Le "best of" des réactions au plan Fillon

Comme prévu, le nouveau plan d'austérité a suscité de nombreuses réactions de la part des hommes politiques, des syndicats et des organisations professionnelles. Florilège.
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Les réactions sont à la mesure du plan de rigueur annoncé par le premier ministre : radicales ! Florilège des petites phrases recueillies tout à au long de la journée.

François Hollande (PS) : "incohérent, injuste et inconséquent"

François Hollande a estimé que le plan de rigueur signait le "constat d'échec" de François Fillon et de Nicolas Sarkozy, qu'il était "incohérent, injuste et inconséquent". "Le Premier ministre a parlé de faillite, c'est grave à la fin du mandat de Nicolas Sarkozy". "Il y a la crise, je ne la nierai pas, mais il y a aussi des recettes qui ont été perdues avec 75 milliards d'euros de cadeaux fiscaux accordés par Nicolas Sarkozy donc c'est un constat d'échec que le Premier ministre a dressé au nom du président de la République".

François Baroin (ministre des finances) : "un esprit de responsabilité"

Prié de dire sur France Info si la France préparerait un nouveau plan de rigueur en cas d'aggravation des conditions économiques, François Baroin a répondu : "Non, parce qu'il y a dans ce plan l'addition de réformes de structures qui, au fur et à mesure des années, produiront des économies supplémentaires et puis il y a l'adaptation des besoins en fonctions des recettes." "Ce plan s'inscrit dans un esprit de responsabilité", a-t-il ajouté.

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP : "à la hauteur des difficultés"

Ce programme "ambitieux" est "à la hauteur des difficultés qui sont face à nous", "c'est là où réside aussi le courage politique"

Marc-Philippe Daubresse (UMP) : "Ce plan est triplement courageux"

"Ce plan est triplement courageux : d'abord parce qu'il s'inscrit dans la durée à partir de 2012 avec l'objectif de revenir à l'équilibre en 2016. Ensuite parce qu'il prévoit sur cette période une répartition équilibrée entre l'impérieuse nécessité de baisser la dépense publique et la nécessité de revoir les allégements fiscaux sans pour autant pénaliser l'emploi. Enfin parce qu'il répartit équitablement les efforts en fonction des ressources de chacun tout en maintenant les politiques d'aide à l'investissement et à l'innovation en faveur de l'emploi. Chacun comprend bien désormais que pour faire face à la tempête financière qui secoue le monde la France a besoin d'un capitaine qui tient fermement la barre".

Martine Aubry, première secrétaire du PS : "tout est fait pour construire la prochaine récession"

"Faute d'avoir le courage de s'attaquer à 10 ans de gaspillages fiscaux, le gouvernement s'enferre dans une politique dangereuse pour l'économie et injuste socialement", ajoute-t-elle. "Faute d'avoir le courage de revenir vraiment sur les cadeaux accordés aux plus privilégiés par la droite depuis 10 ans, (il) persiste et signe dans des choix de politique économique aussi injustes que dangereux pour notre pays". "Plan de rigueur après plan de rigueur, le gouvernement se distingue par des choix imprévoyants et inconséquents qui enfoncent le pays et le continent dans la crise (...).

"L'annonce d'un simple gel de la rémunération des ministres et du président de la République qui s'est augmenté de 172% en début de mandat, est particulièrement inique" (...).

"Le courage aurait été notamment "d'annuler la baisse de l'ISF et de rétablir les droits de successions sur les grandes fortunes au moins au niveau de 2007", "de s'attaquer vraiment aux 70 milliards de niches fiscales", "de mettre à contribution immédiatement le système financier largement responsable de la crise par la taxation des transactions financières".

Benoit Hamon (PS) : "opération de mystification"

"Je voudrais dénoncer l'immense opération de mystification à laquelle s'est livré le Premier ministre, qui n'assume pas son propre bilan et le bilan de Nicolas Sarkozy". "Il a attribué à la crise et aux comportements des gouvernements depuis 30 ans la réalité des déficits, quand nous savons que les seules mesures fiscales de ce gouvernement correspondent à 75 milliards d'euros de déficit cumulé".

