La Grèce rachète la moitié de sa dette aux mains du privé

La Grèce s'apprête à racheter à peu près la moitié de sa dette se trouvant aux mains d'investisseurs privés, a-t-on appris samedi de source gouvernementale.
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 La Grèce s'apprête à racheter à peu près la moitié de sa dette se trouvant aux mains d'investisseurs privés, a-t-on appris samedi de source gouvernementale, ce qui marque un succès pour ce programme qui représente un des éléments clés du plan de sauvetage international mis en place pour le pays.

"Le rachat s'est bien passé"

Les détenteurs privés d'obligations, grecs et étrangers, ont offert de présenter à l'opération les 30 milliards d'euros attendus par le gouvernement qui souhaite, avec ses bailleurs de fonds internationaux, ramener la dette publique à un niveau gérable. "Le rachat s'est bien passé, de manière générale. Le montant proposé par les investisseurs est dans la fourchette prévue, environ 30 milliards d'euros", a dit un responsable grec qui a requis l'anonymat. Il n'a pas donné de précisions. Aucune annonce officielle n'est prévue avant lundi, a déclaré un autre responsable. Ce rachat par l'Etat représente grosso modo la moitié du plan de 40 milliards d'euros accepté par Athènes en novembre sous la houlette de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.

Réduction de la dette de 20 milliards d'euros

Ce plan prévoit de doubler la durée de vie moyenne des prêts de sauvetage accordés à la Grèce pour la porter à près de 30 ans ainsi qu'une baisse d'un point de pourcentage du taux d'intérêt facturé, ce qui fait descendre ce taux bien au-dessous de 1%. Dans le cadre de ce plan, Athènes a prévu de dépenser dix milliards d'euros d'argent qu'elle aura emprunté pour racheter des obligations représentant une valeur nominale autour de 30 milliards d'euros. Ces 30 milliards représentent près de la moitié des 63 milliards d'euros de dette grecque aux mains des investisseurs privés et répertoriés comme éligibles à ce plan. Du fait du rachat de ces obligations nettement sous leur valeur nominale, la dette nette du pays va être de fait réduite d'une vingtaine de milliards d'euros. Ce plan de rachat réussi va permettre de débloquer le versement d'une nouvelle tranche d'aide à la Grèce de 34,4 milliards d'euros d'ici la fin du mois.

Les prix proposés par les investisseurs varient d'un minimum de 30,2% à 38,1% et d'un maximum de 32,2 à 40,1% du montant principal, en fonction des échéances. L'échéance concerne 20 émissions obligataires différentes.

 Avec Reuters

Commentaires 20
à écrit le 28/12/2012 à 7:03
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Il n'a a qu'à faire payer ceux qui on profité de l'endettement de la Grèce et autres pays de la Zone Euro. Ce sont surtout les grosses firmes allemandes mais aussi quelques françaises qui ont profité de et untilisé la corruption des fonctionnaires Gr...

à écrit le 10/12/2012 à 7:47
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Et qui va rembourser les citoyens Français des taxes votées pour rembourser leur dette; L"Etat n'est pas notre débiteur ?

à écrit le 09/12/2012 à 19:08
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Quel est l'investisseur suffisamment crétin pour accepter de perdre 70 % de sa mise ? Sauf à ce qu'il s'agisse de l'argent de clients, auquel cas les fonds et assurance-vie vont servir des résultats pitoyables, en dessous des produits réglementés.

le 09/12/2012 à 21:46
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Les investisseurs ne sont pas aussi idiots que vous le pensez. Quand ils placet de l'argent n'est pour tenter d'en gagner plus. S'ils acceptent de perdre 70 % aujourd'hui hui c'est qu'ils parvint qu'il s'en perdraient plus demain s'ils gardaient ce p...

à écrit le 09/12/2012 à 18:49
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Encore un défaut qui ne veut pas dire son nom..... Déplorable !

à écrit le 09/12/2012 à 12:12
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Ca s'appelle clairement un hold-up. Bravo et merci la Grèce !!!! Tu me files 100, je te rends 30. Les 70 c'est pour vous les Européens. Et dire qu'on cautionne ça. Quelle honte !

le 09/12/2012 à 16:13
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Ne vous inquiétez pas, on va bientôt les tondre ces Grecques... Ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas.

à écrit le 09/12/2012 à 9:38
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Ce sont en fait les contribuables européens, notamment français, qui paient la facture. Pourquoi se priver ? Pendant ce temps les technocrates de l'UE peuvent continuer à se bâfrer. Il faut sauver à tout prix cette immense usine à gaz qu'est l'UE.

à écrit le 09/12/2012 à 9:34
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La Grèce, c'est 3% du PIB de la zone euro. Alors si la BCE avait fait tourné la planche à billet pour alléger la dette grecque il y a 5 ans et en prenant les deux tiers à sa charge, l'inflation dans la zone euro aurait été très modérée et en plus, el...

à écrit le 08/12/2012 à 23:23
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Je rêve du jour où l'on éjectera ce pays de la zone Euro à coup de pieds aux derrières.

le 09/12/2012 à 9:57
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Je rêve également du jour ou la France sortira de l'Euro

le 09/12/2012 à 13:13
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Peace and Love my friends.

à écrit le 08/12/2012 à 22:37
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Belle victoire à la Pyrrhus... Coupez la dette en portions et doublez la période de remboursement en n'omettant pas, les oeufs étant cassés, de rappeler que, quelque part, c'est le citoyen qui boit le calice jusqu'à la lie

à écrit le 08/12/2012 à 21:31
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On revient 6 mois en arrière, avec rachat de dette au secteur privé à moins 60%, prochain rendez vous dans 6 mois pour la prochaine réduction de dette, avec cette fois si le secteur public qui aura la joie de prêter à nouveau quelque milliard pour le...

à écrit le 08/12/2012 à 18:59
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Traduction réaliste : les investisseurs privés sachant que cette dette ne serait jamais remboursée à terme se précipitent pour la revendre ... Succès à la pyrrhus... --- Mais l'optimisme affiché est bien utile pour justifier de la tenue récente de la...

le 08/12/2012 à 20:02
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+1, sauf pour la partie tenue des bourses, qui elle, est due au bons chiffres américain.... Ne vous y trompez pas, la Grèce sortira de l'euro d'ici a 2014.

à écrit le 08/12/2012 à 17:38
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"La dette aux main d'investisseurs privés" ?!? Les banques quoi !!! Et qui réglera in-fine cette dette ? Le contribuable... Quand est ce que cela va cesser ?!?

le 08/12/2012 à 20:00
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"Le contribuable" : Oui, les contribuables grecque, et dont il était temps qu?il paye pour eux-mêmes...

le 09/12/2012 à 9:36
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Le contribuable Grec n'a pas d'argent pour payer ! De "structure de defaisance" en "chambre de compensation", c'est bien nous qui paierons...

le 09/12/2012 à 10:10
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ce sera payé avec l'argent que nous venons de "prêter" à la Grèce qui ne nous le rendra jamais

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