L'activité dans l'industrie bien orientée en France

L'indice de confiance des directeurs d'achat (indice PMI) s'est bien maintenu en novembre dans l'industrie manufacturière française, selon l'enquête mensuelle de la société Markit. Il ressort à 54,4, légèrement inférieur au niveau d'octobre (55,6), mais toujours au delà de la barre des 50 qui indique une progression de l'activité.

L'indice de confiance des directeurs d'achat (indice PMI) se maintient à un bon niveau en novembre dans l'industrie manufacturière française, selon l'enquête mensuelle publiée ce mardi par Markit Economics. Il ressort à 54,4, soit un peu plus bas qu'en octobre (55,6), mais toujours au-delà de la barre des 50 des sépare contraction et progression de l'activité.

C'est le quatrième mois consécutif que l'indice dépasse la barre des 50 et il a atteint avec ces chiffres de novembre son deuxième meilleur niveau depuis trois ans.

La demande intérieure, principal moteur

Du côté des sous-indices, celui de la production a progressé pour le cinquième mois d'affilée et à un rythme toujours élevé, même s'il est repassé légèrement sous la barre des 60, qu'il avait franchie en octobre pour la première fois depuis septembre 2000.

De même, la croissance des nouvelles commandes a ralenti par rapport à octobre sans remettre en cause la tendance haussière qui est surtout prononcée pour le marché intérieur.

"Les données de novembre mettent en évidence une poursuite de la reprise dans l'industrie manufacturière française, la demande intérieure restant le principal moteur de la croissance", commente Jack Kennedy, économiste à Markit.

La hausse du volume des nouvelles commandes s'est reflétée dans une progression similaire du travail en cours, avec le retour de contraintes de capacité. Les délais de livraison des fournisseurs se sont ainsi allongés en novembre pour le sixième mois consécutif.

Recul de l'emploi et retour de la hausse des prix

Malgré la croissance du secteur, l'emploi a continué de reculer dans l'industrie en novembre, perdant 0,1 point par rapport à octobre. Cela reste son deuxième plus bas niveau depuis août 2008. "Les fortes expansions du nombre de nouveaux contrats et du volume du travail en cours permettent d'espérer une fin prochaine de la phase de contraction de l'emploi", observe Markit.

Du côté des prix, les prix à l'achat ont encore augmenté en novembre après avoir progressé en octobre pour la première fois depuis un an, sous l'effet du renchérissement d'un certain nombre de matières premières, pétrole en tête.

Les prix facturés ont, eux, baissé pour le 13e mois d'affilée, mais avec un taux de réduction qui affiche son plus bas niveau depuis près d'un an. "Si les pressions concurrentielles continuent de limiter le pouvoir de tarification des entreprises, le raffermissement de la demande et la hausse des prix des achats ont toutefois incité certains répondants à augmenter leurs tarifs", explique l'institut d'études dans son communiqué.

Selon un communiqué de l'office européen de la statistique, Eurostat, lundi, l'inflation est revenue dans la zone euro par une hausse des prix plus forte que prévu en novembre, après cinq mois de suite de baisse.

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