
Trois instituts économiques européens appellent à retarder ou étaler les mesures de restrictions budgétaires adoptées dans la zone euro afin de stimuler la croissance, dans le respect des traités européens. L'observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), l'allemand IMK et le danois ECLM ont remis mercredi à la Commission européenne un rapport faisant un diagnostic de la situation dans la zone euro et présentant différents scénarios d'assainissement budgétaire.
L'IAGS (independant Annual Growth Report), baptisé ainsi en référence aux rapports annuels de la Commission européenne est une "tentative de fournir une vision indépendante de celle de la Commission", explique le président de l'OFCE, Philippe Weil. "Les économies européennes décident de mener des politiques de contraction budgétaire alors qu'elles sont déjà dans une situation conjoncturelle dégradée et ces politiques ne font que renforcer la dégradation de leur activité", estimte pour sa part l'un des coauteurs du rapport Jérôme Creel.
L'austérité, une politique contreproductive
"L'austérité produit une croissance encore plus faible et elle va même ralentir la capacité des Européens à réduire leurs déficits et leur dette publique: c'est une politique qui est complètement contreproductive" affirmet-il, expliquant que le ralentissement de la croissance induit est plus marqué encore en période de récession. Le fait que ces politiques restrictives soient synchronisées restreint le commerce entre les pays de la zone euro et "chacun produit un peu plus de récession chez son voisin", a-t-il ajouté. "Nous sommes dans une situation d'urgence" et il n'est pas question donc de changer les traités européens, souligne l'économiste.
Les alternatives proposées par les trois instituts entrent donc dans le cadre des principales exigences européennes: objectif de déficit budgétaire de 3% du produit intérieur brut (PIB) avec un ajustement minimum de 0,5 point de PIB par an du déficit structurel, c'est-à-dire corrigé des effets conjoncturels, et dette de 60% d'ici 2032. "L'horizon temporel c'est 20 années", insistent les économistes de l'OFCE. Le rapport suggère par exemple de commencer l'ajustement budgétaire par exemple concernant la France seulement en 2016, alors que ce pays s'est engagé à réduire son déficit public à 3% du PIB fin 2013. La France pourrait ainsi "engranger de la croissance" et "réduire sa dette car le ratio dette sur PIB diminuerait", a-t-il ajouté. Dans ce ratio, "on a tendance à oublier le dénominateur", c'est-à-dire le PIB, résume pour sa part M. Weil. Le rapport devrait être remis aussi au ministère français de l'Economie, précise l'OFCE.
C'est précisément sa génération et son camp politique qui a sacrifié sans cesse l'avenir pour le présent et voue un culte à l'endettement
Double folie ! Car aucune monnaie unique ne peut survivre si elle est plaquée sur des économies aux fondamentaux, par exemple la productivité, si différents. Toutes les unions monétaires dans l?histoire ont provoqué une concentration de l?emploi dans les zones les plus productives et le déclin des plus fragiles. Dix ans après son lancement, la zone euro ne déroge pas à la règle.
Les travailleurs grecs vont-ils déménager en Allemagne pour suivre les emplois qui s?y concentrent ? Non bien sûr.
Les Allemands vont-ils transférer une part importante de leur PIB en aide directe à la Grèce, comme ils l?ont fait pour leurs frères de l?Est lors de la réunification ? Pas davantage?
Aucune union monétaire ne peut perdurer sans un fédéralisme de transfert financier massif. En conséquence, la Grèce sortira très bientôt de la zone euro, puis le Portugal, puis l?Espagne, l?Irlande, et enfin l?Italie et la France.
Aucun chef d?Etat ne veut reconnaître devant l?histoire l?échec d?une chimère, l?euro, qu?ils assimilent à tort par une méthode Coué suicidaire à l?Europe. Alors, chacun veut rejeter la faute sur l?autre.
http://www.debout-la-republique.fr/article/nicolas-dupont-aignan-berlin
activité portuaire doit en patire ainsi que l' entreprise de fret maritime maersck..ils défendent leurs intérèts à raison .Quand aux ultra libéralistes leur dogme étaient surtout fondés sur l' endettement comme le pronait en son
temps " NS". Les Français ont eu le bon sens d' épargner...ouf
On s'en fout de savoir ce qu'est le libéralisme, l'ultra-libéralisme-le néo-libéralisme. Il suffit de voir à quoi il mène. Corruption, déni de démocratie. Aucun économiste, même parmi les néo-libéraux, n'a jamais prôné une baisse infinie des impôts. Les pays sans un Etat fort ne sont que chaos, injustice, pauvreté et c'est là où nous emmène le (les) libéralismes.
réclament à Merkel de lacher du leste dans sa consommation intérieure, les Us qui veulent une revalorisation du Yuan) tout est dans la composition à moins d' être sur une île dorée....
C bien de s'improviser "professeur",c mieux quand vous etudiez un minimum le sujet,histoire de ne passer pour le rigolo de service
Le liberalisme c l'endettement,transfert de l'endettement prive sur le public,comme on a put le voir entre autre avec la crise des subprimes,credit revovlving donne a n'importe qui etcetc.
Vous avez de plus en plus de mal a etre credible.Travaillez un peu mieux vos prochains sujets,john;)
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les riches sont de plus en plus riches.....et ne connaissent pas de crise
Jeff, rappelez moins quel pays et quelle idéologie se sont effondrées en 1989 ? Aristote disait : " la vérité ne contredit pas une définition vraie". Il me semble que la réalité a confirmé, partout et toujours la philosophie libérale, et infirmé l'idéologie socialiste. Connaissez vous les faits au moins ? c'est vous qui êtes dans l'erreur ...
Entre le communisme et le libéralisme, je crois qu'il existe un juste mileu qui permettrait l'enrichissement raisonné de tous et non pas de quelques uns. Comme toujours, tout est une question de curseur. Masi arrêtrez votre propagande à deux balles qui ne repose sur aucun fait historique objectif.
Mon idée de la liberté en matière d'économie et de l'endroit ou je mets le curseur ?
Par exemple que le cours des marchés des matières premières correspondent à l'offre réélle et la demande réelle. Est-ce la cas ? Quand un stock (blé, pétrole ou autre) passe virtuellement 20 fois de mains en mains et que les cours augmentent de manière artificielle (sans connection entre l'offre et la demande réelles) ça vous parait libérale ou libertaire ? C'est de la philosophie ou de l'idéologie ? Est-ce sain économiquement que de la valeur se créer de manière fictive (sans valeur ajoutée réelle apportée)?
Les parasis fiscaux, c'est la liberté ? des exemples y'en a des tonnes. Je ne sais pas qui vous êtes et qui vous paie mais arrêtez votre propagande à deux balles svp parce que sur ce forum les internautes sont plus informés que vous ne le pensez.
Sur les autres points, vous confondez tout et il faudrait des lignes et des lignes pour vous le démontrer.
En vérité, un Etat qui prétend régler ses problèmes de dettes en 3 ans ment à son peuple. Celui qui propose un effort continue à toute une génération pour redresser son pays dis la vérité.