Les vrais et faux remèdes contre le chômage

Principal échec de François Hollande, l'inversion de la courbe du chômage ne se produira pas avant 2015, au mieux. Car la croissance économique n'est pas suffisante. La complexité du code du travail est un verrou, surtout pour les PME. Mais les pistes évoquées cet automne tiennent plus du gadget que de vraies réformes.
Jean-Christophe Chanut
Le droit du travail français n'est pas le plus flexible, loin de là. Il n'en reste pas moins que depuis trente ans il a considérablement évolué dans le sens de la flexibilité - c'est même pour cette raison que, paradoxalement, le code du travail a grossi.

Mai 2012, François Hollande entre à l'Élysée, la France compte 2.922.100 demandeurs d'emploi inscrits en catégorie « A » en métropole. Vingt-deux mois plus tard, fin juillet 2014, ils sont 3.424.000, soit 500.000 de plus. Quant au taux de chômage, il flirte avec les 10% et ni l'Insee ni l'OCDE n'envisagent de recul avant, au mieux, la fin de 2015. Pis, le pays est quasi en panne en termes de création d'emplois.

La France est malade de son chômage avec toutes les conséquences désastreuses qui en découlent, tant au niveau personnel que collectif. Cet échec sur le front de l'emploi est la principale raison du désamour entre les Français et François Hollande. Sans parler des conséquences financières. L'assurance chômage perd environ 4 milliards d'euros chaque année, et sa dette cumulée atteindra 21,3 milliards d'euros à la fin de 2014.

1,5 %, le minimum de croissance nécessaire

Pourquoi la France, à la différence de certains pays à l'économie comparable, n'arrive pas à se guérir de son chômage ? Où sont les freins ? À sujet compliqué, réponses multiples.

La conjoncture, en premier lieu. Avec un PIB qui ne décolle pas, il ne peut y avoir de création d'emplois dans le secteur marchand. Selon les dernières prévisions de Bercy, le PIB ne devrait croître que de 0,4% cette année, contre le 1% initialement prévu.

En 2015, ce serait 1%. Or, pour parvenir à inverser la courbe du chômage, il faut au moins 1,5% de croissance. Notamment parce que la France, à la différence de la plupart de ses voisins - notamment l'Allemagne -, a la chance de bénéficier d'une démographie active. Mais en matière d'emploi, ceci a un effet pervers : il faut parvenir à créer plus d'emplois que le nombre de jeunes entrant sur le marché du travail. Un objectif rendu encore plus compliqué par la succession des réformes des retraites, qui ont pour conséquence de retarder l'âge de cessation d'activité. Résultat, selon l'Insee, en 2014, la population active devrait s'accroître de 124.000 personnes, en solde net.

Autre point saillant, les entreprises n'ont pas besoin d'embaucher... Non seulement parce que leurs carnets de commandes sont loin de faire le plein, mais aussi parce qu'elles possèdent des réserves en interne. Pour preuve, dans ses enquêtes conjoncturelles, lorsque l'Insee demande aux entreprises si elles pourraient augmenter leur production sans embaucher, une écrasante majorité répond positivement.

« Nous avons calculé qu'il existait un sureffectif d'environ 210.000 salariés dans les entreprises », explique Éric Heyer, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

En d'autres termes, tout cynisme mis à part, depuis 2008 les entreprises françaises n'ont pas autant ajusté à la baisse leurs effectifs que la conjoncture l'imposait, même si une avalanche de plans sociaux a créé un effet de loupe. Ce que confirme l'ancienne présidente du Medef, Laurence Parisot :

« Je me souviens qu'avec d'autres chefs d'entreprise, en 2009, nous nous sommes dit qu'il fallait au maximum maintenir les emplois. Cela nous a beaucoup coûté. »

Bien entendu, il n'y a pas que les raisons conjoncturelles. Le mal français du chômage a de profondes racines. Notre pays souffre de longue date d'une inadéquation entre l'offre et la demande d'emplois.

