Le patronat fait une rentrée offensive sur la fiscalité et la compétitivité

L'université d'été du Medef ouvre pour trois jours ce mercredi avec en point d'orgue en début d'après-midi une intervention très attendue du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Le patronat espère renouer le dialogue avec le gouvernement sur le thème de la compétitivité alors que la croissance atone et la montée inexorable du chômage vont obliger François Hollande à sortir du bois.
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Créé en octobre 1998 sur les décombres de feu le CNPF, dans une réaction violente du patronat face à la volonté de la majorité de gauche d'alors, la dernière qui ait gouverné la France avant l'élection de François Hollande, d'imposer les 35 heures par la loi, le Medef fait sa rentrée aujourd'hui avec sa traditionnelle université d'été sur un thème évocateur et en apparence fédérateur : "Intégrer" (lire aussi l'article sur le programme ici). Pendant deux jours et demi, comme toujours sur le campus d'Hec à Jouy-en-Josas, les participants vont assister à nombre de débats aux intitulés toujours très ... créatifs, comme « Par delà l'en dedans et l'en dehors », « Figures de l'exil » ou bien « Avec ou sans âme ».

Une dizaine de ministres présents

Ce sera aussi et surtout l'occasion, comme souvent, mais surtout cette année, la première rentrée depuis le retour de la gauche au pouvoir après dix ans d'absence, de prendre le pouls de la situation politique, économique et sociale de la France, et la température des relations, assez fraiches, entre le patronat et le gouvernement. Pas moins de dix ministres seront présents ; dont Jean-Marc Ayrault en vedette américaine pour l'ouverture, une première pour un Premier ministre, mais aussi Michel Sapin, ministre du travail, Pierre Moscovici, celui de l'économie et des finances et même, en dernière minute, Arnaud Montebourg, le bouillant ministre en charge du redressement productif qui s'en était pris vivement en juillet à la famille Peugeot et qui interviendra vendredi en clôture.

La crise change la donne

Cette université d'été n'aura rien à voir avec l'ambiance de pugilat des premières années du Medef, lorsqu'Ernest-Antoine Seillière, son premier président élu, avait mené un rude combat contre Lionel Jospin (pourtant son ancien condisciple de l'Ena) et surtout contre les lois Aubry sur la réduction du temps de travail. Le patronat était alors en guerre ouverte contre le gouvernement, même si en réalité, la plupart des entreprises, surtout les plus grandes, négociaient en coulisses des accords de flexibilisation de l'emploi et des allégements de charges sociales en échange du passage aux 35 heures. Ce n'était pas il y a si longtemps et pourtant, le contraste avec cette période est saisissant. A l'époque, les patrons avaient un ami au gouvernement, en la personne de Dominique Strauss-Kahn. Le brillant ministre de l'économie, des finances et de l'industrie concentrait à lui seul dans un grand Bercy toutes les responsabilités aujourd'hui confiés à quatre ministres du gouvernement Ayrault : Pierre Moscovici (Economie et Finances), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Jérôme Cahuzac (Budget), Nicole Bricq (Commerce extérieur). A l'époque aussi, malgré les apparents désaccords idéologiques entre le patronat et la gauche, les belles performances de l'économie française, compétitive face à l'Allemagne, en excédent commercial et dopée par une croissance mondiale euphorique, arrondissaient les angles. Le patronat avait même accepté sans trop de mauvaise grâce un doublement de la surtaxation de l'impôt sur les sociétés décidé par le gouvernement Juppé pour permettre la qualification de la France pour l'euro.
En cette rentrée 2012, le paysage est radicalement différent. Entamant la dernière année de son deuxième (et selon les statuts actuels dernier) mandat, Laurence Parisot, la présidente du Medef, est dans une toute autre position que son prédécesseur de 1998 qui affichait ouvertement sa volonté de ferrailler avec Lionel Jospin, n'hésitant à pas à le faire huer lors d'assemblées générales à l'ambiance de meeting politique. Pour la présidente du Medef, qui a accordé hier un long entretien au « Monde », il est beaucoup plus difficile de trouver aujourd'hui une prise face à l'insaisissable François Hollande qui pour l'instant gère prudemment l'économie et habilement la situation politique : pas de combat idéologique comme celui des 35 heures à se mettre sous la dent, mais en revanche un climat de crise économique et sociale dans lequel le patronat est contraint de négocier, pied à pied, des avancées sur son grand sujet, celui de la compétitivité. Et donc à ne pas rompre le dialogue social dont Laurence Parisot s'est fait la championne.
C'est que la situation s'est complètement inversée par rapport à il y a quatorze ans : la France a perdu du terrain sur les marchés extérieurs, les entreprises notamment les plus grandes ont délocalisé à tout va pour tenter de conserver leurs marges dans la mondialisation. Et la croissance surtout, a disparu et ne semble pas prêt de revenir de sitôt, dans un environnement très inquiétant quant à l'avenir de la zone euro. La stagnation de l'activité depuis presque un an et l'effondrement des marges des entreprises françaises est la principale source d'inquiétude de la présidente du Medef qui attend de la venue d'une dizaine de ministres lors de l'université d'été un discours plus offensif et plus rassurant de la part du gouvernement.

