pour s'évertuer à comprendre comment on en est arrivé là ! Quelle déformation mentale des gouvernants et dirigeants pour accuser leurs administrés du crime de populisme ! Ils se croient supérieurs et infaillibles en dressant les hom...

à écrit le 04/03/2013 à 17:07
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Les Français aussi dit non à l,Europe mais un certain sarko sait assis dessus........

le 05/03/2013 à 0:02
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Les français ne disent pas non à l'Europe ni même les italiens mais seulement à certaines dérives de la direction européenne d'une Europe inachevée. Nuance de taille. Sans l'Europe la France n'est presque plus rien dans le monde actuel.

à écrit le 04/03/2013 à 16:44
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C'est simplement l'humanité... on prête, ceux qui recevoivent ont du mal a partager, et quand il faut rembourser il y a toujours un souci... c'est trop cher, oh le vilain préteur qui se fait de l'argent sur notre dos, oh le méchant préteur qui profit...

à écrit le 04/03/2013 à 16:40
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personne ne sait plus ce qu'il faut faire hélas ! les pompiers maitrisent à gros coûts mais le feu coure toujours dans toutes les directions ..................................et les squatteurs guettent .

à écrit le 04/03/2013 à 16:35
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Depuis 10 ans l'Europe se construit sans l'avis des citoyens. On ne sait pas par quel miracle la Roumanie et la Bulgarie y sont entrées. Vient maintenant la Croatie. Un jour ou l'autre ce sont l?Albanie et le Kosovo;

le 05/03/2013 à 0:07
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L'avis des citoyens est souvent de court terme. Quand l'Islande allait mal elle voulait un sauvetage de l'Europe, quand çà va mieux elle n'en veut plus et ainsi de suite si vous prenez chaque pays. Pour coordonner 27 pays et plus il faut une vision d...

le 05/03/2013 à 8:20
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BLABLABLABLA d'europésite que j'ai de plus en plus de mal à entendre. Demandez à vos patrons de changer de disque car celui-ci est rayé.

à écrit le 04/03/2013 à 16:30
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si vraiment la dette italienne est détenue à 75 % par des résidents italiens comme on nous le dit, une sortie de l'euro ne couterait à l'état "que" ?100 milliards en supposant une dévaluation de 20% sur une dette totale de ?2000 milliards et en s...

le 04/03/2013 à 17:53
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D'accord avec econoclaste. Concernant une concurrence "déloyale", il faudrait avoir une idée de l'axe d'activité choisi par la péninsule et du prix des importations comme des exportations. Quant au règlement financier, ce seraient essentiellement des...

à écrit le 04/03/2013 à 16:26
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Les Italiens comme les Grecs votent l?extrême droite pour sortir de l'UE et des usa, et d?Israël.

à écrit le 04/03/2013 à 16:23
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Si les italiens ont voté pour des partis qui ne veulent pas de l europe ou visiblement de la politique de mr monti, et bien que ces partis disent franchement : 1) nous sortons de l europe!!2) nous ne voulons plus de l aide de l europe!!!et bon vent m...

le 04/03/2013 à 21:55
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Vous devriez avoir vecu avec l'administration et la politique italienne menée aprés la chute du mur. Ainsi vous pourriez bien comprendre le succés de Grillo et l' incomparable noveauté politique qu'il a introduite soit sous un profil methodologique...

le 05/03/2013 à 0:13
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Les italiens veulent en majorité rester en Europe, tout comme les grecs. Quant à Grillo il est à la mode et la mode en politique ne dure pas longtemps car ses troupes élues vont devoir prendre des décisions. C'est quand on gouverne que les choses cha...

à écrit le 04/03/2013 à 16:22
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L'exemple doit venir de nos élus qui devraient planer un petit peu moins haut... Ils pourraient commencer par ne pas cumuler. Ce serait déjà un bon début. Puis, les belles années sont derrières nous, c'est un fait. Je propose que les personnes le...

à écrit le 04/03/2013 à 16:01
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la population seraite prete à accepter l'austérité si elle était partagée ex le jour de carence ,la prime chauffage du senat,le plafonnement des élus reportable sur celui qui bon lui semble,les retraites des anciens président de la république, ancien...

à écrit le 04/03/2013 à 15:48
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M. Barroso et ses collègues ainsi que les diverses "élites" de l'Euro zone devraient méditer le sort de l'Autriche Hongrie et de l'Union Soviétique, balayées en quelques semaines par la révolte des peuples. Il est temps de sortir calmement et de mani...

le 04/03/2013 à 16:01
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Ce n'est pas leur problème ils sont persuadés qu'il y a une planète spéciale pour eux et que l'on ne les retrouvera pas avec le magot qu'ils nous ont volé et surtout la casse humaine mais ils se trompent nous les retrouverons.

le 04/03/2013 à 16:08
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Pas sceptique, REALISTE ! Il faut admettre que l Europe en tant q etat est une utopie.

le 04/03/2013 à 16:44
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Tout system collectif est voue a l'echec. L'UE est devenue une autre bureaucracie, tyrannie douce des masses, des medias et des bureaucrates. Un genre d'union sovietique... Il faut en sortir des maintenant!!!

le 04/03/2013 à 16:50
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Vous croyez vraiment que c'est l'Europe qui est responsable de tout ça, n'est pas plutôt l'idéologie de ceux qui nous gouvernent. Ce n'est pas la voiture qu'il faut remplacer, mais les pilotes qui sont aux manettes et qui vont droit dans le mur.

le 04/03/2013 à 17:49
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Ceux qui gouvernent l'ue sont nommés par ceux qu'ils l'ont conçu. L'europe est comme ils ont voulu qu'elle soit (anti-démocratique et libérale). Il ne faut rien remplacer, il faut qu'on fuit cette europe qui nous mène droit dans le mur.

le 04/03/2013 à 21:35
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EXCELLENT !!!!!

le 05/03/2013 à 0:15
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Vous balayez un peu vite l'Europe. Jeff a raison de souligner qu'il y a des pilotes à changer mais pas le véhicule qui est excellent.

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