Généraliser la formation pour monter en gamme

Malgré de sérieux progrès, les jeunes générations n'ont pas toujours en poche le diplôme ou la formation qui leur permettrait d'accéder plus facilement au marché du travail. La formation en alternance et l'apprentissage restent toujours le parent pauvre du système. Et la formation des demandeurs d'emploi est trop longtemps restée en friche. De timides ébauches de réponse se font jour. Ainsi, en 2013, le gouvernement Ayrault a lancé un plan de formation pour 39.000 chômeurs afin de leur proposer un apprentissage en adéquation avec des emplois non pourvus.

D'après une étude du ministère du Travail, 65% de ces chômeurs étaient en emploi durable six mois après la fin de la formation. En 2014, ce sont 100.000 demandeurs d'emploi qui devraient pouvoir accéder à ce dispositif doté d'une enveloppe de 200 millions d'euros.

C'est bien, mais c'est trop peu. Pour résorber le chômage de masse, il faudrait sonner le tocsin et décider d'un gigantesque plan général de formation pour les chômeurs et les salariés les moins qualifiés afin de faire monter en gamme la production française et résoudre le problème de compétitivité par le haut. Ainsi, la France ne se retrouvera plus en compétition avec des pays produisant à bas coûts. À cet égard, les 34 projets industriels novateurs imaginés par l'ex-ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg vont dans le bons sens.

Autre blocage, les entreprises en ont littéralement « ras le bol » de l'instabilité du droit fiscal et social français. Surtout les plus petites, rarement dotées des services adéquats. Impôts sur les sociétés, taxation des plus-values, droit du licenciement, contrat de travail, etc. Sans cesse, l'un ou l'autre de ces points cruciaux pour l'entreprise fait l'objet d'une modification. Une instabilité régulièrement dénoncée par les organisations patronales. Pierre Gattaz, le président du Medef, demande ainsi un « gel » des règles fiscales et sociales pour au moins trois ans. Cette inflation normative serait même un frein à l'investissement étranger en France. Le World Economic Forum le souligne régulièrement dans ses classements des pays les plus attractifs.

En revanche, il ne faut pas trop attendre des pseudo-blocages qui tiennent en réalité davantage d'un combat idéologique mené de longue date par certaines chapelles. Il en va ainsi de l'absence supposée de flexibilité du marché du travail, du « verrou » des 35 heures, de la hantise des seuils sociaux, de la nécessaire extension du travail du dimanche, etc. Certes, le droit du travail français n'est pas le plus flexible, loin de là. Il n'en reste pas moins que depuis trente ans il a considérablement évolué dans le sens de la flexibilité - c'est même pour cette raison que, paradoxalement, le code du travail a grossi.

Pour preuve, l'explosion des embauches sous CDD, qui représentent maintenant 80 % des recrutements. Qui aurait cru ça, il y a trente ans ? Sans parler de l'accord national interprofessionnel (ANI) de janvier 2013, qui a notamment permis la conclusion d'accords sur « le maintien de l'emploi » dans les entreprises en difficulté, qui peuvent ainsi... augmenter le temps de travail et/ou geler les rémunérations.

Freins réels et freins psychologiques

Quant aux 35 heures, rappelons qu'il ne s'agit que d'une référence légale servant de seuil au déclenchement des heures supplémentaires... Et encore ! Les lois Aubry et tous ses avatars autorisent l'annualisation du temps de travail, le forfait jours, le forfait heures, les cycles de travail. L'employeur demeure le seul à choisir la durée réelle du travail dans son entreprise. Quant aux fameux seuils sociaux - dont on n'entend pas parler quand l'économie se porte bien -, que le gouvernement Valls veut relever, ils tiennent davantage du « frein psychologique », ainsi que le reconnaît Pierre Burban, le secrétaire général de l'UPA (artisans employeurs).

« Une modification des seuils sociaux n'aurait pas d'effets massifs sur l'emploi », avoue Laurence Parisot, « mais cela pourrait redonner confiance aux chefs d'entreprise ».

