
Demain mardi 22 janvier, le Conseil d'orientation des retraites doit, comme prévu, adopter son douzième rapport qui dresse un état des lieux global du système de retraite français. Il ne s'agit pas, comme dans le 11e rapport publié en décembre 2012 de se limiter au besoin de financement des régimes (estimés par le COR à plus de 22 milliards d'euros à l'horizon 2020), mais plutôt de présenter quelques pistes qui pourraient conduire à améliorer l'équité du système. Une grande concertation sur l'avenir des retraites débutera au printemps avec, notamment, le gouvernement et les partenaires sociaux. Les conclusions du COR serviront de base de travail. On trouvera ci-dessous la synthèse - certes un peu longue - du dernier rapport du COR de 150 pages... Plutôt que de le résumer, "La Tribune" a chosi de publier l'intégralité de cette synthèse afin que chacun puisse se faire, au mieux, son idée.
L'organisme y formule quelques pistes pour réformer le mode de calcul des pensions, les annuités à prendre en compte, le sort des polypensionnés, etc.
Les caractéristiques du système de retraite français
Le système de retraite français légalement obligatoire, fruit de l'histoire sociale, se caractérise par une multiplicité de régimes de base et la généralisation de régimes complémentaires, structurés en fonction de critères d'appartenance socioprofessionnelle et financés en répartition. Des dispositifs facultatifs d'épargne retraite individuelle ou collective en capitalisation, destinés à compléter la retraite en répartition et non à s'y substituer, viennent le compléter. Les conditions d'ouverture des droits à retraite, les règles d'acquisition et de valorisation de ces droits ainsi que les paramètres de calcul des pensions diffèrent entre les régimes, malgré un mouvement de convergence qui accompagne l'allongement de la durée d'assurance requise pour le taux plein en fonction des gains d'espérance de vie à 60 ans et le relèvement des âges légaux de la retraite (à terme, 62 ans pour l'âge d'ouverture des droits et 67 ans pour l'âge d'annulation de la décote).
Excepté pour les professionnels libéraux, les pensions de base se calculent en annuités, en référence à une durée d'assurance, et sont le produit de trois termes : le taux de liquidation, le salaire de référence et le coefficient de proratisation, qui rapporte la durée d'assurance validée dans le régime à la durée d'assurance requise pour le taux plein fixée par génération (166 trimestres pour celle née en 1956). Les pensions complémentaires se calculent en points, en référence aux cotisations versées.
Outre les droits propres acquis en contrepartie d'une activité professionnelle, des droits à retraite sont attribués au titre de la solidarité ou, en contrepartie du versement de cotisations, pour tenir compte de situations spécifiques : départs précoces à taux plein (carrières longues, invalidité, pénibilité, handicap, catégories actives), minima de pension (minimum contributif dans le privé, minimum garanti dans la fonction publique) auxquels on peut ajouter le minimum vieillesse (allocation de solidarité aux personnes âgées) qui est hors du système de retraite stricto sensu, périodes assimilées liées à des périodes d'inactivité (chômage, maladie, maternité...), possibilités de surcotisation (travail à temps partiel) ou de cotisations volontaires (périodes d'études supérieures), droits familiaux - majoration de durée d'assurance, assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF), majoration de pension pour trois enfants et plus- et pension de réversion pour les personnes veuves.
La pension moyenne atteint 1.216 euros par mois
Globalement, le montant moyen de la pension de droit propre (hors réversion et hors majoration pour trois enfants et plus) s'élève à 1 216 ? par mois fin 2010. Il progresse d'année en année plus vite que l'inflation, sous l'effet du renouvellement des générations (effet noria). Les disparités de pension entre retraités sont relativement importantes, entre les hommes (1 552 ?) et les femmes (899 ?) et selon le statut d'activité antérieur. Le niveau de vie moyen des retraités a fortement progressé depuis les années 1970 et est aujourd'hui proche de celui des actifs (environ 2 000 ? par mois et par unité de consommation). Il en est de même pour le taux de pauvreté (10,2 % en 2010 pour les retraités comme pour les actifs). Le taux d'emploi des 55-64 ans a augmenté d'environ 10 points depuis 2000 et a, jusqu'à maintenant, plutôt bien résisté à la crise.
