Etats-Unis : gros trou d'air pour la confiance des consommateurs

La confiance des ménages américains a fortement baissé en juin, selon l'indice du Conference Board publié ce mardi, qui a chuté après trois mois de hausse.

La confiance du consommateur américain a plongé en juin après trois mois de hausse consécutive, en raison des inquiétudes liées au marché de l'emploi, selon l'indice de l'organisation patronale Conference Board publié ce mardi. L'indice ressort ainsi à 52,9 en juin contre 62,7 (révisé de 63,3) en mai, alors que les experts l'attendaient à 62,5.

L'indice des anticipations ressort à 71,2, contre 84,6 un mois auparavant et l'indice d'évaluation de la conjoncture du moment est tombé à 25,5, contre 29,8 en mai. La proportion de ceux qui trouvent qu'un emploi est difficile à trouver a augmenté à 44,8%, alors qu'ils étaient 43,9% à partager cette opinion un mois plus tôt, tandis que celle des personnes jugeant qu'il est facile de décrocher un emploi a reculé à 4,3% contre 4,6% en mai.

"L'augmentation de l'incertitude et de l'appréhension sur l'avenir de l'économie et le marché de l'emploi, un résultat sans doute du récent ralentissement de la croissance et de l'emploi, sont les principales raisons du brusque retournement de la confiance", a commenté Lynn Franco, directeur du centre de recherche de la consommation du Conference Board, cité par Reuters.

Par ailleurs, les prix des maisons individuelles ont augmenté en avril aux Etats-Unis à la faveur des dernières ventes avant l'expiration d'un crédit d'impôt, montre l'indice S&P/Case-Shiller publié ce mardi. Cet indice, qui mesure les prix dans vingt zones métropolitaines, est ressorti en hausse de 0,4% en données corrigées (CVS) contre -0,2% en mars. Sur une base brute, les prix ont progressé de 0,8%, après une baisse de 0,5% le mois précédent.

Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un indice brut en hausse de 0,2% et un indice CVS en repli de 0,1%.

Sur un an, l'indice Case-Shiller affiche une hausse de 3,8% proche des anticipations des économistes qui attendaient une augmentation de 3,4%. "Les chiffres des stocks et l'activité des faillites n'ont pas montré de signe d'améliorations", note cependant David Blitzer président du comité de cet indice chez S&P, cité par Reuters. "Un soutien cohérent et soutenu de l'immobilier à la croissance économique pourrait devoir attendre l'année prochaine."

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