
Même si les cours ont un peu remonté ces derniers jours, le prix du pétrole semble durablement orienté à la baisse, sous l'effet du ralentissement de la croissance des pays émergents (Chine, au premier chef). Le Brent (mer du Nord), qui frôlait les 120 dollars le baril en février, se négocie actuellement autour de 100 dollars. Et les analystes parient sur un nouveau repli. Les économistes de HSBC parient sur une stabilisation autour de 90 dollars. Surtout, ils ont étudié les conséquences économiques de la stabilisation des cours autour de ce prix.
Ils estiment que la baisse des cours a moins d'impact que la hausse. Les effets n'en sont pas moins importants, en ces temps de croissance zéro -au mieux- dans la zone euro.
Inflation: -0,5 point en 2013, -1,5 point en 2014
Ainsi, s'agissant de la France, si le prix du Brent fluctuait autour d'une moyenne de 90 dollars d'ici la fin de l'année 2014, l'inflation s'en trouverait amputée de 0,5 point en 2013 et de 1,5 point en 2014. De quoi redonner, effectivement, du pouvoir d'achat aux consommateurs, et de réduire la facture énergétique de bons nombres d'industriels.
L'effet sur le PIB serait donc favorable, au-delà de ce qu'on imagine habituellement. Un effet modéré en 2013 (0,2 point de PIB en plus), mais relativement prononcé en 2014, eu égard aux performances économiques actuelles de l'économie française : le PIB serait alors dopé de 0,7 point.
La France se situerait, de ce point de vue, exactement dans la moyenne de la zone euro, tout comme l'Allemagne ou l'Italie.
0,7 point de plus, pour une croissance probablement inférieure à 1% en 2014, voilà ce qui bien sûr bon à prendre. C'est un quasi doublement qui serait donc enregistré.
L'économie française moins vulnérable que la moyenne
Ce résultat est atteint alors même que l'économie française est beaucoup moins dépendante des importations de pétrole que nombre de pays développés. Les experts de HSBC ont classé une quarantaine de pays industriels selon leur vulnérabilité aux importations d'or noir. Des pays comme le Mexique ou la Norvège sont peu sensibles, étant d'importants producteurs. La France se classe au 20ème rang (par vulnérabilité croissante), loin devant la moyenne de la zone euro, ce qui prouve une sensibilité moindre. L'Allemagne, par exemple, est plus sensible (31ème rang). Mais la France profiterait bien sûr des gains enregistrés par tous ses partenaires commerciaux, qui augmenteraient leurs importations...
C'est à dire dans un monstrueux choc pétrolier qui hélas ne fait que commencer, et aussi raison principale de la crise dite "financière".
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/06/bataille-et-lenergie/
Mais chut, seul l'approche CO2 et climat est autorisée dans le discours officiel, approche éminemment valide, mais l'angle ressources finies et surtout contraintes sur le débit, on en est quasiment plus capable apparemment.
et oui, y a des villes de plus de 25K habitants a la campagne, là ou le net a mis du temps a arriver, la tnt, ainsi que le dégroupage, et donc, des futur bornes de recharges ou il faut presque un hébergement pour faire le plein, pour seulement 150 km...
encore un a qui la prime a la casse a fait du bien, sans voir que des bagnoles de plus de 20K euros au marché de l'occase sont parti pour 1000, quand le pouvoir d'achat baisse, et qu'une entreprise française licencie 11000 personnes pour aller en recruter plus de 1000 juste a coté.
bref, trop de trucs a dire sur un comm comme celui-ci...
au passage, le monde veut se passer du nucléaire...
Les cours actuels nuisent aux investissements nécessaires pour retirer le pétrole non conventionnel. Ils ne sont pas durables.
Sortons de notre dependance aux hydrocarbures...
Bravo Flamby :)) ....double effet dont tu vas pouvoir te gargariser : J'augmente le pouvoir d'achat des français et la croissance ....
Seul avantage, on va épuiser encore plus rapidement les réserves de pétrole et en finir avec ce produit et la malédiction qui l'accompagne depuis bientôt un siècle.
@Lalevade
Ne croyez pas que les énergies fossiles sauveront un système économique basé sur les transports dans une furie de consommation.Les gaz de schistes, laissez les où ils sont, au risque de prolonger la malédiction du pétrole et les dizaines de millions de morts qu'on lui doit.
Lire l'article suivant : http://www.contrepoints.org/2013/04/27/122809-meme-les-ecologistes-reviennent-du-rechauffement
"Même les écologistes reviennent du réchauffement".
Ceci étant il est tout à fait vrai que les scientifiques ont eu grand tort de parler uniquement de réchauffement climatique pour simplifier en oubliant de spécifier qu'une moyenne mondiale ne signifie pas grand chose en la matière. Ce sont beaucoup plus les variations locales ou saisonnières qui sont préoccupantes et pas seulement celles de la température, la variation des courants marins et des déplacements des masses d'air est tout aussi préoccupante et impactante sur notre vie quotidienne..
ASSOCIE A CES GAZ POURQU4OI PAS AUTORISER A TITRE EXPERIMENTAL UN SITE
En Norvege, 10% des voitures vendues sont deja electriques, il nous faut peu pour en faire autant, et ca boosterait la R/D dans les batteries plus puissantes. Si, il faut de la vision et du courage politique.
une croissance!!!! on ne conviens?