En 2011, le taux d'emploi des 55-59 ans était de 64 % ; celui des 60-64 ans de 18,9 %. Si les 55-64 ans ont un taux de chômage plus faible que celui des jeunes, ils peinent cependant à en sortir: seulement un sur dix s'étant déclaré au chômage en 2010 a retrouvé un emploi en 2011, contre plus d'un tiers des 30-49 ans. Si des progrès ont été réalisés, suite aux différentes politiques menées ces dernières années, consistant à réduire les préretraites, à encourager la poursuite de l'activité et à décaler les âges de départ à la retraite, la question des transitions vers la retraite et des périodes de non-emploi précédant la retraite reste donc posée, avec la persistance d'un écart significatif entre l'âge de cessation d'activité et l'âge de liquidation de la retraite. Un bilan d'ensemble des mesures prises serait souhaitable. Enfin, la situation financière des régimes de retraite et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) est affectée par la crise économique. La dégradation intervient alors que les régimes sont structurellement déficitaires, en lien avec l'arrivée à l'âge de la retraite des générations nombreuses du baby boom et l'allongement de l'espérance de vie à 60 ans. En 2011, les besoins de financement du système de retraite s'élevaient à 14 milliards d'euros :
- 7,9 milliards d'euros pour les régimes de base (dont 6 milliards d'euros pour la CNAV),
- 3,4 milliards d'euros pour le FSV et 2,6 milliards d'euros pour les régimes complémentaires légalement obligatoires.
D'importants transferts entre régimes
De nombreux régimes spéciaux bénéficient d'une subvention ou contribution d'équilibre, tel le régime de la fonction publique de l'État, dont le taux de
cotisation d'équilibre à la charge de l'Etat pour les pensions civiles est passé de 58,5 % à 65,4 % entre 2009 et 2011. Même s'ils sont neutres pour le solde financier global du système de retraite, on rappellera que d'importants transferts de compensation ont lieu entre régimes de base, pour neutraliser les écarts résultant notamment de leurs différences de situation démographique (voir le dixième rapport du COR qui étudie différentes pistes d'évolution possibles). Avec la création du FSV en 1993, c'est au sein de la branche vieillesse qu'a été poussée le plus loin la logique de partage des financements (cotisations sociales, impôts et taxes, transferts). Reste que la question de l'enveloppe financière à allouer aux dispositifs de
solidarité et la clarification de leur financement, qui ne passe pas toujours par le FSV, reste entière.
L'adéquation du système de retraite français à ses objectifs
Il convient de s'interroger sur l'adéquation du système de retraite aux objectifs qui lui sont assignés par la loi : maintien d'un niveau de vie satisfaisant des retraités, lisibilité, transparence, équité intergénérationnelle, solidarité intragénérationnelle, pérennité financière, progression du taux d'emploi des personnes de plus de 55 ans et réduction des écarts de pension entre les hommes et les femmes. La question renvoie ainsi à celle du pilotage du
système, c'est-à-dire la modification au fil du temps des paramètres de retraite, permettant d'atteindre ces objectifs. Or les modalités du pilotage institutionnel, avec les modalités d'implication des partenaires sociaux, la définition d'un horizon - qui pourrait se décaler au fil du temps -, l'articulation entre régimes de base et régimes complémentaires, et la définition d'indicateurs de suivi sur lesquels le COR poursuit ses travaux, nécessiteraient d'être précisées et stabilisées.
L'objectif de pérennité financière
L'objectif de pérennité financière constitue une condition de survie du système plus qu'une finalité en soi : le système de retraite doit être en mesure de verser des pensions aux retraités actuels et futurs. Selon le onzième rapport du COR, dans les scénarios les plus favorables, le retour à l'équilibre ne pourrait être atteint, à législation constante, que vers les années 2040, et le système de retraite en 2060 pourrait être excédentaire de 1,7 point de PIB ou déficitaire de 2,9 points de PIB selon les différentes perspectives de croissance étudiées. Des calculs conduits depuis indiquent que le cumul des besoins de financement représenterait entre 15,0 % et 51,4 % du PIB en 2040 - mais avec, en cumulé, un excédent en 2060 dans l'hypothèse la plus favorable - et que la hausse des prélèvements permettant d'assurer
l'équilibre en moyenne sur 2012-2040 varierait de 0,4 à 0,7 point de PIB. Les conditions de l'équilibre d'un système de retraite par répartition s'expriment habituellement au travers de trois grands leviers : taux de prélèvement finançant les retraites, âge effectif moyen de départ à la retraite et rapport de la pension moyenne au revenu d'activité moyen. Cependant, ces leviers ne peuvent pas être directement actionnés et déterminés par la législation. Il faut en pratique agir sur les paramètres des régimes de retraite, le débat étant ouvert sur les modalités de ces ajustements : automatiques - selon une règle de calcul fixée à l'avance - ou discrétionnaires - en choisissant au fil du temps les évolutions des valeurs des paramètres.