Le patronat mal aimé

C'est que depuis la campagne électorale, le patronat a le sentiment d'être le mal aimé, le bouc émissaire de la crise, et craint de voir le fossé avec l'opinion se creuser alors que les plans de restructuration se multiplient depuis le printemps dans tous les secteurs : l'automobile, l'aérien, la sidérurgie, mais aussi la banque, les télécoms et désormais la grande distribution avec Carrefour. Alors que la gauche de la gauche pousse François Hollande à choisir une voie beaucoup plus radicale en légiférant sur les licenciements et les cessions d'usines, le Medef est dans une position délicate et attend du gouvernement des signes d'apaisement face à ce que beaucoup de patrons qualifient de climat anti-business. L'alourdissement de l'ISF, sans plafonnement, la taxation des hauts revenus supérieurs à 1 million d'euros à 75%, qui vise directement les chefs d'entreprise alimentent un vent de révolte au sein d'une frange du patronat qui voudrait bien en découdre avec le gouvernement, menace de quitter la France avec leurs comité exécutifs voire de délocaliser les sièges sociaux.

Encourager plutôt que décourager

C'est la raison pour laquelle Laurence Parisot a haussé le ton à la veille de l'Université d'été, mettant le gouvernement en garde contre ses projets fiscaux. Elle attend du gouvernement qu'il soit « dans l'ouverture plutôt que dans la défiance, dans l'attention plutôt que la suspicion, encourageant plutôt que décourageant ». Les mots qui seront prononcés par le Premier ministre ce mercredi seront scrutés à la loupe. En juillet, lors de la conférence sociale, le Medef avait failli claquer la porte parce que sous la pression de la CGT, Jean-Marc Ayrault n'avait pas voulu associer la flexibilité pour l'employeur à la négociation prévue sur la sécurisation de l'emploi à partir de cet automne et pour laquelle le gouvernement doit adresser aux partenaires sociaux un document d'orientation à la mi-septembre. Laurence Parisot attend un tout autre discours et prévient que le Medef ne participera à la négociation qu'à la condition que ses préoccupations soient entendues sur la question sensible des accords compétitivité-emploi. Ceux-ci ont selon Laurence Parisot permis à l'industrie automobile de surmonter la crise de 2008 mieux que cela n'a été le cas en France. Les derniers chiffres du chômage, catastrophiques, viennent plutôt renforcer la position du Medef alors que le gouvernement ne peut compter sur les seuls emplois aidés et les emplois d'avenir pour résoudre le problème.

Cassus belli fiscal

Mais le principal casus belli entre le patronat et la gauche reste le dossier fiscal. Laurence Parisot, consciente qu'une lourde facture arrive avec le budget 2013, historique, demande au gouvernement de faire deux fois plus de baisses de dépenses que de hausses d'impôts. Elle dénonce aussi la volonté du gouvernement d'aligner la fiscalité du travail et du capital qui limiterait l'accès aux capitaux. La taxation à 75% promise par François Hollande ne devra selon elle pas s'appliquer sur les cessions d'entreprise ou de parts d'entreprise. Deuxième cheval de bataille, le projet de supprimer ou de plafonner la déductibilité des intérêts d'emprunts contractés lors d'une acquisition qui selon le Medef pourrait mettre un coup d'arrêt au développement des entreprises notamment les ETI par croissance externe, et semble donc contradictoire avec la volonté de favoriser un Mittelstandt d'entreprises moyennes comme en Allemagne. Enfin, la présidente du Medef s'oppose farouchement à toute intégration des biens professionnels dans l'assiette de l'impôt sur la fortune, comme on en prête l'intention au gouvernement, qui serait selon elle un « hara-kiri » de l'économie française.

