
Dimanche après-midi, la chancelière allemande et le président français discuteront des moyens d'éviter « l'inacceptable » pour leur pays dans l'actuelle crise de la zone euro. Nicolas Sarkozy aura à coeur de calmer les ardeurs de son ancienne ministre des Finances, Christine Lagarde qui, désormais à la tête du Fonds monétaire international (FMI), plaide pour une recapitalisation des banques européennes, en particulier celle, exposées à une possible faillite de l'État grec. Mais Angela Merkel a bien insisté jeudi soir en expliquant qu'une telle recapitalisation bancaire serait « de l'argent raisonnablement investi et qu'il ne faut pas hésiter ». À Berlin, tout le monde n'est pas sur sa ligne et l'on indique « en off » ne pas pousser à une telle injection de fonds publics dans les établissements bancaires. En présence de Christine Lagarde, Angela Merkel a justement pris soin de souligner que « les recommandations des experts », c'est-à-dire en l'occurrence du FMI, « étaient à prendre très au sérieux ». Apparemment cette divergence entre Paris et Berlin sur la nécessité de réinjecter des fonds publics dans leurs banques naît du sentiment outre-Rhin que les banques allemandes n'auraient pas besoin d'une nouvelle aide. D'après le quotidien « Die Welt », Berlin estime toutefois que l'on ne peut attendre l'issue des élections présidentielles françaises au printemps prochain pour procéder à une telle opération. « Ce que font les Français à propos de la recapitalisation de leurs banques, ce n'est pas notre problème », entend-on du coup dans la capitale allemande, de sources proches du gouvernement, un rien irritées.
Point délicat
Le FESF sera l'autre point délicat au menu des discussions entre le président français et la chancelière ce dimanche. L'exécutif français est « très fortement favorable à un effet de levier dans le Fonds européen de stabilité financière (FESF) », indique un ministre. L'idée est que ce fonds d'aide à un pays de la zone euro en difficulté, même renforcé à la suite du sommet européen du 21 juillet dernier, ne saurait suffire face à la chute d'un gros État membre comme l'Italie. Le FESF devrait pouvoir se financer au-delà du niveau de risque fixé, espère-t-on. En langage ministériel cela se traduit par « utiliser les instruments existants [le FESF, Ndlr] de façon optimale ». Mais à Berlin, on considère qu'une garantie ainsi presque illimitée donnée à des États dispendieux n'est pas la bonne solution pour stabiliser l'euro. « Le plafond de garanties de 211 milliards d'euros » est intouchable, estime-t-on à Berlin, rappelant que pour faire plus « il faudrait une nouvelle décision ad hoc du Parlement allemand ». Ce qui, au vu de la récente grande difficulté de la chancelière à ressouder sa majorité pour acquiescer au nouveau FESF, paraît tout à fait improbable.
« La France perdrait sa note triple A auprès des agences de notation si cet effet de levier était décidé », avertit Berlin, histoire de calmer les ardeurs françaises en la matière. La clé de ce dossier réside dans le rôle que la Banque centrale européenne (BCE) devrait ou non jouer vis-à-vis du FESF. De quoi animer l'après-midi berlinois du président français.
C'est bien vrai, avec un excèdent commercial mensuel, je répète: MENSUEL de 14 Milliards ces vertueux Allemands (j'allais dire Teutons) trouvent moyen d'avoir plus de dettes que l'Italie en valeur absolue.
Voilà qui est vraiment honteux.
Par leur excèdent commercial ils exportent leur chômage en même temps que leur marchandise.
Et ils sont endettes. Avec ça ils veulent jouer les élèves modèles!
Je vais être bref: qui dit excédent dit déficit.
Comprendra qui voudra!
pour toucher encore plus de bonus
c est bien . viement l annee prochaine
C'est le comble, Paris et Berlin qui ont imposé à la zone Euro le principe du chacun pour soi et par la sont donc responsable de la crise actuelle, prétendent maintenant jouer encore un rôle dominant et déterminant.
Si l'on veut sauver la zone Euro il faut respecter les intérêts de tous les 17 pays euro.
Il serait donc préférable que l'axe franco-allemand fasse une pause et laissait la direction des évènements aux autres 15 membres de l'union monétaire européenne.
Après, il est vrai que nous sommes gouvernés par des gens plus soucieux de leur ré-élection que par l'intérêt général et en dernier, il a nous, électeurs, qui refusons de voter pour ceux qui essaient tant bien que mal de nous dire la vérité.
Faut-il laisser les politiques diriger les banques aussi bien que certains états près de la faillite. ( cf. affaire Crédit Lyonnais ). Le mur se rapproche!
http://www.sudouest.fr/2011/10/07/un-conseiller-du-fmi-annonce-la-debacle-bancaire-pour-dans-deux-ou-trois-semaines-520250-5096.php
Euro : les pyromanes jouent les pompiers
Les pyromanes qui depuis 10 ans conduisent l?Europe dans le mur de la dette et de la pauvreté de masse ont joué toute la journée aux pompiers pour tenter d?abuser encore les opinions publiques.