L'équité entre générations
L'objectif de pérennité financière est lié à l'objectif d'équité entre les générations, ne serait ce que parce que les ajustements des paramètres ont en général des impacts différenciés selon les générations. Plutôt que de mobiliser des indicateurs synthétiques de rendement qui ne font pas consensus, l'objectif d'équité entre générations, au regard des seuls droits à retraite, peut être apprécié à l'aune de plusieurs indicateurs calculés pour chaque génération : la durée de retraite, la durée d'activité, le taux de prélèvement finançant les retraites et le niveau des
pensions. Les résultats présentés (qui ne sont qu'indicatifs) montrent qu'avec la législation actuelle, donc avant toute mesure visant à revenir à l'équilibre et pouvant ne pas être neutre en termes d'équité, il n'existe pas de générations qui seraient avantagées (ou désavantagées)
selon ces quatre dimensions. D'après la loi, « tout retraité a droit à une pension en rapport avec les revenus qu'il a tirés de
son activité », ce qui relève du caractère contributif du système de retraite et s'exprime dans les formules de calcul des pensions (hors droits liés à la solidarité) qui constituent le « coeur » du système. Mais ces formules opèrent également, de manière implicite (car elles
n'ont pas été définies pour cela), des redistributions entre les assurés qui, prises dans leur ensemble, vont dans le sens d'un accroissement des inégalités en défaveur des assurés à carrière courte, donc des assurés à plus bas salaires et des femmes tout particulièrement (voir
les exemples donnés en encadré dans le rapport).
Exclure les moins bonnes années du calcul de salaire de référence?
Ces effets pourraient être corrigés, au moins en partie, tout en restant dans le cadre d'un système en annuités, moyennant des aménagements des formules de calcul des pensions, présentés dans le rapport à titre purement illustratif. Les redistributions, jugées non souhaitables, liées aux règles de calcul du salaire de référence (prise en compte des 25 meilleures années au régime général) pourraient être réduites en reformulant la règle, par l'exclusion des plus mauvaises années du calcul du salaire de référence, voire supprimées en prenant en compte l'intégralité des salaires de la carrière. Dans ce cas, une mesure compensatrice permettant de préserver le niveau moyen des retraites pourrait être prise en parallèle (hausse du taux de liquidation, meilleure revalorisation des salaires portés au compte...) Les effets induits par la règle des 200 heures au SMIC horaire pour valider un trimestre au régime général combinée avec les règles de calcul du salaire de référence pourraient être corrigés notamment en rapportant le salaire de chaque année retenue pour le calcul du salaire de référence au nombre de trimestres effectivement validés (moins de quatre au cours d'une année incomplète). Le coeur du système de retraite opère également des redistributions en termes de durée de retraite et de durée de carrière.
Revoir les règles relatives à la surcote?
Une personne qui a travaillé plus longtemps qu'une autre car entrée plus tôt sur le marché du travail, mais ayant le même niveau de salaires, n'aura pas forcément une pension plus élevée. Plus généralement, les règles seraient relativement moins favorables aux personnes entrées très tardivement ou, au contraire, entrées de manière précoce dans la vie active. Si on souhaitait corriger ces redistributions, deux règles conduisant à des effets de seuil dans la formule de calcul des pensions devraient être assouplies : le fait que la surcote ne s'applique qu'aux trimestres cotisés au-delà de l'âge d'ouverture des droits et le fait que le taux de proratisation est borné à 100 %. Les conditions d'ouverture des droits à retraite peuvent également poser question quant au critère à prendre en compte : durée de cotisation minimale sans autre condition, âge minimal de départ à la retraite sans autre condition, ou encore un mixte des deux critères d'âge et de durée (comme dans le cas des départs anticipés pour longue carrière). Une autre optionmoins d'effets de seuil, pourrait consister à instaurer un seuil global minimal pour la somme de l'âge et de la durée de cotisation (exprimés tous deux en années et éventuellement pondérés différemment).