Le retour de la CSG sociale

Au-delà de ces sujets techniques, le vrai combat du Medef est bien celui de la compétitivité. Laurence Parisot pense avoir gagné des points pour convaincre le gouvernement de prendre en compte la question du coût du travail même si les modalités d'une baisse des charges restent encore nébuleuses. En attendant les conclusions de la commission confié à Louis Gallois sans doute en octobre, le Medef réitère sa proposition d'un système à « double hélice » permettant à la fois de baisser les charges des entreprises et des salariés en échange d'une hausse légère et de la TVA et de la CSG, avec comme alternative à la TVA, rejetée par la gauche, l'appel à la fiscalité écologique. Cette idée qui s'apparente à la « CSG sociale » défendue par certains économistes proches du gouvernement, comme Elie Cohen, Gilbert Cette ou Philippe Aghion, semble faire son chemin puisque Jean-Marc Ayrault comme Pierre Moscovici ont récemment reconnu qu'elle était au menu des négociations entre partenaires sociaux avec ambition d'aboutir avant le printemps 2013.

Des gages de bonne volonté

Désireuse de négocier et consciente que la période ne se prête pas à une relation conflictuelle dure avec le gouvernement, Laurence Parisot joue donc une partie délicate. Il lui faut à la fois mener le combat notamment fiscal contre les projets les plus à gauche de François Hollande tout en lui donnant des gages de bonne volonté pour l'amener à sortir du bois et à avancer sur les chantiers de réformes structurelles pour lesquels le Medef se bat depuis de longues années. La situation économique et budgétaire très difficile et la crise de l'euro pourrait obliger les deux parties à trouver un terrain d'entente. Ce n'est ni un flirt, ni une lune de miel, mais sans doute la conscience de part et d'autre que les enjeux pour le pays et l'ampleur des difficultés encore à venir plaident pour que chacun fasse un pas dans la direction de l'autre. En acceptant par exemple, ce qu'il avait refusé en juillet provoquant la colère des syndicats, un alignement des régimes complémentaires sur le décret permettant à certains salariés ayant commencé à travailler tôt de partir à 60 ans, le Medef a fait une partie du chemin. Les patrons escompte que ce geste aura pour contrepartie une plus grande écoute du gouvernement à ses inquiétudes sur la fiscalité et la compétitivité.

Commentaires 102
à écrit le 30/08/2012 à 12:40
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JM Ayrault préfère travailler avec les syndicats plutôt que les entreprises, normal, c'est sa force de frappe, ses troupes à son service. Peu importe qu'ils représentent moins de 10% de travailleurs (5% si on exclut les demi-portions du publics, 35h ...

à écrit le 30/08/2012 à 12:32
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pas facile de converger quand la gauche idéologique cultive la haine des entreprises, du monde du travail, de ceux qui font 70h/s dans des conditions de travail difficiles....de plus, ils sont en train d''augmenter les impôts, des charges, les mesure...

à écrit le 30/08/2012 à 10:57
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@KEVIN : l?Allemagne sera la première victime de la prochaine crise, les pseudos réformes Schroeder vont achever ce magnifique pays qui était un exemple jusque dans les années 80, quand les amis de Soros et de Lloyd Blankfein n'avaient pas encore per...

à écrit le 29/08/2012 à 23:04
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Idans un pays ou il est plus facile de divorcer que de se séparer d un employé , pourquoi dans une période de crise prendre le risque d employer ?? Autant ne pas accepter de faire plus de chantiers, de toute façon en faire plus ne rapporte que des en...

le 30/08/2012 à 0:43
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Mais, cela est déjà fait !!! ... Certains pays comme la Chine et le Japon etc ... Ont prété de l'argent à le France ... = Normal = l'occident, nous sommes un de leur meilleur client !!! ...

à écrit le 29/08/2012 à 18:00
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BOF : Vous avez raison, à leur yeux rien tant que bien ou mal, et quand leur chiffre d'affaire c'est jamais de leur faute, c'est la faute de leurs cadres qui se font enguirlandés et qui font la retombé de la colère du mal à l'aise de l'entreprise aux...

