Le baril revient à 35 dollars à New York

Le baril de pétrole a perdu près de deux dollars ce jeudi à New York, revenant à 35 dollars. Les craintes sur la consommation et l'état des stocks alimentent cette baisse.

Les prix du baril de pétrole ont de nouveau reculé jeudi à New York, cédant près de deux dollars, dans un marché qui encaisse les mauvaises nouvelles économiques et voit les réserves s'accumuler aux Etats-Unis.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en février a fini à 35,40 dollars, en baisse de 1,88 dollar par rapport à son cours de clôture de mercredi.

"Les nouvelles économiques continuent à être terribles", a constaté Ellis Eckland, analyste indépendant. Les indicateurs publiés jeudi aux Etats-Unis ont de nouveau montré que le marché de l'emploi restait en très mauvaise santé et que l'activité industrielle continuait de reculer.

D'autre part, le marché continuait de réagir au rapport hebdomadaire du département à l'Energie américain, qui a montré une nouvelle hausse des stocks mercredi.

"Les réserves dans le monde s'accumulent en hiver, malgré la demande liée au grand froid et au conflit gazier en Ukraine", a indiqué Ellis Eckland. "Alors qu'on se dirige vers le printemps, où la demande est plus faible, le marché craint que les capacités de stockage ne soient pleines", a ajouté l'analyste.

Les stocks à Cushing (Oklahoma, sud) ont atteint un nouveau record historique: 33 millions de barils s'entassent dans le principal terminal pétrolier américain, qui sert de référence aux contrats du marché new-yorkais. Cela met une pression "non naturelle" sur les contrats américains, notamment celui pour livraison en février qui va arriver à échéance dans quelques jours.

Il y a désormais une disparité importante entre les prix du WTI échangé à New York et les prix dans le reste du monde, qui résistent mieux. Il y a aussi une différence notable avec les contrats new-yorkais à échéance plus longue -- le contrat pour livraison en mars a clôturé à 43,54 dollars, celui pour février 2010 à 59,85 dollars, ce qui encourage les investisseurs à stocker pour profiter de prix plus élevés.
 

Commentaires 8
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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c'est quand même extrordinaire de voir que les producteurs continuent sans doute de bien vivre en vendant le brut à 35$.Qu'en était il quand ils le vendaient à 100$ le baril ?! Bienheureux le temps où les salaires des salariés variraient dans les mêm...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le pétrole baisse, les carburants augmente. Les pétroliers sont des voyous

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les pétroliers sont indélicats et arnaquent les consommateurs. Appel au boycott autant que faire se peut

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les investisseurs stockent dans l'attente de prix plus élevés ! Il faut les décourager en limitant la consommation par tous les moyens !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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ROULEZ MOINS - 1 - pour éviter d'enrichir les pétroliers qui oublient de répercuter le baisses - 2- pour éviter d'enrichir les compagnies privées qui exploitent les autoroutes - 3 - pour éviter de vous faire plumer par les amendes abusives et aussi p...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Au lieu de stocker une energie en voie de disparition en espérant une consommation en hausse en 2010, les pétrolies feraient mieux de prévoir à plus d'un an en développant les énergies du futur. Faute de quoi, on sera obligé de les récapitaliser comm...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Salut ! le prix du baril ne fait que baisser pendant ce temps dans les pays émergents, le prix du litre augmente? Alors pourquoi cette situation?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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peut on me dire quel etait le prix a la pompe du 95' quant le baril cotait 36/38/§ le barril vcomme actuellement !!

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