"Nous avons une opération beaucoup plus grave de dilapidation du modèle social français". "La droite va réaliser le rêve des plus individualistes et des plus libéraux des Français: offrir la dépouille du modèle social français, ses services publics et sa sécurité sociale, comme la principale victime". La droite "va brader notre patrimoine commun".

Jean-Marie Le Guen (député PS de Paris) : "C'est n'est plus de la rigueur, c'est de l'austérité"

C'est "le retour du Plan Juppé en pire en ce qui concerne la sécurité sociale: ce n'est plus de la rigueur , c'est de l'austérité. François Fillon a décidé, notamment, de faire une nouvelle saignée dans notre système de santé en diminuant l'Ondam. Avec ces nouvelles mesures, c'est l'accès à des soins de qualité pour les Français qui sera de moins en moins garanti". "Le Premier ministre continue à considérer les dépenses de santé comme une charge alors qu'elles sont une dépense d'avenir. Les mesures du Plan Fillon 2 sont à la fois injustes et contreproductives puisque c'est la croissance française qui sera sacrifiée".

François Rebsamen (sénateur PS) : "Une improvisation permanente"

"Cette improvisation permanente face à une situation des plus graves montre un gouvernement balloté par les événements et qui s'est jusqu'ici contenté de rustines et de mesurettes, prises à la va vite. Depuis des mois, le gouvernement a maintenu les niches fiscales, l'allègement de l'ISF, il a refusé de taxer les plus hauts revenus et les profits des grands groupes aggravant inexorablement les déficits. Aujourd'hui, il tente tardivement et partiellement de réparer une partie de ses erreurs, mais ses estimations de croissance, et d'économies sont-elles réalistes, suffisantes et sincères?".

Jean-Luc Mélenchon (front de gauche) : "contresens total"

"Ce plan de rigueur est un contresens total, une nouvelle fois, l'activité va être contractée et par conséquent, tous les déficits vont augmenter".  "C'est ce qui vient d'arriver à la Grèce : en moins d'un an, son activité a baissé de 5 points et la dette a été multipliée pour arriver à 30%".

"C'est terrible ce qui vient d'être décidé", une agression de plus contre les gens du commun" et "c'est fait avec des mots qui trompent, qui dupent".

Concernant le retardement de l'âge de la retraite : "nous avons déjà la réforme la plus dure d'Europe et nous allons aller vers l'augmentation de l'âge de la retraite plus vite que les autres pays européens. C'est injuste".

Eva Joly (Europe Ecologie) : "un mea culpa honteux"

"La présentation du deuxième plan de rigueur de M Fillon apparait comme un mea culpa honteux et partiel des mesures adoptées en début de quinquennat.
Ce sont ceux qui ont mis le pays au bord de la faillite qui soumettent aujourd'hui les français au plan d'austérité. Un effort considérable est demandé aux français et à nouveau, ce ne sont pas les plus riches qui vont les supporter. Ce sont les services publics, la santé, l'éducation, l'environnement, la sécurité et le logement social qui vont payer. Notre modèle économique n'est pas soutenable mais François Fillon s'obstine dans des demi-mesures qui prennent pour principales cibles les ménages".

Martine Billard (Parti de gauche) : "Les ménages seront les plus touchés"

"Contrairement au discours de François Fillon, l'effort ne sera pas partagé. Les ménages seront les plus touchés". "2012 marquera la poursuite des attaques contre les salaires et les protections sociales". "A côté, les entreprises participeront peu à cette cure d'austérité puisque les allègements de cotisations patronales sur les bas salaires et les exonérations des heures supplémentaires sont maintenus. La rente, quant à elle, a encore échappé à toute nouvelle mesure de taxation".

