IBM France taille encore dans ses effectifs : 345 suppressions de postes, sans licenciement

Révélé le 7 mai par la CGT, le plan de 345 départs volontaires a été confirmé ce mercredi par la direction du groupe.
Le groupe informatique prévoit la suppression de 345 postes supplémentaires en France. Les syndicats des salariés d'IBM s'inquiètent de l'ampleur du plan de restructuration.

L'annonce avait été faite il y a quelques jours par la CGT, mais c'est en comité central d'entreprise (CCE) que le groupe américain a annoncé la suppression de 345 postes en France, d'ici à octobre 2015. L'information sur "la mise en oeuvre d'un plan de départs volontaires" concernant 345 postes (soit 4,5% des effectifs) et "qui s'appuiera essentiellement sur des mesures de fin de carrière" a été confirmée par la direction à l'AFP.

Un porte-parole a par ailleurs souligné qu'il n'y aura "évidemment aucun licenciement". De son côté, l'UNSA précise que les deux-tiers des emplois touchés concernent "les services technologiques d'infrastructure (160 postes), et les fonctions supports (73 postes).

Plans de préretraites et de départs volontaires

Ce nouveau plan de départs intervient un an après le précédent. Il y a quelques jours, la CGT avait annoncé cette suppression de postes tout en s'inquiétant de la "poursuite accélérée des destructions d'emplois".

IBM continue de tailler dans les effectifs. Si le groupe comptait 26 000 collaborateurs à la fin des années 1960 en France, ils ne sont plus que 9000. En 2013, 689 postes avaient été supprimés, 438 en 2014 dans le cadre du plan de départs volontaires et 161 pour le plan de préretraite.

La direction va également proposer des mobilités externes et des mesures d'incitation pour les candidats au départ, précise l'UNSA. La CFDT et la CGT assurent que l'entreprise "s'est engagée sur une embauche pour deux départs".

929 suppressions de postes d'ici à 2017

Sur le site Internet de l'UNSA, une note précise  que ce nouveau plan de départs "n'est qu'une toute petite étape" du "plan triennal (2015-2017) qui prévoit au global 929 suppressions de postes". Le syndicat assure que les coupes dans les effectifs pourraient être encore plus sévères :

"Compte tenu des prévisions d'embauches annoncées, l'UNSA IBM estime qu'il faudra procéder à des départs d'environ 1.500 personnes pour atteindre l'objectif de 929 suppressions de postes et que le PDV 2015 n'est qu'une toute petite étape du processus."

Commentaires 4
à écrit le 14/05/2015 à 10:28
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Merci à la France pour son usine a gaz syndicale ces normes ces risques juridiques Autant aller ou les entreprises sont considéré comme des bienvenues

à écrit le 13/05/2015 à 23:29
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Alain Bénichou se voit remettre ce soir les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur par le ministre de l’Economie. La CFDT s’indigne, lui attribuant 2.300 suppressions d’emplois en quatre ans depuis son arrivée.

à écrit le 13/05/2015 à 22:54
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Ils ont ete décaissés physiquement et numériquement C'est le licenciement 3.0.

à écrit le 13/05/2015 à 19:11
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les restants devront manger du lion car ils feront plus avec moins. ils ont de la chance de connaitre cette reprise.

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