"[Emmanuel] Macron à l'Assemblée, c'est quand même du Grand guignol. Mais ce qu'on demande à un ministre ce n'est pas d'être courtois, c'est d'être efficace."
C'est en ces termes que Christian Jacob a qualifié au micro de RTL, mardi 3 février, les prestations du ministre de l'Économie devant l'Assemblée nationale. Aux rayons des reproches ? Celui d'avoir fait "un argument" de menaces de mort proférées à son encontre. Emmanuel Macron a, en effet, révélé la veille avoir reçu "des menaces de mort de certains officiers publics ministériels" attaquant sa loi de modernisation qui vise notamment les professions réglementées. Il plaidait initialement pour une part de tarifs variables pour les notaires, huissiers et mandataires judiciaires.
Macron, victime de menaces de mort
Le responsable UMP s'est ensuite insurgé :
"On a tous dans nos boîtes aux lettres des lettres de dingues, pour ne pas dire d'abrutis. On ne peut pas en faire un argument. Essayer de faire une corrélation entre ce type de courrier qu'on peut recevoir et les notaires, c'est irresponsable d'aller sur ce terrain-là."
"Danseur mondain"
Très critique envers le patron de Bercy, le chef des députés UMP avait qualifié quelques jours plus tôt le discours de présentation de sa loi de "numéro de danseur mondain".
Alors que les députés examinent actuellement sa loi de modernisation, une plainte a notamment été déposée la semaine dernière par le ministre après un tweet menaçant.
>> Voir aussi : la présentation liminaire de la loi Macron devant le Parlement