Catalogne : la numéro deux du gouvernement conservateur refuse de négocier

Le discours du président catalan a fait réagir le gouvernement conservateur espagnol. Un Conseil des ministres extraordinaire doit avoir lieu ce mercredi matin. En attendant, la numéro deux a d'ores et déjà rejeté l'appel à la médiation de Puigdemont.
Soraya Saenz de Santamaria a souligné que le référendum du 1er octobre sur lequel s'appuie le gouvernement séparatiste pour déclarer l'indépendance était "un acte illégal, entaché de fraude et sans les moindres garanties" de démocratie.

Le président catalan Carles Puigdemont "ne sait pas où il est, ni où il va", a déclaré mardi la numéro deux du gouvernement conservateur espagnol, après que le leader séparatiste a signé une déclaration d'indépendance tout en suspendant ses effets.

> Lire aussi : Catalogne : Puigdemont promet l'indépendance avant de suspendre le processus

"C'est le discours de quelqu'un qui ne sait pas où il est, ni où il va, ni où il veut aller", a déclaré à la presse Soraya Saenz de Santamaria, en annonçant un Conseil des ministres extraordinaire mercredi à 9 heures locales pour décider de la réponse au défi des indépendantistes catalans.

"Un acte illégal"

Elle a souligné que le référendum du 1er octobre sur lequel s'appuie le gouvernement séparatiste pour déclarer l'indépendance était "un acte illégal, entaché de fraude et sans les moindres garanties" de démocratie. La justice espagnole avait interdit ce référendum considéré comme anti-constitutionnel par la majorité des partis d'Espagne.

Soraya Saenz de Santamaria a rejeté les appels du président catalan à une médiation avec Madrid. "Ni M. Puigdemont, ni personne ne peut prétendre imposer une médiation sans être revenu à la légalité et la démocratie", a-t-elle dit. "Le dialogue entre démocrates se fait dans le respect de la loi."

(avec AFP)

Commentaires 6
à écrit le 12/10/2017 à 15:22
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Faut pas se faire d'illusion, l'avenir sera fait de régions très dynamiques au sein de l'Europe et la disparition progressive de l'état nation jacobin et contreproductif

le 12/10/2017 à 18:03
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Ben voyons, une Europe à 28 c'est déjà ingérable, alors 75 États (dixit Verhofstadt) composé de Nationaliste bien relou, on vous souhaite bonne chance ! Ou est l'illusion ?!

à écrit le 11/10/2017 à 9:58
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Parti conservateur espagnol digne héritier du franquisme.

le 11/10/2017 à 10:25
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Le franquisme n'aurai jamais adhérer a cette zone administrative qu'est l'UE de Bruxelles!

le 11/10/2017 à 10:45
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@Citoyen blasé..Et le parti indépendantiste catalan, comment le qualifiez vous ?

le 12/10/2017 à 9:28
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"Le franquisme n'aurai jamais adhérer a cette zone administrative qu'est l'UE de Bruxelles!" Franco non parce principal bénéficiaire du pouvoir il n'avait aucun intérêt à le partager, c'est le principe du dictateur, par contre le franquisme incar...

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