La Bourse s'est cherchée une tendance toute la semaine faute d'importantes statistiques économiques mondiales, notamment aux Etats-Unis. C'est enfin le cas ce vendredi avec une hausse inattendue des ventes de détails en février aux Etats-Unis. Elles ont progressé de 0,3% alors que les analystes tablaient sur une baisse de 0,2%. Il s'agit de leur deuxième mois d'affilée d'augmentation, selon le département du commerce.

En glissement annuel, elles ont augmenté de 3,9%. Exception faite des ventes d'automobiles (soumises à de fortes fluctuations) et celles de l'essence à la pompe, l'indice a progressé de 0,9% en février, contre 0,5% en janvier.  En revanche, le département du commerce a révisé à la baisse les chiffres de janvier. La hausse n'est que de 0,1% contre 0,5% indiqué il y a un mois.

L'indice de confiance des consommateur, mesuré par l'université du Michigan, a baissé. Il ressort à 72,5 en mars contre 73,6 en février. Les analystes l'attendaient stable. Le sous-indice est tombé à 80,8 contre 81,8 en février et 82 attendu. Début mars, les ménages américains s'attendaient à ce que le taux de chômage se maintienne à 9,7% pendant le reste de l'année et ils perdent confiance dans la capacité du gouvernement à améliorer la situation sur le marché du travail.

Jeudi, on a déjà appris que le déficit commercial américain s'est réduit contre toute attente en janvier en raison du recul des importations de pétrole au plus bas depuis février 1999, selon le département du Commerce. Le déficit a reculé de 6,6% pour s'établir à 37,29 milliards de dollars, alors que les économistes anticipaient en moyenne une hausse du déficit à 41 milliards, après celui de 39,90 milliards enregistré en décembre. Le déficit de décembre avait été initialement annoncé à 40,18 milliards pour décembre.

Le prix moyen du pétrole importé a atteint 73,89 dollars le baril, au plus haut depuis octobre 2008, tandis que les volumes de pétrole brut importés sont tombés à un plus bas de onze ans.

Par ailleurs, côté emploi, le nombre des inscriptions au chômage a été de 462.000 dans la semaine au 6 mars, après 468.000 (révisé de 469.000) la semaine précédente, selon le département du Travail. Les économistes attendaient 460.000 inscriptions.

La moyenne mobile sur quatre semaines donne 475.500 inscriptions, contre 470.500 (révisé de 470.750). Le nombre de personnes inscrites régulièrement au chômage est de 4,558 millions (consensus 4,49 millions) contre 4,521 millions.