Neuf milliards de shekels, la monnaie israélienne, soit 1,9 milliards d'euros. Tel est le total des dépenses engagées par l'armée israélienne dans le cadre de l'opération "Bordure protectrice", a annoncé le ministère israélien de la Défense Moshe Yaalon, lors d'une conférence économique mardi 2 septembre.
"Nous avons attaqué plus de 6.000 cibles, plus de 5.000 d'entre elles via les forces aériennes, et quelque 900 à partir de la terre et de la mer", a-t-il ajouté.
Parmi les dépenses, chaque interception de roquette palestinienne par le système de défense "Dôme de fer" a coûté environ 76.000 euros.
Au-dessus de l'estimation du FMI
Deux jours avant le "cessez-le-feu permanent", le Fonds monétaire international avait estimé que les frais engagés seraient l'équivalent de 0,2% du produit intérieur brut israélien. Rapporté au PIB de 2013 chiffré à 208 milliards d'euros, cela représente environ 416 millions d'euros.
Le ministère de la Défense épargné par la cure d'austérité
Le gouvernement israélien a approuvé dimanche une cure d'austérité pour éponger le coût de la guerre, sauf pour le ministère de la Défense épargné par les coupes budgétaires.
La guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens, du 8 juillet au 26 août, a fait 2.143 morts côté palestinien et 71 côté israélien.