Moduler le montant de la pension en fonction de l'éspérance de vie?
Plus généralement, on peut s'interroger sur les paramètres qui devraient intervenir dans la
modulation du montant de la pension selon l'âge de départ à la retraite, tels que la durée espérée de retraite. Une autre problématique liée à la modulation du montant de pension selon l'âge est celle des incitations à la prolongation d'activité, en lien avec la propriété de
« neutralité actuarielle » (à la marge). Le système actuel de décote et de surcote apparaît relativement « neutre » mais il le serait davantage s'il s'appliquait autour d'un âge pivot identique pour tous. Malgré toutes ces imperfections, le système de retraite opère bien au total une redistribution
qui contribue à réduire fortement les inégalités entre retraités, au profit des femmes notamment. C'est la conséquence des redistributions importantes liées aux dispositifs de solidarité explicitement conçus dans cette finalité, qui (hors réversion) représentent environ un cinquième de la masse des droits propres et permettent de compenser la plupart des trous de carrière (interruptions d'activité). Si l'objectif de solidarité intragénérationnelle semble ainsi atteint globalement, les interactions des règles des dispositifs de solidarité avec les formules de calcul des pensions (des trimestres accordés au titre de la solidarité ont in fine un impact ou non sur le montant de la pension, selon la carrière de l'assuré) peuvent poser
question. Plus largement, cinq séries de problématiques sont traitées dans le rapport, avec des exemples à l'appui et des pistes éventuelles d'évolution données là encore à titre illustratif :
- mieux compenser à la retraite les accidents de carrière, en portant un salaire au compte en cas de période assimilée, et éventuellement remettre en cause la condition d'obtention du taux plein pour l'attribution du minimum contributif selon les finalités que l'on donne à ce dispositif ;
- améliorer le ciblage et l'incidence des droits familiaux, en articulant mieux les majorations de durée d'assurance (MDA) et l'AVPF, de manière à compenser strictement les trimestres effectivement perdus du fait des interruptions d'activité liées aux enfants, et en prenant mieux en compte l'effet des enfants sur les salaires, en transformant en partie ou en complétant la MDA par des mécanismes de majoration de pension ou de salaires portés au compte ;
- s'interroger sur la nature forfaitaire ou proportionnelle des droits familiaux (notamment dans le cas de la majoration de pension pour trois enfants et plus) et sur le moment de prise en charge des périodes d'éducation des enfants (lorsque les enfants sont à charge ou bien
pendant la retraite) ;
- réfléchir à la façon de prendre différemment en compte les parcours conjugaux dans le calcul du montant de la réversion (qui, en cas de divorce, dépend aujourd'hui beaucoup du parcours conjugal postérieur à la séparation), notamment en proratisant ce montant en fonction de la durée du mariage, indépendamment du fait qu'il y a eu remariage ou non ;
- réfléchir à la prise en compte des évolutions de la société à travers d'éventuels nouveaux mécanismes de solidarité ou nouveaux droits attribués en contrepartie de cotisations, sur lesquels la concertation à venir pourrait réfléchir.
Le cas des polypensionnés
La question de l'équité intragénérationnelle peut être abordée aussi à travers différentes dimensions et situations particulières (polypensionnés, égalité femmes/hommes, pénibilité, handicap), mises en avant dans la feuille de route sociale. La diversité des règles des droits à retraite peut poser la question de l'équité de ces règles, d'une part, pour les retraités relevant de différents régimes, d'autre part, entre les retraités percevant une seule pension d'un régime de base (les monopensionnés) et ceux en percevant plusieurs (les polypensionnés). Si l'équité entre les assurés ne passe pas nécessairement par l'identité des règles (dès lors qu'elles s'appliquent à des publics différents), posent question le fait que l'ordre d'affiliation à plusieurs régimes ne soit pas neutre sur le montant total de pension (les polypensionnés privé-public sont généralement désavantagés par rapport aux polypensionnés public-privé) et que le fait d'être polypensionné de deux régimes aux règles identiques peut conduire à un montant total de pension différent de celui d'un monopensionné ayant la même durée validée et les mêmes salaires. Pour répondre au second cas, qui renvoie aux modalités de calcul du salaire de référence et de la durée validée et que le COR a examiné précisément dans son neuvième rapport, deux approches sont concevables mais non exemptes chacune d'inconvénients : ne modifier que certaines règles, ce qui ne corrigerait que partiellement le problème, ou modifier l'ensemble des règles, ce qui supposerait une remise à plat du système.
