1er mai. Des manifestants plus nombreux et des slogans plus politiques

Les cortèges, plus nombreux qu'à l'accoutumée, ont manifesté dans toutes les grandes villes contre la politique d'austérité mais aussi contre Nicolas Sarkozy. A l'exception de Bernard Thibault pour la CGT, les représentants syndicaux ont conservé une neutralité politique.
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A Paris, le cortège syndical mobilisé par la CGT, le CFDT, l'Unsa, la FSU et Solidaires, s'est ébranlé vers 15h15 derrière une banderole brandie par les principaux responsables syndicaux sur laquelle on pouvait lire « Pour la solidarité internationale et le progrès social ».

Au même moment, et alors que Nicolas Sarkozy ouvrait par un discours sa « vraie fête du travail » au Trocadéro, des dizaines de milliers de personnes convergeaient vers la place de la Bastille.

Des manifestants plus nombreux dans toutes les grandes villes

Dans toutes les grandes villes de France, les manifestants ont été plus nombreux qu'à l'accoutumée. Et les slogans, marqués par un refus de la politique d'austérité, ont également souvent exprimé le rejet de l'actuel président de la République.
Pour ce défilé de l'entre-deux tours de la présidentielle, les syndicats ont revendiqué 20.000 manifestants à Marseille, 40.000 à Toulouse, 20.000 à Lyon ou encore 15.000 à Bordeaux. Des chiffres évidemment très supérieurs à ceux avancés par la police, d'environ 10.000 personnes par ville.

Un fort rejet de Nicolas Sarkozy dans les cortèges

Fidèles à leur engagement, la majorité des syndicats n'ont pas donné de consignes de vote ni même affiché de slogans trop politiques. Seule la CGT, par la voix de son secrétaire général Bernard Thibault, a clairement appelé à « battre Nicolas Sarkozy » et donc voter Hollande. Et si cette déclaration a suscité des divergences parmi les autres responsables syndicaux, ce slogan a été largement repris dans les cortèges.

A Paris, les délégations du Parti socialiste et du Front de gauche sont restées en queue de défilé.
François Hollande avait, lui, choisi de se rendre à Nevers pour un hommage à l'ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy, maire de cette ville pendant dix ans, où s'il s'est donné la mort il y a très exactement 19 ans. Il a déclaré à cette occasion que le 1er mai était "la fête des syndicalistes" et ne saurait être associée "à une bataille contre le syndicalisme".
 

Commentaires 2
à écrit le 01/05/2012 à 19:23
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cette Politique scenarisee de gauche avec les syndicats exaspere...elle divise . ne rassure pas du tout.. tout ce monde va dechanter

le 01/05/2012 à 20:39
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vous allez trop loin ! trop c'est trop : qui va aimer et apprécier ??? tout citoyen doit savoir avant de voter... " xavier Bertrand : votez Sarkozy pour mieux liquider le code du travail ! ""

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