à écrit le 29/08/2012 à 13:58
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a aucun moment le monde patronal n'envisage d'avoir une part de responsabilité dans le manque de compétitivité des entreprises ,et pourtant....

le 29/08/2012 à 14:44
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Pour avoir ce type de réflexion vous ne connaissez pas le monde de l entreprise aussi quand on ne connaît pas soit soit on s informé soit Inde tait !

le 29/08/2012 à 15:31
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quel pretention ..... lili a totalement raison ...revoyez !!!

le 29/08/2012 à 15:31
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ben visisblement vous ne le conaissez pas non plus le monde de l'entreprise, jamais la faute des patrons hein ?? ils sont omniscient, jamais d'erreur. quand tout va bien c'est grâce à eux, quand ca va mal c'est pas de leur faute, mdr lol

le 29/08/2012 à 15:53
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c'est comme pour tout le monde ,il y a des patrons incompétants qui pleurent pour se faire aider . C'est vrai que faire bouger une entreprise ou tout le monde se jalouse et que l'employé motivé et compétant est obligé de partir pour qu'on reconnaisse...

le 29/08/2012 à 16:15
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@lili:votre méconnaissance du monde patronal est risible.toutes les entreprises du cac 40 sont extremement profitables et nous versent de généreux dividendes.la crise n'existe pas pour ceux qui se lèvent tot et retroussent leurs manches!

le 29/08/2012 à 17:32
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que de lieux communs , c'est risible.

le 29/08/2012 à 22:53
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pemmore, vous me faites rire vous avez envoyé un commentaire qui ne tiens pas debout, pour créer son entreprise il faut-être un commercial sans scrupule, on ne peut pas imaginer de créer une entreprise si à la base on à pas ce sens, il y à des gens q...

à écrit le 29/08/2012 à 13:04
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Heureusement Hollande et Ayrault sont en prise directe avec les patrons du CAC40 et quelques réseaux de PMI/PME: le Medef ne défend que les financiers et autres spéculateurs et non les vrais industriels,...

le 29/08/2012 à 13:50
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"les patrons du CAC40" quelle blague !! Juste quelques copains énarques de gauche qui ne sont même pas des créateurs d'entreprises mais des gestionnaires !!

à écrit le 29/08/2012 à 12:19
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toujours ces memes lamentations du medef:les entreprises sont étranglées:il suffit de regarder les résultats du cac40 ,soutien exclusif du medef,mdr!quant aux petites pme elles ne se sentent pas représentées par le medef,et pour elles,pas de marchés ...

le 29/08/2012 à 12:29
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@dédé +1

à écrit le 29/08/2012 à 12:08
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Rassurez-nous, le régime n'a pas l'intention de tuer les salariés au travail j'espère? On ne parle que maladies de stress, médicaments et suicides... Deux poids deux mesures: le goulag pour les salariés, la paresse pour les fonctionnaires.

à écrit le 29/08/2012 à 11:58
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Je fais partie de cette frange de patron qui veut se faire la gauche. Je viens de geler tous les emplois et virer les interimaires... La gauche veut jouer, elle va payer.... A tout ceux qui viendrait faire des remarques montez vos boites a bous apres...

le 29/08/2012 à 12:06
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je vous souhaite de ne jamais tomber malade entre les mains d'une infirmière cgt

le 29/08/2012 à 12:08
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@bob fait pas les choses à moitié revend là ! Petit joueur va !

le 29/08/2012 à 12:09
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Commentaire stupide !! si vous êtes chef d'entreprise, je suis la reine d'Angleterre....

le 29/08/2012 à 12:09
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@ bob : vous n'êtes pas le seul. J'ai gelé toutes mes décisions d'investissement dans le seul but de payer moins d'impôt, et je ferai tout pour payer moins d'impôt, quitte à moins travailler et prendre plus de loisirs. Et je connais beaucoup de peti...

le 29/08/2012 à 13:06
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@bob ."Je fais partie de cette frange de patron qui veut se faire la gauche" on comprend mieux pourquoi la désindustrialisation s'intensifie en France avec des patrons aussi incompétents et inconscients. C'est pas la gauche que vous allez vous faire,...

le 29/08/2012 à 13:58
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@bob et john galt Il est en tout cas une valeur de notre pays que vous foulez aux pieds c'est la démocratie. ne vous en déplaise les français ont voté et rejeté votre modèle: NS. Apparemment vous préfereriez plutôt les régimes dictatoriaux (n'est-ce ...

le 29/08/2012 à 14:14
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mdr , admiration pour le chili ..... ahahahah , qu'il aille monter sa societe la bas, et on en reparle .....

le 29/08/2012 à 14:25
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Si si mes cocos je suis bien chef d'entreprise, j'en ai cree et developper 3. Ce n'est pas un deni de democratie mais du militantisme liberal (un comme ces tares de syndicalistes quand ils sequestrent non?). Petit joueur? Non non, pourquoi les revend...

le 29/08/2012 à 14:32
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Quand on a jamais cree un seul emploi de sa vie on se la boucle car on est vraiment miserable....

le 29/08/2012 à 16:17
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@bob@tous La france tu l'aimes ou tu la quittes !

le 29/08/2012 à 16:29
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@bob@tous la défaite semble très dur à avaler pour notre pauvre patron... et oui y'en a pour 5 ans ;-)

le 29/08/2012 à 17:34
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5 ans mini... si l'ump est aussi doué que le PS pour se remettre en cause on va pas les revoir à l'élysée de sitôt....