Les écarts de pension entre les femmes et les hommes restent importants (la pension de droit propre des femmes ne représente qu'un peu plus de la moitié de celle des hommes).
À l'avenir, les écarts en termes de durée d'assurance en défaveur des femmes devraient tendre à disparaître avec la montée de l'activité féminine et le concours des droits familiaux, et les écarts de salaire, y compris ceux liés au temps partiel, seront alors la cause principale des écarts de pension qui devraient subsister entre les femmes et les hommes. La problématique renvoie ainsi aux politiques visant à réduire les écarts de salaire, en amont de la retraite, mais également aux règles relatives au coeur du système de retraite, qui sont plutôt défavorables aux femmes, dont les carrières sont en moyenne plus courtes, et aux dispositifs de solidarité, qui pourraient davantage contribuer à réduire les écarts de pension entre les femmes et les
hommes. Il ne revient pas au système de retraite de régler la totalité des questions liées à la pénibilité au travail par un système de compensation systématique. L'approche à privilégier est celle de la prévention et du traitement de ces situations de pénibilité au moment où elles se produisent.
Cependant, la prise en compte par le système de retraite de la pénibilité au travail est légitime, d'une part, pour les générations qui n'ont pas bénéficié de tels aménagements et, d'autre part, pour toutes les situations de travail qui entraînent un risque accru de pathologies irréversibles. Le rapport rappelle les évolutions récentes des dispositifs concernés et l'état des lieux des travaux et discussions passées des partenaires sociaux. Beaucoup de membres du Conseil estiment que le traitement des situations de pénibilité dans le cadre de la retraite requiert, en tout état de cause, une attention particulière dans la phase de concertation prévue par la feuille de route de juillet 2012. Par ailleurs, une multiplicité de dispositifs et de règles prend en compte les situations diverses de handicap, d'invalidité, d'inaptitude et d'incapacité, chaque dispositif répondant à une logique propre. Néanmoins la diversité des règles d'éligibilité, des modes de calcul, ainsi que des organismes gestionnaires de ces différents dispositifs peut être source de
complexité et de difficulté d'accès.
Mieux informer sur le calcul des droits à retraite
Enfin, les objectifs de lisibilité et transparence d'un système de retraite sont des éléments essentiels du contrat de confiance entre les générations qui sous-tend un système par répartition, et de la compréhension des réformes engagées. Cette lisibilité passe par une bonne information des assurés, à laquelle contribuent les campagnes d'information annuelles du GIP Info Retraite auprès des assurés complétées par de nouveaux outils d'information. Au-delà, elle peut passer par une simplification des modalités d'acquisition et de calcul des droits à
retraite, voire de l'architecture même du système. Dans son septième rapport, le COR a procédé à une analyse comparée des caractéristiques des différentes modalités de calcul des droits dans un régime de retraite en répartition (annuités, points et comptes notionnels) au regard des objectifs du système. Le présent rapport en rappelle les principaux enseignements. Mais la question d'une simplification de l'architecture du système de retraite ou d'une éventuelle réforme dite « systémique » n'est pas un préalable à la poursuite d'un processus de simplification dans le cadre même du ystème actuel, qui parait, en tout état de cause, nécessaire pour préserver la légitimité de ce système.
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a le à :
http://polypensionnes.monsite-orange.fr/
il faut que nos Députés acceptent de revoir leur propre régime de retraite Spécial , et passent au régime général des polycotisants, pour qu'ils comprennent comment le système actuel -qui est fait pour les gens ayant cotisé 42 ans à un seul et même régime quel qu'il soit- génère de si basses retraites (en dessous du minimum contributif) aux polypensionnés ayant pourtant cotisé 10 ans , 20 ans au régime général .
Fin 2010 nos députés ont voté Non (sauf un, celui qui avait proposé le projet de loi) a l'alignement de leur propre régime spécial sur le régime général...c'est dire...
Alors nos députés de tous bords sont -il prêts à voter une loi 2013 qui corrigerait -meme avant tout changement systémique- les inégalités faites aux polypensionnés ?
par l'application d'une simple Règle de trois applicables aux meilleures années dans un régime , très simple : accessible à un élève de CM2 .
dans quelle république sommes nous ?
bref ...
