Arcelor Mittal a été un peu trop optimiste. Le groupe tablait cette année sur une hausse de 16% de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) à 8 milliards de dollars. Il a finalement raboté cet objectif d'un milliard de dollars. Une quasi stabilité par rapport à 2013 (6,9 milliards), a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le PDG Lakshmi Mittal l'a justifié par les difficultés du groupe dans les activités minières :
"L'augmentation des expéditions de minerai de fer a été neutralisée par le niveau de prix du minerai de fer plus bas que prévu, ce qui nous a amenés à revoir nos prévisions en matière d'Ebitda pour l'ensemble de l'année."
Les marchés sanctionnent Arcelor Mittal
Les marchés ont aussitôt réagi. A la Bourse de Paris, le titre d'Arcelor Mittal chutait de près de 4% à 10,93 euros à l'ouverture, dans un marché pratiquement stable (-0,32%).
Le groupe sidérurgique avait déjà émis un avertissement sur résultats au terme du premier semestre en 2013. Il avait alors atteint "le creux de la vague" dans le secteur de l'acier au premier semestre 2013, selon les propos d'alors de Lakshmi Mittal.
Arcelor Mittal perd moins qu'en 2013
Sur l'ensemble du semestre, le groupe est dans le rouge, avec des pertes de 153 millions de dollars, mais nettement moins élevées que les 1,1 milliard d'il y a un an.
Le groupe a toutefois renoué avec les bénéfices sur le deuxième trimestre pour lequel il a atteint 52 millions de dollars, contre une perte de 780 millions à la même période l'année passée. Le groupe avait accumulé auparavant huit trimestres consécutifs dans le rouge. Il revient de loin puisqu'il avait perdu 3,7 milliards d'euros en 2012.
Réduction de la dette du groupe Mittal
Autre bonne nouvelle pour le groupe métallurgique, la réduction de sa dette nette de 1,1 milliard de dollars, à 17,4 milliards au 30 juin. Raison invoquée: une libération de fonds de roulement (de 900 millions) et des recettes de fusions et acquisitions (200 millions)".
L'objectif d'Arcelor Mittal de ramener sa dette nette à 15 milliards à "moyen terme" est maintenu.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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