à écrit le 29/08/2012 à 11:39
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Faut arrêter de penser les charges sociales comme une question de justice et d'éthique. La redistribution c'est une connerie de dire qu'en donnant de l'argent aux gens ils vont grimper socialement! J'ai 19ans je fais un stage dans une banque, un clie...

le 29/08/2012 à 12:11
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aucun rapport avec l'article, prenez une camomille, ça vous passera

le 29/08/2012 à 12:21
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JALOUX

le 29/08/2012 à 12:23
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Ça s'appelle la LIBERTÉ. Que vouliez-vous faire le mettre en pension à 7 ans afin qu'il apprenne le collectivisme. Démerdez-vous au lieu de vouloir que l'on vous attribue la propriété de quelqu'un d'autre. Elle est là la honte.

le 29/08/2012 à 13:41
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@Fab: fiscalité, compétitivité derrière tout ça il y a un débat de fond sur le rôle de l'état, l'impôt la redistribution. Je crois pas être jaloux ou contre la liberté, simplement les gens disent aux jeunes "la liberté ça se gagne" "travaillez gagn...

le 29/08/2012 à 13:56
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Il consomme ses 50 000 ?, parfait, elle est là la redistribution !

le 29/08/2012 à 14:40
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@Jarod: redistribution non-démocratique, la vraie redistribution serait faite par l'état augmentant les droits de succession, je ne suis pas pour l'impot mais celui là si.

le 29/08/2012 à 15:11
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@What A Shame: Vous n'avez pas encore d'enfants , transmettre est aussi une liberté. Sinon pourquoi vis t on ? Attention de ne pas confondre les rentiers avec une entreprise familiale. Il n'y a pas de bon impôt, cela n'existe pas. Il faut s'accommode...

le 29/08/2012 à 17:11
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On peut transmettre des valeurs mais l'argent je n'en vois pas l'intérêt. Au nom de quoi en fait? Des liens du sang? Dans ce cas tu peux remonter loin et dire "mon arrière arrièer arrière grand père était milliardaire je dois donc l'être aussi

le 30/08/2012 à 9:00
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@What a shame: L argent est le reflet de la valeur. Un bien vendu représente de l argent. Mais je suis d accord sur le fond beaucoup trop d héritiers qui n ont aucune ambition et revendent sans scrupule pour ne s intéresser qu a la rente, là ou le...

à écrit le 29/08/2012 à 11:30
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On parle bien d'un suicide national organisé par les dirigeants de l'Etat. Quoi la population n'a pas le droit de consommer, sommes-nous sous Staline ou sous Brejnev? La comptabilité publique est claire et le bilan économique encore pire, nous en som...

le 29/08/2012 à 15:52
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@jules très drôle continuez, c'est bidonnant comme com'

à écrit le 29/08/2012 à 11:22
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Le MEDEF fait une rentrée offensive contre La FRANCE, les Français, l'économie Française, ils veulent imposer une régression sociale afin qu'ils continuent à se gaver outrageusement. Ils refusent d'admettre qu'ils les responsables du chaos dans leque...

le 29/08/2012 à 11:33
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curieux de voir quelqu'un attribuer au libéralisme une situation parfaitement socialiste, les énarques patrons du medef étant de parfaits représentants socialistes (ENA)

le 29/08/2012 à 11:43
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D'après vous nos entreprises sont incapable de gagner le moindre centime a l'étranger ,vous devez être mal informé. Total c'est plus de 90% duCA a l'étranger ,ainsi que Bolloré ,regardez Vallourec ,Michelin ,la plus part des entreprises du CAC 40 réa...

le 29/08/2012 à 11:58
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Nous avons une situation à clarifier: mis à part la Corée du Nord et Cuba, dont on sait les souffrances de la population et ce qui nous amène à nous méfier du monde politique sans contre pouvoir de la part de la société, c'est qu'aucun pays au monde ...