Les personnes proches de la retraite nées en 1953,54,55, travaillaient souvent à 18,19ans et, aussi le samedi matin. En Ile de France elles ont connu la pénibilité via les transports,(RER), le stress, ect.... A ce jour ces séniors sont au chômage et souvent y sont entrés bien avant la date de réforme des retraites (10/11/2010).
Mais le COR a-t-il un de ces chômeurs en son comité pour étudier les choix de la nouvelle réforme en gestation? Pourquoi faut-il encore léser les retraités du privé et favoriser les retraités des régimes spéciaux? Pour ces 2 régimes de la différence existante sur les modalités de calcul des pensions de reversions est-elle juste ?
PS. Les menbres du COR peuvent-ils exiger, notamment des embauches pour des missions (d'1 à 3 mois) via les sociétés d'interim à égalité en nombre chaque mois et trimestre pour les séniors et les jeunes au chômage. Et, qu'enfin après avoir déjà effectué 40 années de travail les séniors puissent obtenir leurs derniers trimestres nécessaires, voire obtenir tout simplement dès 40 ans de cotisation, la retraite à 60 ans, notamment pour toutes les personnes entrées au chômage avant le 11/11/2010? puisqu'il n'est pas possible de les entrer ces séniors au chômage dans le dispositif de notre Président "un emploi sénior un emploi jeune". Bonne lecture.
J'ai des doléances à faire valoir actuellement j'ai déposé une saisine devant le Tass avec un avocat au tarif raisonnable avec % si résultat.
Par cette démarche je veux expliquer qu’il est nécessaire pour chacun de ne pas se disperser bien que dépendant localement d’un Tass different on relève du même régime à l’echelle nationale, qu’il faut sensibiliser le juge du Tass(une fois la notification et le rejet de la requête Cra obtenu)en lui apportant en chaque lieu de sa juridiction dont on dépend nos dossiers quasi semblables sur le fond pour démontrer qu’aucun cas n'est unique et que s'il y a afflux de conclusions redigées sur le même thème partout en France c'est que cela soulève un problème juridique sérieux.
L'idéal est d'avoir le même avocat (avec les échanges numériques dématérialises c'est possible sans se déplacer) c'est ce qui va soulever et fédérer les retraités polypensionnés ayant le même problème en commun ce qui suscitera une réaction vis à vis de la validité de la loi qui n'est pas respectée dans son application comme l'article L111-2-1 paragraphe 2 du code de la securité sociale.mais pas seulement ) étant donné que la démarche survient et se répète dans de multiples cas regroupés et donc non isolés ce qui constitue une force d'action.
Donc si vous êtes nouveau retraité comme moi dans cette situation, que vous avez reçu votre notification de la part de la Carsat et que vous avez respecté les délais impartis pour requerir dès que vous en êtes au stade du Tass, faites-moi signe par mail à polyretraite@yahoo.fr, je vous donnerai tous les détails juridiques pour avancer et battre en brèche cette injustice qui nous paupérisera définitivement si nous ne faisons rien pour nous défendre. Des moyens légaux nous le permettent servons-nous en, puisque politiquement ce sujet est évacué quelque soit le parti au pouvoir qui ne s'en est jamais soucié au fil des reformes qui se sont succédées alors qu'ils sont parfaitement au courant avec pour preuve des questions à l'Assemblée , au Sénat sans oublier le Cor qui a publiè des rapports sur le sujet.
Merci à vous, j'attends ce premier pas de votre part qui par la suite va tout changer pour chacun de nous!
Coluche disait : salauds de pauvres, on peut dire, salauds de vieux.
Pour mémo, je suis à la retraite (minuscule), je me suis trompé d'orientation, j'aurais du faire politique, ou syndicaliste, enfin irresponsable, quoi !
Autres "intouchables" non concernés les députes et sénateurs qui sont loin d'etre smicards.
Quelle est la part de prélèvement effectuée sur ces "régimes speciaux"?
pour toutes et tous....
Les cotisations retraites des indépendants du commerce ou de l'artisanat sont les même que celles des salariés.
Pour le même revenu nous payons les mêmes cotisations et nous auront la même retraite!
Il est tout à fait possible de nous intégrer dans le régime général.
Peut-être que l'urgence réside dans ces 70 milliards de surcoût?
Et leur retraite à eux? On la bouge ou pas?
Président de la République 1 Mandat de 5 ans. Retraite à vie + Bureaux + voiture + chauffeur + garde corps + conférences à 200000 euros pour arrondir les fins de mois.
