Macron veut maintenir "coûte que coûte" l'effort promis aux entreprises

Dans un entretien au Monde, le ministre de l'Economie a voulu rassurer les entreprises sur la "stabilité des mesures annoncées". Il a également souhaité un réexamen des 34 plans de relance industriels lancés par son prédécesseur, Arnaud Montebourg.
Emmanuel Macron veut donner de la visibilité aux entreprises sur les réformes en cours pour les rassurer.

Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron assure que, pour faire repartir l'investissement productif, "l'intégralité de l'effort annoncé pour les entreprises sera maintenue coûte que coûte".

"Les entreprises manquent de confiance dans la stabilité des mesures annoncées par le gouvernement, et dans l'avenir. Cela a freiné les décisions d'investissement", constate M. Macron dans un entretien avec le quotidien Le Monde, diffusé samedi.

"C'est pourquoi il faut tenir, ne pas donner le sentiment qu'on hésite", poursuit-il, affirmant que son ambition est de "faire repartir l'investissement productif".

"Nous devons moderniser notre pays parce que notre économie est en état d'urgence, et c'est l'Europe qui doit investir", indique-t-il, évoquant son soutien au plan de 300 milliards d'euros  proposé par le nouveau président de la Commission européenne.

Réexamen des 34 plans de relance industriel ?

La veille, le ministre avait demandé aux préfets d'identifier dans leurs régions des projets qui pourraient bénéficier de ce plan, a indiqué son cabinet à l'AFP. Par ailleurs, interrogé sur les 34 plans de relance industriel lancés par son prédécesseur Arnaud Montebourg, M. Macron répond qu'il pensait les conserver, mais après examen.

"34 plans, c'est beaucoup. Nous allons les passer en revue d'ici à la fin février, regarder ce qui marche, ce qui ne marche pas", indique-t-il, précisant qu'il souhaitait "mettre plus de transversalité et d'international dans ces plans".

Le soutien aux entreprises "au cas par cas"

Sur le soutien aux entreprises en difficulté, thématique chère à son prédécesseur, M. Macron explique avoir consolidé les instruments mis en place.

"J'ai même renforcé le poids des commissaires au redressement productif (CRP) qu'il avait installés", note-t-il.

Dans une lettre adressée aux préfets de région que s'est procurée l'AFP, le ministre salue ce dispositif et dit vouloir doter ces CRP d'"une stature administrative pérenne". Il nuance toutefois le soutien de l'Etat aux entreprises en difficulté, qui doit rester du "cas par cas". "Il faut privilégier le pragmatisme et la discrétion dans ce genre d'affaires", estime-t-il, ajoutant qu'il n'avait "pas le même tempérament que (son) prédécesseur".

M. Macron souligne que "les grandes entreprises françaises ont une responsabilité dans le maintien du tissu industriel."

"C'est une question d'éthique pour les décideurs économiques. De notre côté, nous devons veiller à les aider à rester compétitives et à garder leurs centres de décision en France", indique-t-il.

De nouvelles privatisations ?

Interrogé sur la vente des participations de l'Etat dans EDF et la Française des Jeux, M. Macron répond: "Nous allons commencer par d'autres entreprises comme les aéroports régionaux, ou encore des sociétés où l'Etat dispose de droits de vote double qui lui permettent de garder un poids important", sans plus de détails.

Lire aussi : Et si l'Etat vendait l'aéroport de Toulouse aux Chinois ?

Commentaires 19
à écrit le 17/11/2014 à 7:46
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Au gouvernement, défaire et refaire, c'est toujours travailler ! Avec un peu de chance comme pour la réforme des rythmes scolaires qui est très couteuse et n'a rien apportée (sauf des enfants fatigués et énervés), les politiques professionnels et dém...

à écrit le 16/11/2014 à 23:11
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«réexamen des 34 plans de relance industriels lancés par son prédécesseur, Arnaud Montebourg». Il vaut mieux étant donnée l'abominable incompétence de A Montebourg en économie

à écrit le 16/11/2014 à 16:39
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la "stabilité des mesures annoncées", alors que les décisions viennent de Bruxelles, ne fait de nos gouvernants que des pantins au ordre!

à écrit le 16/11/2014 à 13:50
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Ces gauchistes mentent et manipulent le pauvre, la veuve et l'orphelin. Pour se donner une bonne image et masquera leur incompétence et leur INHUMANITE...

le 16/11/2014 à 22:03
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C'est clair ! Ils mériteraient d'être de droite ...

à écrit le 16/11/2014 à 12:04
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il lui suffit de rétablir le mot ÉGALITÉ .....aucune reprise ne sera possible pas de citoyens spéciaux

à écrit le 16/11/2014 à 10:51
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les ventes de parts ne sont pas des économies !!!!!!!

à écrit le 16/11/2014 à 9:50
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Ne jamais faire confiance à un énarque car leur seul objectif est un contrôle de l'état sur l'ensemble de le société.

à écrit le 16/11/2014 à 9:08
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Ce brillant Énarque devrait savoir que le plus simple sera de tout remettre à plat (code, du travail, 35 heures, syndicats etc.). Mais chez Rothschild il devait avoir d'autres préoccupations.

le 16/11/2014 à 14:22
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Ils le savent très bien mais ils ont pour approche de nous prendre pour des billes et de faire de la réformette en prenant des pincettes, pensant pouvoir arriver à ne froisser personne. Au final rien n'avance. De toute manière il ne faut pas se faire...

à écrit le 16/11/2014 à 7:59
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des investissements ok mais pas finances par l'emprunt depuis 30 ans qu'on le fait pas de resultats mais finances par des economies exemple supprimons le senats (senateurs mais aussi tous ceux qui tounent autour)personne ne s'en apercevra et nous aur...

à écrit le 15/11/2014 à 22:50
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mais d'ou sort ce kron !

à écrit le 15/11/2014 à 19:56
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Investir,investir, est ce que j'ai une gueule d'investir.Rien,que dalles ,.Car tout investissement est une future perte et même pas un merci .

à écrit le 15/11/2014 à 19:24
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pauvre gauche elle ne c est plus ou elle en n est avec un président qui est plus a droite qu a gauche un macron qui est de droite les autres qui suivent qui ou quoi et d autres qui planque leurs sous en suisse

à écrit le 15/11/2014 à 18:16
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Ce que le politique ne comprend pas par manque de connaissance que le tissu industriel est multiple avec tout d’abord les entreprises du CAC dont plus de 50 pour cent du CA sont réalisés hors de France les entreprises du CAC dont la majorité du CA ...

à écrit le 15/11/2014 à 17:38
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on voudrait connaître l'épaisseur de l'enveloppe.

à écrit le 15/11/2014 à 16:43
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macron pauvre branl.....r

le 16/11/2014 à 0:54
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Macron, le pôvre, une créature hors sol mais que comprend t il ?

à écrit le 15/11/2014 à 15:23
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Macron est en rupture avec la ligne socialiste pure. Mais il est finalement à 99% dans la ligne UMP qui a mené une politique économique très légèrement plus libérale que la gauche... mais vraiment rien de bien nouveau. Tout ce que fait le gouverne...

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