le 29/08/2012 à 14:26
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AH, parce qu'on est sous un régime socialiste! Depuis quand le PS fait du social! Arrétez de vous mentir à vous même, tous ce qui vous intéresse c'est d'être riche, quitte à écraser ceux que vous considéré comme "le bas peuple" ou ceux qui se dressen...

le 29/08/2012 à 14:55
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Du baratin bas de gamme Monsieur. Vous parlez de partage alors que la situation même que nous vivons aujourd hui n est rien de plus qu un "partage" des richesses/ressources entre l Occident et le reste du monde...Mais ce qui intéresse le français c e...

le 29/08/2012 à 17:09
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@Bla bla. Vous êtes complétement hors sujet par rapport à ce que je dis! Je ne parlais évidemment pas d'un partage franco-francais (sinon je ne dirai pas que "le monde irai mieux" mais pour ça faut lire le texte jusqu'au bout)! D'ailleurs vous confir...

à écrit le 29/08/2012 à 10:24
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Il n'y a pas de philanthropie là dedans mais une seule chose en ligne de mire : comment permettre aux patrons de se gaver encore plus sous couvert de ''création d'emploi''...

le 29/08/2012 à 10:35
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décidément, les communistes n'ont pas tous disparu ...

le 29/08/2012 à 10:51
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john le provocateur habituel de ces commentaires qui sait tout sur tout. décidément john la démocratie ne vous conviens pas, seul vos idées sont géniales. ce qu'il y a d'admirable en europe c'est que les admirateurs béa du communisme sont aussi peu n...

le 29/08/2012 à 11:12
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@ RPR :la seule différence, c'est que le libéralisme ça marche, et que le socialisme, ça ne marche pas, voilà pourquoi l'europe se casse la gueule ... Je n'expose pas des idées, mais des faits et des raisonnements logiques. si vous sortiez de vous...

le 29/08/2012 à 11:21
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et pourtant la france avec un taux de redistribution record de l'argent est un pays communiste depuis longtemps d'apres les criteres de VGE

le 29/08/2012 à 11:41
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@john, toujours le même manque de finesse et de suffisance dans vos propos. le libéralisme cela marche aussi bien que le socialisme, utilisez votre raison, mais cela n'est pas l'apanage des libéraux (et non ils seraient socialistes) vous êtes pitoyab...

le 29/08/2012 à 11:57
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@ RPR : je suis pitoyable c'est vrai. Contrairement à vous, je regarde la réalité et les faits en face. Et tiens, mais quoi ?? qu'est-ce que je vois ??? l'URSS etle bloc de l'est s'est effondrée ??? les coréens du nord et cuba sont des dictatures ave...

le 29/08/2012 à 14:01
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@john galt +1000

le 29/08/2012 à 14:18
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vous parlez de pays sous dictact communiste ....vous vous emportez john

le 29/08/2012 à 14:32
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@hades: C'est le communisme qui conduit au totalitarisme.

le 29/08/2012 à 14:35
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John galt vous avez mille fois raisons.. Ces neuneux confondent le socialisme qui reigne en france depuis 30ans avec un liberalisme qu'ils n'ont jamais vu et qui a fait la richesse de tous les autres. Reveiller vous les mec tony blair etait a droite...

à écrit le 29/08/2012 à 10:07
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Le medef ne représente que les patrons salariés du cac 40; cad des pantouflard énarques mis en place par les différents gouvernements et qui ne s'intéressent qu'à la taxe de 75 % car elle les concerne directement. en tant que managers de groupes inte...

le 29/08/2012 à 11:03
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En parlant des PDG du CAC40 il apparait que vous avez ciblé les véritables ennemis des PME. Par les patrons des PME continuent a vitupéré contre les 35H et les taxes et ils demandent à réduire le pouvoir d'achat de leurs clients (? ? ? ) comprenne qu...

à écrit le 29/08/2012 à 9:51
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Mme.Parisot a raison,le traitement indigne du patronat, par le clan hollandais, va encourager la dimunition des investissements ainsi que les délocalisations,donc faire perdre des emplois !

le 29/08/2012 à 11:18
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C'est l'évidence même! Il faut avoir fait l'ENA pour ne pas le comprendre!