Yvan Lachaud (Nouveau Centre) : "Un plan pluriannuel ambitieux"

Les mesures annoncées par Fillon constituent "un plan pluriannuel ambitieux pour poursuivre la lutte contre les déficits publics. Les centristes soutiennent pleinement le gouvernement dans ses efforts pour proposer aux Français un plan équilibré entre mesures d'économies nouvelles et recettes nouvelles, en particulier la proposition de relever le taux de TVA de 5,5% à 7% sur les produits finis, à l'exception des produits de première nécessité. Lorsque dans des périodes difficiles des efforts sont nécessaires, ils ne peuvent en effet être compris et acceptés que s'ils sont justes, équitables et proportionnés aux revenus de chacun".

François Bayrou, président du MoDem : " manque de justice"

Ce plan "ne demande pas aux plus favorisés l'effort que l'on demande aux classes moyennes et aux petits revenus" et traduit "un changement de cap" et "un manque de justice".

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la république, DLR) : le plan est "inutile, contreproductif et injuste"

"Les Français sont appelés à de nouveaux efforts d'austérité pour économiser 7 milliards d'euros alors même que le gouvernement a gaspillé 30 milliards rien que pour les banques en Grèce...
Ce nouveau plan de rigueur va en effet définitivement casser le moteur de la croissance et plonger le pays dans la récession. Il faudrait au contraire s'attacher à dégager de nouvelles recettes pour le budget, en s'appuyant notamment sur la recherche, les PME, les artisans et l'industrie, plutôt que de les prendre à la gorge par de nouvelles taxes... (...)".

Marine Le Pen, présidente du Front national " : le président du désespoir d'achat"

"En poussant les Français à l'agonie économique et sociale, on précipite la chute du pays et l'explosion de la dette. La Grèce, le Portugal, l'Espagne et l'Italie ont connu ce processus avant nous". "Complètement perdu", l'exécutif "a choisi de mépriser l'angoisse des Français devant la cherté de la vie et tue à l'avance tout espoir de reprise économique". "Celui qui promettait d'être le président du pouvoir d'achat est aujourd'hui le président du désespoir d'achat".

"Il est en effet piquant de constater qu'après avoir multiplié par trois son salaire, le président de la République consente à ne plus l'augmenter ! Quelle générosité de sa part, quand on sait que 8 millions de personnes sont sous le seuil de pauvreté".

Côté syndicats,

Jean-Claude Mailly (FO) : "une logique suicidaire".

"Ce que vient d'anoncer le Premier ministre montre bien que le gouvernement est dans la main des marchés financiers". "C'est une logique d'austérité et donc baisse de la croissance, on est en train de glisser vers une situation à l'espagnole ou à la grecque". "La logique d'austérité est une logique suicidaire". Le gouvernement veut "faire croire que c'est équitable" mais la mesure concernant l'impôt sur les sociétés, "c'est programmé sur deux ans, alors que la retraite c'est programmé pour tout le temps".

Eric Aubin (CGT) : "une attitude méprisante"

Le gouvernement a de fait "choisi d'augmenter de quatre mois chaque année la durée de cotisation" et cela "sans aucune discussion avec les organisations syndicales sur cette mesure. On est dans une attitude méprisante vis-à-vis des organisations syndicales". "Ce n'est pas l'avancement d'un an qui va permettre de régler la question des déficits des régimes de retraite". "Il y a des sommes à récupérer sur les cadeaux aux entreprises qui coûtent cher" mais ce sont "les salariés qui vont payer une partie de la crise alors qu'ils n'en sont en rien responsables. On recule l'âge de départ à la retraite mais on ne crée par d'emploi pour les seniors".

Véronique Descacq (CFDT) : "saupoudrage budgétaire"

"C'est décevant parce que c'est une espèce de saupoudrage budgétaire. Ca ne semble pas répondre aux enjeux de la période, il y a une récession qui s'annonce et là il n'y pas de mesure de soutien à l'activité et à l'emploi". "Ca s'est fait en l'absence totale de dialogue social. On n'a pas été reçu et il n'a pas été tenu compte de nos propositions", notamment sur "la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires".

