Etats-Unis : les indices d'activité remontent, l'emploi souffre toujours

Les inscriptions au chômage ont augmenté aux Etats-Unis, passant de 605.00 la semaine précédente à 608.000 la semaine dernière. Par ailleurs, l'indice composite des indicateurs économiques, censé préfigurer l'évolution de la conjoncture des prochains mois, a progressé plus que prévu en mai, de 1,2% par rapport à avril, a indiqué le Conference Board. Et l'activité industrielle de la région de Philadelphie a continué de reculer en juin, mais à un rythme beaucoup moins rapide qu'en mai.

Les inscriptions au chômage sont en hausse aux Etats-Unis. Contrairement aux attentes, elles ont augmenté la semaine dernière passant de 605.000 à 608.000, selon le département du Travail. Les analystes tablaient sur 600.000.

Les inscriptions de la semaine du 6 juin avaient déjà été revues à la hausse, l'estimation initiale était de 601.000.

En revanche, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a diminué pour la première fois depuis la semaine du 3 janvier. Il est passé de 6,835 millions la semaine précédente à 6,687 millions la semaine du 6 juin (derniers chiffres disponibles). C'est le chiffre le plus bas depuis 9 mai et la plus forte baisse hebdomadaire depuis novembre 2001.

Par ailleurs, l'indice des indicateurs avancés des Etats-Unis s'est amélioré en mai pour le deuxième mois consécutif, annonce ce jeudi aussi le Conference Board. Cet indice, censé donner la tendance de l'évolution de l'économie pour les six à neuf mois à venir, a progressé de 1,2%, après avoir enregistré une hausse de 1,1% en avril selon une estimation révisée à la hausse.

Il s'agit de la plus forte amélioration de cet indice depuis mars 2004 où il avait enregistré un bond de 1,4%. "La récession perd en puissance", a commenté Ken Goldstein, économiste au Conference Board, cité par l'agence Reuters. "La confiance se rétablit et la volatilité sur les marchés financiers s'atténue."

Enfin, l'activité industrielle autour de Philadelphie (nord-est du pays) a continué de reculer en juin, mais à un rythme beaucoup moins rapide qu'en mai et bien moins que ce qu'attendait le marché, selon l'indice publié jeudi par la Banque de réserve fédérale de Philadelphie.

Cet indice a progressé pour le quatrième mois consécutif, et a bondi à -2,2 points, après être ressorti à -22,6 en mai, a indiqué l'antenne régionale de la Fed.
Bien qu'atteignant son plus haut niveau depuis septembre, l'indice reste négatif, signe d'une contraction de l'activité industrielle. Il s'établit cependant très au-dessus des attentes des analystes, qui tablaient sur un redressement à -17 points seulement.

L'indice a été négatif sur dix-huit des dix-neuf derniers mois, période correspondant à la récession actuelle, a précisé la Fed de Philadelphie. Il avait atteint en février son plus bas niveau depuis octobre 1990 (à -41,3 points).

"Les indices mesurant l'activité générale, les nouvelles commandes et les livraisons témoignent d'une nette amélioration, ce qui suggère que les reculs enregistrés récemment se sont considérablement ralentis", souligne l'institution dans l'étude mensuelle qui accompagne la publication de son baromètre. Par ailleurs, "la plupart des indicateurs portant sur l'activité future montrent également une amélioration, ce qui signifie que les dirigeants du secteur industriel de la région sont davantage confiants sur la possibilité d'une reprise dans les six prochains mois", ajoute-t-elle.

Commentaires 6
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Un petit indice : aux US on ne touche des allocations chomage que pendant 26 semaines..

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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l'activité industrielle recule mais moins vite que ce qu'avait prévu le marché.. alors c'est bon!! le chômage augmente plus que prévu mais bon, le nombre d'allocations diminuant, on peut y voir un signe positif???!!!!! je rigole un peu, ces economi...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Encore un grand moment de communication économique: parler positif de quelque chose de négative, type croissance négative de C.Lagarde. La situation est pire mais sa progression dans le pire est moins importante.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Invit a raison. La diminution des allocataires du chômage peut signifier 2 choses très différentes : soit ils ont retrouvés du travail, soit ils sont désormais sans le moindre revenu (et ça c'est pas une bonne nouvelle !).

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il est peut-être encore temps de sauver quelque chose avant que les gens ne deviennent réellement fous.Plus personne ne croit en une croissance quelconque, si ce n'est de la misère. Il faut arrêter ce genre d'analyse qui ne mène nulle part si ce n'es...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Statistiques qui ressemblent à des écrans de fumée ! tout va bien messieurs, mais on constate que tout va mal en même temps ! nous ne retiendrons donc que la première partie de cette dernière phrase. C'est comme si l'état major déclarait: nos troupes...

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