Le vrai problème, c'est surtout la complexité et la bonne maîtrise du droit du travail, davantage que le fond. Combien d'entreprises savent utiliser au mieux la législation sur le temps de travail ? Combien savent que l'instauration d'un CE, d'un CHSCT, de délégués du personnel, etc., peut être remplacée par une « délégation unique du personnel » ? Une fois encore, avec ses velléités de réformes actuelles, le gouvernement risque de ne s'attaquer qu'à l'écume des choses, dans le seul but d'envoyer des signaux aux entreprises pour rétablir la fameuse « confiance ». Et ce aux dépens d'un traitement des racines profondes du chômage, qui se trouvent dans la structure même de notre tissu économique.

Jean-Christophe Chanut
Commentaires 66
à écrit le 13/10/2014 à 11:12
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baissons leurs les pensions délirantes qu'ils se sont votés à eux mêmes....n'ont jamais voulu réformer la France...ont voté pour tout ces gouvernements qui n'ont jamais voulu toucher à leur rente de situation...laissent des dettes immenses aux généra...

à écrit le 13/10/2014 à 9:21
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D'accord avec 'Merci'. Excellent article qui pour une fois permet d'y voir un peu plus clair. Loin de beaucoup de commentaires ridicules ci-dessous attachés. D'autres sont plus lucides (en général les moins excités).

à écrit le 13/10/2014 à 7:32
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Les fonctionnaires exploitent les chômeurs et les salariés précaires, à quand une révolution contre l'incurie administrative? Pourquoi ne pas manifester alors qu'on rejette une bonne partie des jeunes et on appelle cela civilisation. Modèle frança...

à écrit le 13/10/2014 à 7:13
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Il faut mettre 5 millions de boomers en retraite à pension constante, qu'ils payent la compétitivité, qu'on relance la productivité alors que l'Etat l'a réduite, qu'ils remboursent la dette 40% pour retrouver la croissance et qu'ils comblent le défic...

à écrit le 12/10/2014 à 23:38
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Merci Jean-Christophe Chanut , enfin un article qui informe réellement de la situation sans rester dans "l'écume" habituelle.

à écrit le 12/10/2014 à 10:52
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POUR RELANCE L EMPLOIES ?ILS FAUT RELANCE LA RECHERCHE POUR INVENTER DE NOUVEAU PRODUIT DE CONSOMATION? BEAUCOUP D ENTREPRISSE NON PLUS DE CENTRE DE RECHERCHE?? AUTREFOIS .LES ENTREPRISSES QUI RESSITEZ C EST CELLES QUI SORTEZ DE NOUVEAU PRODUITS??...

à écrit le 12/10/2014 à 10:30
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Le vrai remède est la suppression du code du travail. Ce code c'est la ligne Maginot qui ne protège que les naifs.Il interdit les embauches, n'empêche pas les licenciements et favorise les délocalisations. Il est largement responsable des blocages et...

le 12/10/2014 à 11:15
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@toto: une société sans règles du jeu, c'est la jungle. Il faut reformer pour s'adapter, mais certainement pas supprimer les rèf=gles du jeu...don't tu serais probablement une des premières victimes bien quactuellement dans une situation confortable ...

le 12/10/2014 à 13:55
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Même aujourd'hui, si le droit du travail était respecté cela se saurait !

le 12/10/2014 à 17:39
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Quand les règles tel le boa constrictor étouffent les entreprises, le chomage de masse devient la règle. Pourquoi s'en plaindre ? après tout les chefs d'entreprise n'ont pas droit au chomage. Pourquoi ne pas aligner le reste de la population sur les ...

le 12/10/2014 à 20:01
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@toto: et comme d'habitude, on se trouve un bouc émissaire responsable de tous ses maux :-) Pourquoi tout le reste de la population ne deviendrait pas chef d'entreprise

à écrit le 12/10/2014 à 8:32
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On bat des records de chômage et pourtant j'estime qu'il n'y a jamais autant de travail à faire , la liste de ce qu'il serait souhaitable voir indispensable de faire est très longue. quand cessera t-on de préférer payer des gens à rien faire alors qu...

le 12/10/2014 à 9:51
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QUAND ON PAYERA LES INDIVIDUS DECEMMENT !!!!!!!!!!!!et comme ce n'est pas prêt d'arriver... !

le 12/10/2014 à 14:03
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Soyez votre propre patron et vous vous payerez décemment sinon acceptez votre sort.

