"Face à la complexité de la situation, un nouveau sommet avant Copenhague est nécessaire", a plaidé le chef de l'Etat à l'occasion d'un mini-sommet sur le climat organisé à l'ONU, à New York. "La France propose que les chefs d'Etat des grandes économies, qui représentent 80% des émissions et qui avaient bien travaillé en juillet à L'Aquila, se retrouvent à la mi-novembre", selon le texte de son discours.
"Il leur reviendrait de préciser leurs engagements pour assurer le succès de Copenhague", a ajouté le chef de l'Etat.
Réunis en juillet à L'Aquila (Italie), les pays du G8 s'étaient mis d'accord sur le principe d'une réduction d'au moins 50% des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 par rapport à leur niveau de 1990.
Ils étaient en outre convenus d'une réduction d'au moins 80% d'ici à 2050 des émissions des seuls pays industrialisés et s'étaient engagés à mener des efforts "de façon comparable" et à définir entre eux des pistes pour diminuer ces émissions.
Par ailleurs, le président américain Barack Obama a lancé mardi un appel à une action mondiale pour enrayer le changement climatique. "La réponse de notre génération à ce défi sera jugée par l'Histoire, et si nous échouons à l'apporter - audacieusement, rapidement et ensemble - nous risquons d'entraîner les générations futures vers une catastrophe irréversible", a-t-il dit. "Le temps presse d'inverser cette course", a-t-il ajouté.