Mais cet accord « grosse rustine » qui va endetter un peu plus les Français, sans aider les Grecs, ne règle en rien la cause de l?effondrement des économies du sud et de la France : l?euro trop cher.
Dans quelques mois la même crise se reproduira pour le Portugal, l?Espagne, l?Italie ou même la France, pour la simple raison que l?économie de ces pays est asphyxiée par une monnaie unique taillée pour la compétitivité allemande.
L?euro est aujourd?hui comme un vêtement à taille unique que chacun devrait se débrouiller d?enfiler, quels que soient son poids et sa taille ! Il faut au contraire une monnaie commune à tailles multiples, qui constitue une seule devise européenne face au dollar ou au yuan, tout en permettant des ajustements monétaires entre les nouvelles monnaies nationales qui doivent désormais la composer (euro-franc, euro-mark, euro-drachme,?) et dont les parités entre elles seraient revues une fois l?an en fonction des fondamentaux économiques de chaque pays.
Il y urgence à ce que les peuples se réveillent pour mettre fin aux folies de dirigeants incompétents. L?Europe mérite mieux que cet euro qui appauvrit et divise les nations. Une autre politique est possible.
Nicolas Dupont-Aignan- Député de l?Essonne - Président de Debout la République
"Judicieusement, Jacques Sapir réinscrit également la crise de la dette que traverse l?Europe dans le cadre général de la globalisation. Avec un coupable tout désigné : l?euro. Installée au c?ur d?une zone économique hétérogène, la monnaie unique serait le cheval de Troie de la mondialisation financière, dans le droit fil de l?Acte unique et du traité de Masstricht. Eternellement surévalué, l?euro a été mis en place afin de pousser l?Allemagne réunifiée à s?arrimer à l?Europe. C?est en cela que la monnaie unique est exclusivement politique, Amyartya Sen ayant d?ailleurs qualifié de « décision saugrenue » le fait « d?adopter une monnaie unique sans plus d?intégration politique et économique ».
Or, malgré la violence de sa charge contre l?euro, Sapir ne suggère pas d?abandonner la devise européenne. Le lecteur sent alors poindre une certaine contradiction entre la modération politique du clerc et les arguments techniques de l?économiste. A la différence de son confrère Gérard Lafay, Sapir ne préconise pas un retour, rapide et coordonné, aux devises nationales mais entend plutôt « faire évoluer » la monnaie unique. Sa proposition de retour à une sorte de Serpent Monétaire Européen organisant la « coordination des politiques monétaires autour d?une monnaie commune venant s?ajouter aux monnaies nationales » vise à garantir la pérennité de l?euro comme devise extérieure laissant par ailleurs la liberté d?opérer les ajustements et les fluctuations nécessaires.
Bien que défendue de longue date par des souverainistes de droite comme de gauche, l?idée d?une monnaie commune européenne peine à faire son chemin dans des média trustés par les idolâtres de la « règle d?or ». Comparé aux rustines que les dirigeants européens posent semaine après semaine pour gagner du temps et aux plans de rigueur qui risquent de nous enfoncer dans la spirale de la récession, le projet de Jacques Sapir semble bien raisonnable.
Extrait de "Causeur" :
Euro : les pyromanes jouent les pompiers
Les pyromanes qui depuis 10 ans conduisent l?Europe dans le mur de la dette et de la pauvreté de masse ont joué toute la journée aux pompiers pour tenter d?abuser encore les opinions publiques.
Mais cet accord « grosse rustine » qui va endetter un peu plus les Français, sans aider les Grecs, ne règle en rien la cause de l?effondrement des économies du sud et de la France : l?euro trop cher.
Dans quelques mois la même crise se reproduira pour le Portugal, l?Espagne, l?Italie ou même la France, pour la simple raison que l?économie de ces pays est asphyxiée par une monnaie unique taillée pour la compétitivité allemande.
L?euro est aujourd?hui comme un vêtement à taille unique que chacun devrait se débrouiller d?enfiler, quels que soient son poids et sa taille ! Il faut au contraire une monnaie commune à tailles multiples, qui constitue une seule devise européenne face au dollar ou au yuan, tout en permettant des ajustements monétaires entre les nouvelles monnaies nationales qui doivent désormais la composer (euro-franc, euro-mark, euro-drachme,?) et dont les parités entre elles seraient revues une fois l?an en fonction des fondamentaux économiques de chaque pays.
Il y urgence à ce que les peuples se réveillent pour mettre fin aux folies de dirigeants incompétents. L?Europe mérite mieux que cet euro qui appauvrit et divise les nations. Une autre politique est possible.
Nicolas Dupont -Aignan - Député de l?Essonne - Président de Debout la République