à écrit le 12/10/2014 à 8:09
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Mais quand arrivera-t-on à comprendre qu'il faut financer les retraites par une taxe sur l'énergie?

le 12/10/2014 à 8:17
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avec vous, on met 1 euro, et on a droit à une litanie sur "l'énergie"!

à écrit le 12/10/2014 à 7:25
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Apparemment les politiques aident "le Chômage Bobigny : le maire UDI renonce à ses allocations chômage Stéphane de Paoli a été épinglé" pour AVOIR CUMULE depuis les municipales, allocations de pôle emploi et INDEMNITES D'ELU!! (le point), c'est pas...

à écrit le 12/10/2014 à 7:00
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Les mois à venir risquent d'être très mauvais pour l'économie et le chômage. La majorité des entreprises employant de la main oeuvre construisent des budgets calqués sur les intentions des directeurs d'achats et sur la commande publique. Ces intentio...

à écrit le 12/10/2014 à 0:20
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Hollande avait bien identifié le mal: La finance mondiale qui n'a que faire des peuples. Pour les riches, l'herbe est verte dans tous les pays. Pour les autres, elle jaunit chaque jour un peu plus sur des étendues de plus en plus vastes. C'est dans ...

le 12/10/2014 à 9:49
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IL FUSTIGE TOUS LES AUTRES COMME LES GAMINS POUR ESSAYER DE FAIRE OUBLIER SON INCOMPÉTENCE À GÈRER UN BUDGET, UNE DETTE , UN PAYS. Et il arrive encore à convaincre des gens comme vous ! Il a fait partir des riches et des jeunes et paralyse le pays pa...

à écrit le 11/10/2014 à 22:29
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A quand la suppression du dinosaure appelé le code du travail ? ce code est largement responsable du chomage en france

le 12/10/2014 à 8:19
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si plus de code du travail, portes ouvertes à tous les abus! d'ailleurs, ça a commencé : !

le 12/10/2014 à 9:09
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Vous êtes fou? Le code du travail sert autant a protéger le travailleur que les patrons...

à écrit le 11/10/2014 à 20:40
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Question chômage ! BOBIGNY : le maire UDI renonce à ses allocations chômage : Stéphane de Paoli a été épinglé pour avoir cumulé depuis les municipales, allocations de pôle emploi et INDEMNITES D'ELU!!!!!! (le point), ils sont pas beaux, les énarques ...

le 12/10/2014 à 7:29
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même eux profitent ! c'est scandaleux! on critiquera ensuite, les chomeurs! lui bouffait à tous les râteliers!

le 12/10/2014 à 9:08
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La mondialisation est faites pour ceux qui son riches en les enrichissant toujours plus, et pour les plus pauvres qu'on aide de plus en plus. Et pour faire ça on prends l'argent chez le travailleur basique, c'est le seul qui reste!!!

le 12/10/2014 à 9:53
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la MONDIALISATION, je l'ai toujours pensé, c'est de la M.......DE! rien de bon là dedans, juste à mettre les gens dans la misère.

à écrit le 11/10/2014 à 17:41
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On impose des réformes mais on n'a plus les moyens de leur mise en place, on n'a pas l'aval des principaux intéressés pour ce retour a une société d'avant guerre et tout cela imposé par des décisions extérieures! La France n'a plus la maîtrise de ses...

le 11/10/2014 à 19:20
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Beaucoup de pays européens jouent avec les mêmes règles que nous et s'en sortent ou s'en sont sortis par le passé mieux que nous. L'insuccès français provient d'autre chose que de l'Europe.

le 11/10/2014 à 21:40
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Au moment d'entrée dans l'UE, il semblerai que les autres pays étaient en retard sur la France et c'est bien pour cela qu'ils ont voulu y participer!

