Etats-unis : forte chute des crédits à la consommation

Les crédits à la consommation aux Etats-Unis ont reculé en novembre de 3,7% en rythme annuel, enregistrant ainsi leur plus forte baisse depuis janvier 1998. Les nouvelles demandes d'allocations de chômage sont moins fortes qu'attendu.

Les crédits à la consommation aux Etats-Unis ont reculé en novembre de 3,7% en rythme annuel, enregistrant ainsi leur plus forte baisse depuis janvier 1998, selon les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés jeudi par la Réserve fédérale américaine (Fed).

L'encours total des crédits à la consommation atteignait 2.570,9 milliards de dollars fin novembre, faisant apparaître une baisse de 8 milliards de dollars, alors que les analystes attendaient sur une hausse de 1,5 milliard. C'est la plus forte baisse en valeur de l'encours des crédits à la consommation jamais enregistrée, indique la Fed.

Vitaux pour l'économie des Etats-Unis, car l'emprunt y assure une bonne part de la consommation, moteur traditionnel de la croissance, les crédits à la consommation avaient commencé à reculer en août (de 3,0%) pour la première fois depuis dix ans. Ils avaient remonté de 3,14% en septembre avant de baisser à nouveau en octobre, de 1,29%, selon le chiffre révisé de la Fed.

Bonne nouvelle en revanche sur le front de l'emploi outre-Atlantique. Les Etats-Unis ont recensé 467.000 nouveaux chômeurs inscrits au cours de la semaine close le 3 janvier, soit 4,9% de moins que la semaine précédente, selon les données corrigées des variations saisonnières (CVS) publiées ce jeudi par le département du Travail américain. Cette baisse est totalement inattendue: les analystes tablaient sur une remontée du nombre des nouvelles inscriptions à 550.000. Le nombre de nouveaux allocataires n'avait plus été aussi bas depuis le 11 octobre.

Le ministère a revu en légère baisse le nombre des nouveaux dossiers déposés la semaine précédente à 491.000 (au lieu de 492.000). Pourtant, la semaine après Noël marque traditionnellement un pic dans les demandes d'allocations de chômage. Mais cette année (comme la semaine précédente), le facteur saisonnier a été très faible, en partie parce que les entreprises semblent avoir réduit leurs effectifs d'intérimaires en vue des fêtes beaucoup plus tôt que les autres années, comme en témoigne la forte poussée des nouvelles inscriptions au chômage enregistrée en novembre et début décembre.

En moyenne sur quatre semaines, chiffre considéré comme plus représentatif d'une tendance, le nombre des nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage est retombé à 525.750 dossiers (contre 552.750 la semaine précédente), aux alentours de ce qu'il était dans la dernière décade de novembre, mais reste toujours à un niveau qui n'avait plus été vu depuis fin 1982.

Selon le ministère, le taux de chômage indemnisé était de 3,4% au 27 décembre, soit autant qu'une semaine plus tôt, un plus haut depuis novembre 1983. A cette date, les Etats-Unis comptaient 4.611.00 nouveaux chômeurs, niveau jamais vu depuis décembre 1982.

On connaîtra ce vendredi 9 janvier l'évolution globale de l'emploi américain pour l'ensemble du mois de décembre, et donc pour l'année 2008, indicateur très attendu par les marchés.

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Un peu de discernement messieurs les journalistes et agences d'information On nous passe les résultats des mois écoulés sans commentaires sur l'évolution présente résultats : Soit on est dans le pessimisme passé, soit dans l'euphorie passée

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