à écrit le 29/08/2012 à 9:27
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Là, on est arrivé au bout du tunnel. Soit de droite soit de gauche, l'on s'aperçoit enfin que ceux qui créent des emplois ce sont les entreprises, encore plus les PME et TPE que celles du CAC 40. L'on s'aperçoit que si on continue à taxer les individ...

le 29/08/2012 à 9:42
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Tout a fait d'accord mais vous avez une minorite dans la majorite de gauche qui bloquent toutes reformes...Il ne faut pas s'etonner qu'il y a que 5% de syndiques en France.

le 29/08/2012 à 9:46
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Exact! Les entrepreneurs quittent la France, les investisseurs quittent la France....avec l'aide du gouvernement et ses lois fiscales suicidaires, le tout avec une certaine indifférence générale. Que nous restera-t-il après le passage socialiste? Une...

le 29/08/2012 à 9:57
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le problème c'est que le medef est une officine de lobbying des grandes entreprises et est très éloigné des préoccupations des PME/PMI, ne parlons pas des créateurs d'entreprise qui n'ont pas leur place au sein du medef. malgré sont changement de nom...

le 29/08/2012 à 11:08
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Oui, ces gens de l?élite nationale qui fréquentent les mêmes cercles et qui managent sans risque des entreprises dont on leur fait cadeau par morceau en stock option, ou qui gèrent sans risque également et avec toujours plus d'avantages un ministère ...

à écrit le 29/08/2012 à 9:18
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J'ai été déçu par le manque d'offensive de la patronne du MEDEF lors de la campagne électorale où tant de choses avaient à être dites concernant les PME ! Espérons qu'elle saura rattraper le temps perdu. Il y en a ras le bol de parler des patrons du ...

le 29/08/2012 à 10:01
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Le medef, c'est le CAC40, alors que les PME c'est kla CGPME. Si la CGPME évinçait le MEDEF, peut-être alors que celà évolurait.

à écrit le 29/08/2012 à 9:04
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Le Medef qui d'un cote est contre une taxe tobin et un controle sur les bonus extravageants et les dividendes verses qui grevent les entreprises d'une part de leur benefice pour investire dans l'innovation,augmentation de salaire etcetc et de l'autre...

le 29/08/2012 à 9:54
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bien vu, le jour ou les patrons salariés encartés au medef augmenteront leurs employés aussi généreusement qu'ils s'augmentent eux même, le discour de mme parisot aura plus de poids.

à écrit le 29/08/2012 à 9:02
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Aller voir les grands patrons, ces salariés de luxe, n'a aucun intérêt, ce sont les petits patrons et les entrepreneurs qui créent les emplois dans ce pays. Des dirigeants de start-ups quittent la France dans l'indifférence générale, mais il suffit q...

à écrit le 29/08/2012 à 8:56
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Il faut mettre en place une "fiscalité écologique et sociale".Autrement dit,une taxe sur l'énergie pour financer les retraites.

à écrit le 29/08/2012 à 8:42
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Le problème de la fiscalité telle qu'elle est mise en place dans le Monde aujourd'hui n'est pas à poser en termes quantitatifs mais qualitatifs. Premier problème dont tout le monde est conscient c'est qu'elle est très lourde pour les petites entrepri...

le 29/08/2012 à 9:29
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Comme d'habitude, il y a le présupposé que notre magnifique modèle social est parfait, et que faire peser un maximum de taxes et charges sur les salaires est une idée brillante ... Bizarrement, presque personne ne nous suit là dedans, mais évidemment...

le 29/08/2012 à 9:49
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Si tu veux je pense que les modèles sociaux sont largement faussés par l'évasion fiscale, pas que le notre d'ailleurs, mais c'est logique je pense tant que les états se font concurrence ils ne peuvent pas imposer les grandes sociétés et les grandes f...

le 29/08/2012 à 9:52
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@claude34, notre modèle social ne doit être si mauvais que cela, car il y a quantité de thuriféraire du libéralisme et d'expatriés nous expliquant les avantages faramineux des pays anglo-saxon qui viennent très curieusement en france dès qu'il s'agit...

le 29/08/2012 à 10:05
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@ RPR : arrêtez avec ce cliché idiot comme quoi les riches quittent la Frane pour ne pas payer d'impots et y reviennent pour se faire soigner et y éduquer leurs enfants !!! C'est parfaitement faux, on se fait très bien soigner dans tous les pays d...

le 29/08/2012 à 10:44
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Faux, beaucoup de pays en Europe avaient un système social équivalent à celui de la France. Il a reculé, en France aussi, sous les coups des droites libérales. Pour l'instant, les libéraux ont le vent en poupe, pas sûr que lorsqu'il y aura quelques ...

le 29/08/2012 à 10:48
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@john, arretez vos clichés idiots sur la france n'interresse personne. je me fiche que nous soyons copié ou non, je constate simplement que parmis les expatriés français, une quantité importante partage sans réserve votre admiration pour un modèle di...