à écrit le 11/10/2014 à 17:33
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A une époque j'ai fait une proposition à certains élus: Demander aux entreprises d'engager un chômeur payé par les assedics Intérêt: la personne travaille au lieu de glander Avantage psychologique énorme pour le chômeur Coût pour l'état :sans sup...

le 11/10/2014 à 18:01
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Je ne sais pas si ta proposition respecterais les accords du commerce international, car cela s'apparente à une subvention aux entreprises. Le vrai cout du travail, c'est les charge salariales. Il faudrait que ces charges soient payées sur l'activité...

le 11/10/2014 à 19:31
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Un détail me chagrine dans votre suggestion : pourquoi embaucher si vous proposez des travailleurs à titre gratuit ?? J'ai beau être employeur, votre suggestion me parait donc impossible sans subir des abus !!

le 11/10/2014 à 22:29
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Votre question est une des justifications aux contrats aidés tant détestés par la droite quand elle est dans l'opposition.

à écrit le 11/10/2014 à 16:55
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Pour embaucher, un employeur, en particuilier dans les TPE et PME, doivent pouvoir s'adapter à la conjoncture, et revenir sur une embauche en cas d'inadéquation du salarié ou du poste. Il faudrait que l'employeur puisse mettre fin à un CDI sans avoi...

à écrit le 11/10/2014 à 14:48
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Il faut différencier les artisans, TPE/PME (principaux employeurs en France) et les groupes/firmes. Le fonctionnement, les prises de risques, les besoins et les demandes sont différentes. Il est clair qu'en France, trop de paperasse, trop de millefeu...

à écrit le 11/10/2014 à 14:43
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Belles " manipulations "pour flanquer par terre un si beau pays.....C'est à chialer!

à écrit le 11/10/2014 à 13:36
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Un titre paru dans le journal britannique "The Independent" d'aujourd'hui m'a fait mal au coeur : "French say au revoir to France". La plupart de nos compatriotes traversent la Manche pour trouver des meilleures conditions de travail, ou tout simplem...

le 11/10/2014 à 13:56
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et ils en sont déjà 2 millions c'est énorme

le 11/10/2014 à 14:40
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Tant que le Figaro écrira de titres du genre «La France, numéro 1 dans le domaine du rêve» tant il y aura de sots pour y croire.

le 11/10/2014 à 22:31
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Mais ces français reviennent en France généralement dès qu'ils le peuvent.

le 11/10/2014 à 23:31
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Oui, pour voir leurs familles, en vacances….

à écrit le 10/10/2014 à 17:19
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Taxer le travail favorise le chomage: il faut réduire les taxes sur le travail. Les gains de productivité permettent de travailler moins; cela est du temps libéré et non du chomage; le chomage est dû au cout du travail élevé qui ne permet pas de crée...

le 11/10/2014 à 10:56
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Ca a déjà été tenté et les patrons se sont augmentés avec. Quand aux employés, ils sont toujours pas augmenté, ils ne sont pas embauchés non plus voir même ils sont virés... Votre proposition n'est pas viable et ne marche pas. Imposer aux patrons d'e...

le 11/10/2014 à 16:32
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"ça a déjà été tenté" : Faux ! On en en parlé, on a fait de belles déclarations, .. mais on a rien fait ! C'est comme le CICE dont on a parlé, et dont les syndicats critiquent déjà l'absnce de retour sur l'emploi et exigent des compensations alors qu...

le 11/10/2014 à 16:37
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@ @Gépé :"Imposer aux patrons d'embaucher(...)serait une meilleur(e) solution "!! Je propose de suivre votre logique, et puisque vous n'êtes pas au chômage vous-même, on devrait rendre obligatoire pour vous d'embaucher, à mi-temps si vous êtes cél...

le 11/10/2014 à 18:19
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Je voulais exprimer l'idée du "temps libéré" qui doit être considéré comme une avancée sociale qui va dans le sens de l'histoire

à écrit le 10/10/2014 à 12:47
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Avec un tel matraquage fiscal le chômage ne fera que s'amplifier. Qui veut créer une entreprise avec une inquisition pareil ? Idem pour les particuliers qui sont saignés à blanc donc pas de consommation. Seuls les bénéficiaires d'indemnités non-imp...

