
L'embellie de l'économie espagnole, ce n'est pas pour tout de suite. Le pays continue d'afficher un Produit Intérieur Brut (PIB) en recul : il devrait être de -0,4% au troisième trimestre, ce que vient d'annoncer la Banque d'Espagne dans son bulletin économique mensuel : "L'information conjoncturelle disponible, encore incomplète, indique que le PIB a reculé jusqu'à un taux intertrimestriel de 0,4%, similaire à celui observé au deuxième trimestre".
Un budget 2013 de rigueur
La péninsule ibérique subit la récession depuis la fin de l'année dernière et son gouvernement défend actuellement un budget 2013 rude devant les députés. L'objectif est de parvenir coûte que coûte à une réduction des déficits et de récupérer 1520 milliards d'euros d'ici deux ans. Cristobal Montoro, le ministre du Budget, a défendu ce projet de loi en le présentant comme celui qui "met en oeuvre les moyens pour contribuer à ce que l'année 2013 soit la dernière de récession économique".
Provoquant la colère de l'opposition en affirmant qu'il s'agissait du "budget le plus social de l'histoire de la démocratie espagnole", le ministre a ajouté qu'il visait à "combattre la crise, répondre à un contexte économique difficile, de récession". Cristobal Montoro a par ailleurs annoncé que l'objectif de déficit de l'Etat central pour 2012, à 4,5% du produit intérieur brut (PIB), était en passe d'être atteint. Le gouvernement espagnol table sur une baisse de croissance de 1,5% en 2012 puis de 0,5% en 2013.
Vu le dumping social partiqué par le gouvernement espagnol actuellement, je me demande si c'est bien le moment,
"L'Airbus A400M Atlas3 est un avion de transport militaire polyvalent conçu par Airbus et qui devrait entrer en service entre 2012 et 2014. Il est pour l'instant commandé à 174 exemplaires par huit pays différents : Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Turquie, Belgique, Luxembourg et Malaisie".
Berlusconi, qui n'avait pas toujours tord, avait refusé, au gran dépit de la "deutsche Rüstungsindustrie (encore eux)", d'en commander
une baisse de croissance serait de passer de +3% à +1% comme en Allemagne;
ici on parle d'un approfondissement de la récession