Luc Bérille (Unsa) : "effets extrêmement graves"

Le plan de rigueur "impactera les plus fragiles, notamment par une désindexation de nombreuses prestations sociales. C'est une des mesures les plus injustes de ce plan qui aura des effets extrêmement graves à court et moyen terme". "L'accélération de la mise en oeuvre de la réforme des retraites alourdira un des dispositifs les plus durs d'Europe".

La CFTC : "ce plan risque de tuer la croissance"

Le plan va "impacter une nouvelle fois le pouvoir d'achat des ménages. D'autant plus que ces mesures conduisent à une réelle paupérisation des salariés et de leur famille, déjà tant sollicitées". Pour le syndicat, "ce plan risque de tuer la croissance". La CFTC "déplore que les retraites servent à payer le déficit", estimant qu'il "faut obliger les grandes entreprises à mieux redistribuer la richesse produite et redonner du pouvoir d'achat aux salariés afin de favoriser la croissance".

Le Medef "prend acte du nouveau taux réduit de TVA"

L'organisation patronale "salue l'accélération des réformes structurelles. Le rythme de relèvement de l'âge de départ à la retraite est une condition déterminante d'un retour rapide à l'équilibre des régimes" et "prend acte du nouveau taux réduit de TVA et de l'effort demandé aux secteurs concernés". La hausse de l'IS sur les grandes entreprises "ne peut être qu'un prélèvement exceptionnel: cette majoration doit d'ores et déjà être considérée comme provisoire, même si le Medef est soulagé du fait que cette mesure ne s'applique pas aux TPE et PME". Le Medef craint, par ailleurs, que "la hausse du prélèvement forfaitaire libératoire sur les intérêts et dividendes freine l'investissement productif".

Côté fédérations, associations,....

Restaurateurs : "les engagements deviennent caduques"

Les organisations professionnelles de la restauration considèrent que les engagements sur l'emploi, les salaires et les prix, faites en échange de la TVA à 5,5% pour leur secteur, deviennent "caduques" avec l'annonce du gouvernement aujourd'hui de remonter le taux réduit à 7%.

"Nous nous réservons la possibilité de ne pas mettre en oeuvre tous les engagements prévus", notamment la prime TVA, une prime annuelle pouvant atteindre 500 euros par salarié.

Marie-Noëlle Lienemann, ancien ministre du Logement et Sénatrice de Paris

"Preuve a été faite que cette baisse appliquée au bâtiment créait un très grand nombre d?emplois et c?est précisément cet argument qui a convaincu la Commission Européenne de proroger ce taux réduit de TVA à l?occasion du rapport qui avait été présenté par la France (...) Cette annonce du Gouvernement constitue donc un très mauvais coup. Cette annonce du Gouvernement constitue donc un très mauvais coup porté à l?environnement, au pouvoir d?achat des français, ainsi qu?à l?emploi dans le secteur non délocalisable du bâtiment. La remise en cause de l?ensemble des avantages mis en oeuvre dans la loi
TEPA serait plus juste, plus efficace et plus utile au pays (...)".

L'association UFC-Que-Choisir: "une Taxe Vache A lait"

"Au-delà de son effet inflationniste, cette augmentation du taux réduit de la TVA est une mesure aveugle et inéquitable.  Aveugle car elle a pour effet d?augmenter de manière uniforme aussi bien le prix de produits dommageables pour l?environnement (pesticides et engrais à usage agricole) ou de pur confort (restauration, prestations touristiques?), que le prix de produits de première nécessité (certains
produits de santé, accès à l?énergie?). De même, continue-t-elle à épargner des produits dont la surconsommation est préjudiciable à la santé (aliments gras ou sucrés) ;

Inéquitable car en proportion elle pénalisera beaucoup plus les consommateurs modestes déjà gravement touchés par l?inflation des prix et qui consacrent à l?achat des produits à TVA réduite, jusqu?à 26 % de leurs revenus contre 20 % pour les autres consommateurs. (...) Au vu de ces éléments, l?UFC-Que Choisir ne s?opposerait pas en revanche à une augmentation ciblée, définie en concertation avec les représentants de consommateurs sur la base de critères sanitaires et environnementaux".

