L'activité dans le secteur manufacturier américain a progressé pour le deuxième mois consécutif en septembre, a annoncé ce jeudi l'Institute for Supply Management (ISM), mais cette croissance est inférieure à ce qu'attendaient les économistes. L'indice d'activité ressort à 52,6 contre 52,9 en août en juillet, montre l'enquête mensuelle auprès des directeurs d'achats.

A partir de 50, l'indice ISM signale une expansion. En deçà, il signale une contraction. Les experts attendaient cependant un indice ISM à un niveau plus élevé, supérieur ou égal à 54.

La composante des prix payés et celle de la production ont montré une progression, tandis que celles de l'emploi et des stocks se sont contractées.

Côté immobilier, les promesses de vente dans l'ancien ont fortement augmenté en août, leur indice atteignant leur niveau le plus haut depuis mars 2007, selon les chiffres de l'Association nationale des agents immobiliers (NAR). Les promesses de ventes enregistrent leur septième mois consécutif de hausse, la plus longue série d'augmentations depuis la création de la série statistique en 2001.

L'indice de la NAR, basé sur les contrats signés en août, traduit un bond de 6,4% des promesses de vente, à 103,8 après 97,6 en juillet. Les économistes attendaient à une hausse nettement plus modeste de l'ordre de 1%. Par rapport au mois d'août 2008, l'indice ressort en hausse de 12,4%.

Par ailleurs, les dépenses des ménages américains ont augmenté de 1,3% en août, tandis que leurs revenus progressaient de 0,2%, des chiffres supérieurs aux attentes des analystes, a annoncé ce jeudi le département du Commerce. C'est leur hausse la plus forte depuis celle de 2,8% d'octobre 2001. Ajustées de l'inflation, les dépenses sont ressorties en hausse de 0,9% en août, progression inédite depuis octobre 2001.

L'indice d'inflation PCE ressort en hausse de 0,3%, alors qu'il était inchangé en juillet. Cet indice "core" est en hausse de 0,1% comme en juillet. Le taux d'épargne s'inscrit quant à lui à 3%, contre 4% en juillet.

De leur côté, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté contre toute attente lors de la semaine au 26 septembre, a annoncé jeudi le département du Travail. Elles se sont établies à 551.000 contre 534.000 la semaine précédente. Les économistes attendaient plutôt une stabilité des inscriptions au chômage.

La moyenne mobile sur quatre semaines ressort en baisse à 548.000 (révisé), au plus bas depuis la semaine au 24 janvier, contre 554.250 la semaine précédente.

Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités recule également à 6,09 millions lors de la semaine au 19 septembre (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 6,16 millions la semaine précédente. Il s'agit du chiffre le plus bas depuis la semaine au 4 avril (6,045 millions).