Pouvons nous avoir une fois pour toutes les vrais comptes de tous ces politiques (Combien ils nous reviennet tous par an?) que le bon Peuple met au pouvoir?
Qui paye? MOI TOI LUI LE PEUPLE.
T'as Encore Raison Peuple de France laisse toi claquer la premiére joue et tend la deuxiéme comme ça tu retrouveras l'équilibre.
C'est lequel qu'il faut choisir pour les retraite ? Entre les régimes publiques et privés !!!!
Il y a aussi les mots
Archaïque
Électorat de gauche
Suprématie syndicale
Avantages acquis (qui vont nous ruiner)
Manque de courage
Et pourquoi pas : tous fonctionnaire !
Ces tetes pensantes qui nous parlent toujours d'egalité et de justice sociale doivent remettre
a plat tous les regimes speciaux (,sncf,edf,parlementaires..)pour harmoniser cotisation duree et baremes.
Ce qui soulage énormément les caisses de retraites Belges.
Je pense que cela serait une bonne solution aussi pour la France, les personnes qui ont un très bon salaires peuvent, si elle le désirent, souscrire à un plan d'épargne qui leur garantira une retraite correspondant à leur salaire.
Les statistiques prouvent que la durée de vie moyenne des retraités est d'autant plus élevée que le salaire était élevé. Ce qui contribue à provoquer le déficit des caisses.
Il en va de même pour le chômage, l'indemnité chômage pour les salaires devraient-être moins élevée pour les hauts salaires, plus élevée pour les bas salaires mais moins longue. Ramenée à un an, avec une première, mais légère baisse au bout de six mois, et une forte baisse au quatrième trimestre de chômage, l'indemnité chômage aurait l'avantage à la fois ne pas plonger le chômeur dans la pauvreté, et en même temps, d'imposer une contrainte de temps un peu plus stricte pour retrouver un travail.
Bref, il est possible de réduire le déficit sans nuire à notre conception distributive de la justice.
Soit sur une base de 35 h 1700 h/an 69000 heures à effectuer dans le temps qui vous convient.
Perso j'en ai fait bien plus + de 100000, c'est facile à attendre.
Si la prochaine réforme avec ce nouveau gouvernement(je suis septique au vu des réformes déjà engagées,cumul des mandats, séparation banque d'affaire et de dépôt taxe sur les retraites réduction des dépenses de l'état, etc etc mais bon) consiste à mettre encore des rustines sur un système basée sur l?iniquité sortons manifester avec où sans nos bons syndicats peut être que ce gouvernement sera moins sourd que son prédécesseur . Il n'est pas encore interdit de garder de l'espoir....
nous en avons déja un exemple avec l'assurance maladie qui est en partie désormais transféré vers les mutuelles privées.
Le nombre de retraités en constante augmentation par rapport à un nombre de cotisants qui se réduit de plus en plus, et surtout avec des salaires qui sont en constante diminution depuis 10 ans, donc des cotisations qui ne suivent plus.
De plus, le système de retraite AGIRC et ARCO du privé est désormais siphonné par des retraités de la fonction publique, ce qui est un non sens et une absurdité.
Pendant ce temps, nos anciens confrères continuent le combat : passer de 25 ans à 18,5, tout en modifiant la base de calcul, et en divisant par le carré de l'hypothénuse ... ça occupe les cervelles de ceux qui payent ... continuez, nous, avec Bonnie on profite bien, merci. Enfin, pas merci car ça nous est dû. C'est la loi de la république.
Non Monsieur Loulou, il s'agit d'un très beau pavillon bien entretenu. Une pointe de jalousie ?
Hors sujet!, c'est quoi le rapport avec les retraites?, si c'est pour écrire des inepties qui n'ont rien à voir avec le sujet, vous pouvez vous abstenir!.
lorsqu'on déballe " qui touche quoi " il faut TOUT mettre sur la table...mettre si cela vous dérange !!!
Pour ma part, j'irais au comté d'EDF, parce que j'espère avoir l'électricité moins cher hihi !
Petite retraite pour eux et je leurs donnes de l'argent, ça c'est honteux, la récompense, la reconnaissance n'existe pas dans notre pays, je suis jeune et je n'en veux pas aux anciens, nous avons merdé dans notre modèle...
On comprends mieux quelle est la principale force conservatrice de ce pays.