Le Syndicat national de la restauration rapide (Snarr) : "La concurrence est donc respectée"

Le relèvement de la TVA dans la restauration rapide "n'est pas une bonne nouvelle car cela va affecter un secteur où le ticket moyen (prix moyen payé par personne) est faible et peu flexible", entre 6 et 7 euros. Mais "la concurrence est donc respectée" puisque de la grande surface au restaurant haut de gamme, tous les produits alimentaires prêts à consommer, qui sont tous aujourd'hui à 5,5% seront taxés au même taux (7%).

Le Syndicat National de l'Edition : "Un retour en arrière"

Le relèvement du taux réduit de la TVA sur le livre à 7% "tombe au plus mauvais moment, avec une chaîne du livre très secouée en ce moment, particulièrement la librairie indépendante". "Nous sommes très surpris d'apprendre cela sans qu'il y ait eu aucune concertation du secteur, même si nous comprenons la logique budgétaire". "Dans l'esprit, cela apparaît comme un retour en arrière pour un enjeu budgétaire très modeste". "Cela semble en contradiction avec une certaine liberté offerte aux acteurs de la chaîne du livre et vient contrer l'esprit de la loi sur le taux réduit de TVA sur le livre numérique".

Commentaires 24
à écrit le 08/11/2011 à 14:47
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Il faut vraiment faire une pause internationale du profit à tout prix. Sans être pour autant altermondialiste.

à écrit le 08/11/2011 à 14:44
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L'heure n'est pas encore assez grave pour le gouvernement pour mettre réellement à contribution ceux qui n'arrêtent pas de dégager des excédent pendant que d?autres (souvent salariés des premiers) se broient la colonne vertébrale à force de se serrer...

à écrit le 08/11/2011 à 14:15
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j'aime bien la reaction de Marine : "Celui qui promettait d'être le président du pouvoir d'achat est aujourd'hui le président du désespoir d'achat". ah !!ah !!mdr

à écrit le 08/11/2011 à 11:06
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Prélèvements obligatoires 43% France, 35% Allemagne 1900 Milliards ? (PIB) x 8 % (la différence) = 152 Milliards à la louche ! La Fonction publique, ce n'est plus du gaspillage en France, c'est une gabegie.

à écrit le 08/11/2011 à 10:24
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Le vrai courage politique n'est pas la politique du NINI des socialistes, mais de prendre des décisions memes si ces décisions ne sont pas électorales. L'intéret du pays est primordiale et nos les castres des opposants à cette cure d'austérité. C'est...

le 08/11/2011 à 10:51
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Où est le courage du gouvernement ici? En organisant la récession, après avoir distribué l'argent aux plus riches? Ouvrez vos yeux plutôt que de vouloir poursuivre l'opposition. Ne seriez-vous pas un ami de la corée du nord ou de la syrie?

le 08/11/2011 à 16:16
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A 7 mois des élections c'est du courage,d'autres auraient plongés la tête dans le sable et nier l'évidence et ne rien faire.

à écrit le 08/11/2011 à 8:30
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oui 170 Milliards de surcout pour la fonction publique Française vs l'allemande !!!!! il est tant au bout de 30 ans d'incurie de cesser de pleurer sur ses petits privilèges et de remettre à plat l'admnistration nationale + régionale+locale que fai...

le 08/11/2011 à 9:22
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Mensonge honteux ! 170 milliards ! Vous oubliez les dépenses des Landers allemands ! Il y a 2 postes budgétaires en Allemagne : la fonction publique fédérale, et celle des Landers. La comptabilité française, elle, cumule les budgets, pas en Allemagne...

le 08/11/2011 à 10:21
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Mensonge ou pas il conviendrait de dégraisser le Mammouth (Etat, fonction publiques, territoriales et locales), division par deux des dépenses au plus haut niveau, suppression des avantages acquis...voila si monsieur Fillon veut etre vraiment courage...

