Malgré la reprise économique, la dette publique française restera encore élevée à horizon 2025, "autour de 117%" du PIB, avant un début de "décrue", prévoit le gouvernement.
Cette estimation, qui témoigne de l'impact durable de la crise sanitaire sur les comptes de l'État, figure dans les annexes du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2021, présenté mardi.
Cette année, la dette devrait s'envoler à 117,5% du PIB, puis redescendre légèrement à 116,2%, selon les prévisions du gouvernement.
3,5% de croissance en 2022
En matière d'activité économique, après une chute du PIB de 10% cette année, et un rebond de 8% l'an prochain, le gouvernement table sur une croissance de 3,5% en 2022.
À cet horizon, l'exécutif compte avoir retrouvé un niveau d'activité équivalent à celui d'avant la crise.
Ensuite, il prévoit une hausse du PIB de 2% en 2023, puis 1,4% en 2024.
L'inflation à 1,8% en 2024
"Pour les années 2022 à 2024, le gouvernement retient un scénario de poursuite de la reprise économique, avec une croissance soutenue et en légère décélération sur l'ensemble de la trajectoire", est-il ainsi détaillé dans le texte.
L'inflation (hors tabac) remonterait progressivement à 0,6% en 2021, puis 1% en 2022, 1,4% en 2023, et enfin 1,8% en 2024.