Autre aberration de la moyenne des meilleurs années du RG : mes travaux saisonniers pendant les vacances scolaires sont également incorporées dans la moyenne ayant servi à calculer mon revenu annuel moyen.
Encore une autre aberration une même année civile compte à la fois dans le régime général et dans le régime salarié agricole (car plus de 4 trimestres validés), mais sans rationalisation des revenus de chacun des régimes.
Il y en a encore d?autres comme les périodes de formations professionnelles ?
Au final pour quelqu?un qui a passé la moitié de ses années de travail, comme salarié du privé, et à un bon niveau de salaires = au plafond de la SS, ma retraite de base (sans complémentaire) et tout juste égale au minimum contributif.
Merci qu? un organisme comme le COR relève ces iniquité, après faudrait ?il qu?il soit écouté et suivi !
Que l'indemnité de chômage soit limité à 2000? de façon immédiate ne présente aucun intérêt, en revanche, qu'en trois mois elle passe de 3 500 à 1 500?, là c'est intéressant!
Une fois encore, on pille les retraites du privé au profit des agents publics :
De quoi s?agit-il ?
En 2005, les pensions des agents EDF étaient mises à la charge de la Cnav. Compte tenu d?un rapport cotisants/retraités désastreux, EDF-GDF devait payer chaque année une compensation financière. « Opération neutre pour la Cnav ! » avait-on juré la main sur le c?ur.
Le problème, c?est que le compte n?y est pas : 5 ans après, il manque 1,3 milliard dans la caisse de retraite du privé. C?est ce que révèle la Cour des comptes dans son dernier rapport sur la sécurité sociale.
Ce pillage est d?autant plus scandaleux que l?intégration du régime EDF-GDF n?a en aucun cas remis en cause les avantages exorbitants des agents publics des industries électriques et gazières :
- Départ à 55 voire 50 ans pour les agents dits « actifs » (57 et 52 ans après la dernière réforme, mais pas avant? 2023)
- Des pensions représentant 75 % du dernier salaire, garanties à 100 %
- Des avantages « maison » en pagaille...
Le comble, c?est que ces avantages extravagants sont déjà payés par le contribuable à travers la CTA, taxe spécialement créée à cet effet, que nous retrouvons sur notre facture.
J?ai un ami agent territorial, qui comme les petits copains a accepté sans sourciller son changement de catégorie à la veille de sa retraite, pourquoi refuser ce dont les autres profitent ?
Pour modifier cela il va falloir avoir un courage énorme et nos gouvernants ne sont pas prêts à cela. Comme pour les autoroutes, OK mais chez le voisin.
Beaucoup de gens sous-estiment la difficulté d'être fonctionnaire, d'être l'employé de l'Etat, car ça n'a rien de plaisant.
Ce qui serait intéressant, c'est de passer d'une fonction publique statutaire à une fonction publique salariée...
"Nous avons porté un coup terrible à la mainmise des syndicats du public sur l'argent de nos retraites.
En obtenant la publication dans la presse du rapport interdit sur le financement des syndicats, et en révélant à des millions de français que les gestionnaires de leurs caisses de retraites puisent allègrement dans le fonds pour financer leurs propres organisations syndicales, nous avons véritablement ébranlé l'omerta qui protège les syndicats et leurs combines. "
Le collectif Sauvegarde Retraites a obtenu in extremis grâce au Sénateur Leclerc, un amendement du Sénat qui inscrit, dans la Loi, "l'obligation de mener une réflexion nationale au premier semestre 2013, pour une plus grande équité entre les régimes de retraite".
Aligner toutes les retraites de tous les français salariés du privé comme du public devrait être obligatoirement la règle.Sinon que ce gouvernement ne parle plus de justice social, comme il le fait pour tout justifier !!!!!!!
le changement c'est maintenant !
ok 000,01 de QI dans ta tête
@Retraité et CapitalismetEgoisme : vous êtes les heureux chanceux du système que vous décrivez tant : vos parents étaient beaucoup moins nombreux et vivaient beaucoup moins vieux. Vous avez pu vous constituer un patrimoine sympathique et demandaient aux actifs d'aujourd'hui (vos enfants) d'assurer une solidarité que vous décriez quand elle devrait s'appliquer à votre porte-monnaie ("Ah non, pas question de baisser ma retraite !"). Triste mentatlité...
Il y a vraiment trop de différence entre le privé et le public surtout sur les classes les plus petites.