à écrit le 10/10/2014 à 10:31
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Il y a quelques semaines, une enquête de Pôle Emploi a montré qu'une formation adaptée était indiscutablement efficace. Ce dont on aurait pu se douter. Donc ... on ne fait rien.

le 11/10/2014 à 10:59
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Ceux qui cherchent u emploi ne compte pas sur pole emploi... Cet organisme sert plus à octroyer le chômage qu'à offrir du travail. Les enquêtes de pole emploi par le faites ne peuvent être fiable. Quand on voit qu'"une panne de SFR a permis de réduir...

le 11/10/2014 à 18:46
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physicien : adapté à quoi ? on connait la vieille chanson du fainéant et de l'inadapté, mais quand on a 7 millions de chomeurs, faut pas me dire qu'il y a 7 millions de faineants ou d'inadaptes :-)

le 11/10/2014 à 19:32
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Attention, un chiffre circule souvent : 4,9 millions de chômeurs, donnée qui totalise le nombre de chômeurs uniquement dans les catégories ABC (chômeurs sans emploi ou ayant un petit boulot). C’est un faux chiffre global, qui ne comptabilise pas tous...

le 12/10/2014 à 7:23
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pratiquement " 10 MILLIONS DE CHOMEURS! ok, avec vous, entendu à la télé dans une émission sur divers sujets, dont le chômage (Arte)

à écrit le 10/10/2014 à 10:24
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Pour créer des emplois nouveaux nets, il faut créer de nouvelles industries innovantes et exportatrices ; Le mille feuille français est le principal frein à la création de nouvelles entreprises, il y a trop de mauvais minable cinéma au sein de toute...

le 11/10/2014 à 10:04
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En effet, en particulier à Lyon ... c'est maladif, les hypocondiacres sont incorrigibles

à écrit le 10/10/2014 à 9:02
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My président is pro chômage

à écrit le 10/10/2014 à 8:49
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mettre les chômeurs , rmistes aux travaux d'utilité publique, nettoyage des rivières des abords d'autoroutes ,décharges sauvages etc...histoire de ne pas les couper du monde du travail et les habituer à se lever le matin.

le 10/10/2014 à 9:02
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Si vous êtes toujours actif professionnellement vous serez le prochain sur la liste des licenciements économiques avec moins de 0,3% de croissance les fermetures d'entreprises pour dépôt de bilan ne sont pas terminés... Je serais ravi que l'on vous ...

le 11/10/2014 à 11:02
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Faut pas partir dans les abus; mais c'est certain que ça ferait du bien. Quand on entend certaine personne qui touchent plus au chômage que moi au travail... On pourrait aussi fixer un maximum chômage!!!

le 11/10/2014 à 15:11
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@rockit est le mot dumping, est que la definition vous revient. Pauvre travailleurs attention chaud derriere

à écrit le 10/10/2014 à 8:42
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Le vrai remède virer Hollande cet incompétent. Dans le prive il serait viré!

le 11/10/2014 à 11:02
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Pour mettre qui? Sarkozy... Laissez moi rire!!!

le 11/10/2014 à 13:37
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Non ! pour mettre Juppé !!!! en se tordant de rire!!!!

le 11/10/2014 à 15:14
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tous les princes passent et les pauvres sont toujours rasés.

le 11/10/2014 à 15:15
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il faut dire que les princes consomment des pauvres. Avez vous vu un prince sachant labourer ou ensemencer?

le 11/10/2014 à 15:21
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Il parait que les pauvres sont faieneants; quand il y a une guerre ce seront eux en premiere ligne.

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