le 29/08/2012 à 11:14
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@ JB 38 : mais arrêtez doncd'affirmer des choses fausses : le libéralisme a disparu d'europe avec john major en 1996. les droites libérales, c'est un oximore, c'est contradictoire. Les libéraux ont le vent en poupe ???? savez vous ce que c'est que le...

le 29/08/2012 à 11:22
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@ RPR : de quel cliché parlez vous ??? utilisez votre raison : on dit que le monde entier envie notre modèle social, pourquoi donc personne le le copie alors ? Si les expatriés français pensent que le libéralisme c'est meixu, c'est qu'ils ont ouvert ...

le 29/08/2012 à 11:46
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mais oui john vous avez toujours raison sur tout. d'ailleur votre langage ne s'améliore pas toujours aussi véhément, la politsse ne va pas vous étouffer. @modérateur : j'ai eu bien des posts "modérés cad supprimés" pour bien moins que les propos parf...

le 29/08/2012 à 12:00
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@ RPR : c'est curieux, il suffit que je dise une évidence, parfaitement vérifiable, comme par exemple le ciel est bleu, pour que vous me ressortiez que j'ai raison sur tout ??? La suite de votre post est typique de tout bon socialiste : la vérité,...

le 29/08/2012 à 12:02
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@ RPR : je remarque enfin que comme tout bon socialiste, vous n'accpetez pas le débats ni les faits, et que vosu vous réfugiez dans l'insulte et l'interdictino de la contradiction... Vous êes pathétiques comme les idées que vous représentez... et qu...

le 29/08/2012 à 13:27
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@john, vous êtes toujours aussi prétentieux. moi socialiste, hahaha, autour de moi les gens en sont encore tout hilare de votre commentaire. c'est curieux il y a sur cette espace de liberté que nous offre la tribune beaucoup d'échange entre de nombre...

le 29/08/2012 à 13:51
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@john galt habitant a proximité de la GB Normandie pour ne rien vous cachez j'ai eu l'occasion de cotoyer des britanniques qui venaient s'installer en France. je leur ai forcément poser la question du pourquoi il venat s'installer dans l'affreux pays...

le 29/08/2012 à 14:11
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@john galt: j'interviens dans votre débat juste pour préciser que je ne comprends pas comment la France pourrait aller mieux sans faire de social!? Et je me demande aussi comment vous pouvez affirmer que c'est le socialisme qui à coulé la France!? No...

le 29/08/2012 à 14:16
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@RPR réclamer la suppression des posts de @john_galt qui tient des propos tout a fait correct mais qui n'est pas d'accord avec vous est hallucinant, vraiment vous faite peur !

le 29/08/2012 à 14:28
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@gabuzo, j'ai été membre et élu local RPR sans me reconnaitre dans ce que l'ump est devenu : un parti ou les sectaires fanatiques de l'ultralibéralisme on pris le pouvoir. mon modèle est effectivement le Général, on peut discuter et diverger sur l'ap...

le 29/08/2012 à 14:41
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@jarod, je ne demande pas de supprimer les post de john galt, en revanche je m'interroge sur le fait que les insultes dans ces posts ne fassent pas l'objet de modération, comme cela a été le cas pour certain de mes posts. en clair je demande une simp...

le 29/08/2012 à 15:36
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dis donc, ! c'est un debat qui passionne !

le 29/08/2012 à 16:35
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@hades, c'est un débat dont le sujet caché est : ou mets-on le curseur de l'égoïsme ? se sera un débat infinis entre les tenants de l'égoïsme pur (Tout Pour Ma Geule) et ceux qui pensent que un peu d'empathie et de partage ne ruinera personne et perm...

le 29/08/2012 à 17:18
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Débat entre les utopistes et les pragmatiques, entre les nihilistes et les réalistes.

à écrit le 29/08/2012 à 8:30
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On négocie, on négocie mais on ne gouverne pas. On a passé presque un an à débattre pendant la campagne présidentielle. Va t on débattre encore 1 an avant d'agir?

le 29/08/2012 à 9:10
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Non, 5 ans...

le 29/08/2012 à 10:02
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Cà fait déjà 30 ans qu'aucune réforme structurelle n'a pas eu lieu, on est pas à 5 ou 10 ans près

le 29/08/2012 à 14:20
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Oui, ils agiront en 2017 pour protester contre les mesures du gouvernement du nouveau président de droite...

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