à écrit le 08/11/2011 à 5:59
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"Travailler plus pour gagner moins"

à écrit le 07/11/2011 à 22:54
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Bonsoir, est-ce qu'en puisant des ressources dans le budget pub global on arriverait pas à réduire un chouilla le gouffre ? Peut-être que l'équipe de France de foot pourrait utiliser le matériel de la dernière coupe du monde? Peut-être devrait-on vér...

à écrit le 07/11/2011 à 17:54
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Il était temps que la France commence à vivre selon ses moyens. Espérons que la dictature de la fonction publique qui oppresse le peuple français puisse tomber rapidement. Une petite question en passant sur le "best of" de votre titre. Êtes-vous ent...

le 08/11/2011 à 10:55
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La dictature de la fonction publique, comme vous dites, n'est que le relais de celle du gouvernement. Comment croyez vous que le gouvernement pourrait faire appliquer ses myriades de circulaires et décrets sans fonction publique?

le 08/11/2011 à 13:54
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ben c'est pt'être ça la solution, moins de bureaucrates, moins de circulaires, plus de lisibilité!

le 08/11/2011 à 22:51
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Et moins de militaires et d?armements ; Au fait qui a gagné la guerre en Lybie : ben c?est la France avec ses Rafales et ses bombinettes ! Et qui va la payer la guerre : ben c?est le contribuable ! Et qui va se remplir les poches suite aux retombées ...

le 09/11/2011 à 2:53
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Bravo MIKADO ! Vous me semblez pétant de santé. Rassurez-vous, je ne suis pas dogmatique. Veuillez croire que j'apprécie le service des fonctionnaires. Simplement, je crois que trop, c?est comme pas assez. Je souhaite le juste équilibre pour la Fran...

à écrit le 07/11/2011 à 16:59
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Pour l'instant, la révision à la baisse d'ambitions françaises et de leurs dépenses disproportionnées par rapport aux ressources n'a interrogé personne. Or, il faudra bien se résoudre à adapter la représentation élue, les structures territoriales, le...

à écrit le 07/11/2011 à 16:07
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On peut toujours discuter des réformes, mais il est toujours plus facile d'être dans l'opposition qu'aux commandes surtout en période de crise. La critique n'a jamais été un programme de gouvernement.

à écrit le 07/11/2011 à 15:01
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il convient de lire l'article du monde diplomatique pour comprendre que la seulle volonté de nos dirigeants actuels est de réaliser la plus grosse supercherie et le plus gros hold up des peuples pour la libéralisation de l'ensemble des services publ...

le 07/11/2011 à 15:20
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Vous êtes sur de vos affirmations ? Le service publique Français coute 170 Milliards d?euros de plus que le service public Allemand.

le 07/11/2011 à 16:22
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Le service publique peut aussi gagner en productivité pour couter moins cher et rester efficace. Chaque ministre, chaque chef de cabinet, chaque fonctionnaire doit se demander comme demain je peux faire aussi bien, voir mieux, avec moins de moyen. Ce...

le 07/11/2011 à 17:12
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c'est la faute des elus locaux : par clientélisme , tout le monde veut sa poste, sa maternité ,son ecole primaire sa mairie , sa zone industrielle , son college : avec nos 36 000 communes c'est catastrophique , ça fait longtemps que nos voisins allem...

le 08/11/2011 à 13:57
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je pense pas que dégraisser les ecoles et ZI permettent de grosses economies coparés aux niches fiscales et à la multitude de bureaucrates payés grassement pour faire une tâche unique. Il suffit d'aller à un de leur rassemblement pour se rendre comp...

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