Accord en vue sur les modalités de l'aide européenne à la Grèce

Une réunion par téléconférence des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), en présence du commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn, doit se tenir ce dimanche afin d'avaliser un accord technique obtenu vendredi sur les conditions des prêts que les pays de la zone euro seraient disposés à garantir à Athènes.

Une réunion par téléconférence des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), en présence du commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn, doit se tenir ce dimanche à 14H00
afin d'avaliser un accord technique obtenu vendredi.

Les vice-ministres des Finances et les banquiers centraux de la zone euro sont en effet parvenus à un accord sur les modalités d'éventuels prêts d'urgence à Athènes. La Grèce peut encore se refinancer pour un à deux mois et ne devrait pas donc demander d'aide dans l'immédiat. Lorsqu'elle le fera, la zone euro pourrait accéder à cette requête en quelques heures. Le taux d'intéret serait de plus de 6%, sur des prêts accordés pour trois ans, voire plus. Cet accord doit permettre à la Grèce de se refinancer à un taux "moins élevé que le taux actuel du marché pour la dette grecque", sans que "ce soit un cadeau pour autant". Le taux des obligations d'Etat a touché cette semaine 7,322%, son plus haut niveau historique depuis la création de la zone euro.

Cet élément était absent du compromis trouvé le 25 mars par les dirigeants européens, lorsqu'ils avaient accepté le principe de la mise en place d'un tel dispositif de soutien. Les marchés étaient du coup rester très inquiets sur la valeur de la dette souveraine grecque qui a été mise sous une pression sans précédent avec des rendements record et un différentiel avec lex taux allemands, références dans la zone euro, également record.

Vendredi, l'agence de notation Fitch a annoncé avoir abaissé de deux échelons, à BBB- contre BBB+, la note souveraine de la Grèce et a laissé entendre qu'elle pourrait encore la descendre, en arguant de la détérioration de la situation économique et budgétaire du pays. La note d'émetteur long terme d'Athènes revient ainsi au dernier échelon de la catégorie d'investissement. La note BBB- est assortie d'une perspective négative.

Fitch déclare dans un communiqué que la hausse de la charge de la dette et la dégradation des perspectives économiques vont rendre de plus en plus difficile la réalisation des objectifs budgétaires que s'est fixés le gouvernement grec.

Commentaire 1
à écrit le 09/04/2010 à 19:04
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Ça c'est bien les marches a sur réagir a toutes les annonces ! Et dans 2 ans tout le monde aura oublie et ira acheté des actions d'entreprises greques car la bourse du pays flambera par rapport aux autres pays européens !!

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