
Trop d'austérité tue l'austérité. Alors que les gouvernements européens présentent les uns après les autres des budgets qui prévoient coupes budgétaires et hausse des recettes pour rassurer les investisseurs, les banques, elles, s'inquiètent d'un excès d'austérité. L'organisation bancaire internationale IIF (Institute of International Finance) a plaidé ce lundi pour moins d'austérité budgétaire et plus de ressources communes afin de sortir de la crise économique en zone euro. "L'accent mis jusqu'ici sur l'austérité budgétaire, bien que dans une certaine mesure nécessaire pour les pays en difficulté pour se financer sur les marchés, est excessive quand elle est généralisée", écrit l'Institut de la finance internationale dans sa lettre semestrielle de recommandations aux Etats membres du Fonds monétaire international. Cette austérité "a déjà contribué à une forte contraction de la demande intérieure dans la zone euro dans son ensemble", a déploré l'IIF.
Selon l'organisation, "il importe d'aller au-delà de la seule discipline budgétaire" et "de s'engager dans un rééquilibrage budgétaire plus progressif et différencié entre pays affaiblis, pays à excédent comme l'Allemagne et autres pays disposant d'une marge de manoeuvre, de façon à éviter le risque d'un excès d'austérité".
Pare-feu insuffisant
L'IIF est l'organisation qui a représenté les créanciers privés avec laquelle la Grèce a négocié jusqu'en février l'effacement de plus de 100 milliards d'euros de sa dette. Elle a estimé insuffisantes les ressources mises en commun par la zone euro pour parer à une nouvelle crise chez un ou plusieurs de ses Etats membres.
"Nous croyons qu'une expansion importante des ressources du Mécanisme européen de stabilité est nécessaire, en particulier au vu de l'engagement actuel de la zone euro de continuer à soutenir les membres dans le cadre de programmes d'assistance financière jusqu'à ce qu'ils retrouvent un accès au marché", a écrit l'IIF. Ce Mécanisme et le Fonds européen de stabilité financière sont dotés de 800 milliards d'euros, dont 300 milliards ont déjà été engagés.
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"La puissance du pouvoir oligarchique actuel dépasse la seule personne de N. Sarkozy. Celui-ci, par ses fonctions et ses engagements, se trouve aux centres de ces réseaux. Il en est le porte-paroles et en défend les intérêts. Mais il n'est somme toute qu'un acteur apprécié et utile au poste stratégique qu'il occupe. Si cela tourne mal, s'il n'est pas réélu en 2012, les réseaux du pouvoir pourront toujours lui trouver un remplaçant, dans son camp ou dans un autre.
C'est l'un des pires dangers d'une situation qui a dégagé à droite, mais aussi à gauche, des personnalités susceptibles d'accéder aux plus hautes responsabilités pour prendre les mesures les plus favorables au capitalisme financier. Nicolas Sarkozy peut être remplacé, y compris par Un ou Une Leader Socialiste, en préservant les intérêts essentiels de l'oligarchie : n'oublions pas que ce sont les socialistes qui ont nationalisé le système bancaire dans les années 1980 et d'autres socialistes qui l'ont reprivatisé quelques temps après."
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Avec çà, elle peuvent peut-être préter aux mêmes conditions (1% sur 3 ans) aux états histoire de croisser un peu ?