Perquistion du bureau du maire de Biarritz dans le cadre d'une affaire d'annulation de PV

La police judiciaire a inspecté les services de la Ville dans le cadre de l'enquête sur les 3.619 procès verbaux qui auraient été annulés entre mars 2009 et décembre 2010.
Le maire de Biarritz se dit "tout à fait serein"

A la loupe, la mairie de Biarritz. Mardi, les inspecteurs de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Bordeaux ont perquisitionné les bureaux de la Ville. Un contrôle qui s'inscrit dans le cadre de l'information judiciaire contre X, ouverte en avril 2012 par le parquet de Bayonne pour "destruction, soustraction, ou détournement de fonds publics ou pièces en tenant lieu par personne dépositaire de l'autorité publique ou l'un de ses subordonnés", écrit le quotidien Sud Ouest.

Le maire est-il impliqué dans ces annulations ?

Cette perquisition vise l'annulation, entre mars 2009 et décembre 2010, de 3.619 verbalisations faites par la police municipale de Biarritz à l'encontre d'automobilistes, principalement pour le non-respect des règles de stationnement, poursuit le journal.

Le maire serait-il impliqué dans ces indulgences ? En tout cas, Didier Borotra, cité par le quotidien du Sud, se dit "tout à fait serein":

"Je n'ai aucun état d'âme. En conscience, j'ai assumé la responsabilité qui est la mienne. (...) Les policiers sont venus chercher tous les PV qui ont été annulés pour connaître les raisons de l'annulation et la nature de l'infraction. (...) Le circuit administratif est en cause".

Un manque de contrôle dans la gestion de l'Hôtel du Palais

Quoi qu'il en soit, cette perquisition tombe au moment où la chambre régionale des comptes d'Aquitaine évoque des contrôles insuffisants dans la gestion de l'Hôtel du Palais à Biarritz, luxueux palace appartenant à la ville, d'après un rapport récemment consulté par l'AFP. 

Celui-ci fait état, entre autres, de manquements concernant le contrôle interne des déplacements, en particulier de son directeur, et des nuitées offertes à des clients qui ont atteint en 2011 la valeur de 166.000 euros et manquent de contrôle a posteriori. Selon l'organisme de contrôle, le directeur, Jean-Louis Leimbacher ne se soumettrait pas aux procédures de défraiement en vigueur, "les pièces justificatives ne sont pas classées et un grand nombre d'entre elles se révèle manquant".

 

Commentaires 4
à écrit le 13/11/2013 à 13:21
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Encore un mec de droite y en marre ! je vote Hollande aux prochaines élections ! Avec lui au moins les affaires sortent !

le 13/11/2013 à 16:22
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Seulement les affaires impliquant des gens de droite.....

à écrit le 13/11/2013 à 12:27
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Rappelez moi de quel parti est-il ? De celui de Dassault, de Woerth, de Sarkozy, de Gaston Floche, de Balkani, de ... Ah oui je vois ! Le parti ou je me fait élire et j'empoche un max ! Elire plus pour gagner plus.

à écrit le 13/11/2013 à 12:26
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Rappelez moi de quel parti est-il ? De celui de Dassault, de Woerth, de Sarkozy, de Gaston Floche, de Balkani, de ... Ah oui je vois ! Le parti ou je me fait élire et j'empoche un max !

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