Après Chypre, la Slovénie est le prochain pays sur la liste "à sauver"

Entré dans la zone euro en 2007, ce pays de 2 millions d'habitants issu de l'ex-Yougoslavie souffre d'un secteur bancaire malade. Et la pilule de l'austérité n'a pas permis de sortir le pays de la crise.
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Une menace s'éloigne pour la zone euro. Une autre pointe-t-elle déjà à l'horizon ? De nombreux observateurs évoquent la Slovénie comme étant le « prochain Chypre. » Dans un contexte de solidarité européenne de plus en plus conditionnelle pour les pays de la zone euro et d'une campagne électorale allemande qui incite peu Berlin, qui a les vrais manettes du MES en possédant un droit de véto implicite, à se montrer généreux, une demande d'aide de Ljubljana peut en effet encore ouvrir des discussions difficiles au sein de la zone euro.

Un secteur bancaire étatisé qui a beaucoup prêté

Le principal élément qui inquiète les investisseurs, c'est le secteur bancaire slovène. La Slovénie n'est certes pas une plate-forme financière comme Chypre ou l'Irlande, mais elle est clairement malade de son secteur bancaire. Ce dernier a une particularité : il est dominé par trois groupes détenus directement ou indirectement par l'Etat : Nova Ljubljana Banka (NLB), Nova Creditna Banka Maribor et Abanka Vipa. Les banques étrangères sont présentes avec Société Générale et Unicredit, mais occupent des parts de marché très restreintes. Or, ces banques publiques ont donné des crédits à tort et à travers durant les périodes de vaches grasses de la Slovénie, au début des années 2000. Les liens entre politiques et entrepreneurs n'ont rien arrangé et ont conduit à des prises de risques considérables. Selon Bruxelles, sur la seule année 2007, la dernière année faste de la Slovénie, le crédit au secteur privé a progressé de 23,7 % ! L'endettement des sociétés privées non financières a doublé entre 2001 et 2011, passant de 64,4 % du PIB a 128,3 %, selon Eurostat.

Crise et austérité plonge le pays dans la récession 

En 2008 et 2009, l'économie slovène, très dépendante des exportations, s'est effondrée. Le PIB a reculé de 7,8 % en 2009 et n'a jamais retrouvé de dynamisme depuis. La hausse du niveau de vie lors des années d'abondance a achevé la compétitivité du pays, tandis que l'endettement des entreprises réduisait leur capacité à investir. Les bilans des banques ont commencé à se charger en mauvaises créances. Puis, est venu la crise de la dette en Europe. Le cas slovène, avec un déficit public qui, en 2009, avait grimpé à 6 % du PIB, a commencé à être regardé de très près par les marchés et la Commission européenne. En février 2012, le nouveau Premier ministre conservateur, Janez Jansa, a décidé de faire figure de modèle. Il s'est lancé de son propre chef, dans une politique d'austérité sévère : les salaires des fonctionnaires ont été coupés, le marché du travail a été réformé, le système des réformes libéralisé : toutes les recettes de l'austérité des années 2010 y est passé. Inévitablement, la fragile économie slovène s'est à nouveau effondrée sous les coups de boutoirs de la rigueur. Le PIB s'est contracté l'an passé de 2 %. Il devrait subir le même châtiment cette année selon la Commission européenne.

7 milliards d'euros de créances douteuses

Cette rechute de l'économie a, à son tour, aggravé le problème bancaire. Selon le FMI, qui a réalisé une visite ce mois-ci dans le pays, le taux de créances douteuses des trois principales banques atteint 20,5 % en 2012 contre 15,6 % en 2011. Désormais, les banques slovènes dépendent principalement de la BCE pour se refinancer, elles n'ont plus accès au marché interbancaire. Mais leur bilan se dégrade considérablement. Le FMI estime qu'il faudra au moins un milliard d'euros en 2013 pour recapitaliser les trois principales banques slovènes et que le montant des mauvaises créances dans les banques du pays s'élèvent en tout à 7 milliards d'euros (près de 20 % du PIB).

Il faut trouver 3 milliards d'euros d'ici le 6 juin

Comme ailleurs en Europe, l'austérité n'a pas sauvé le budget slovène. En 2012, le déficit s'est certes fortement réduit si l'on exclut l'injection d'un milliard dans le capital des banques réalisé l'an passé, mais, au final, il s'est à nouveau creusé à 6,7 % du PIB. Trouver un milliard d'euros pour les banques sera donc bien difficile alors que, selon Janez Jansa, l'Etat doit trouver trois milliards d'euros d'ici au 6 juin prochain. Mais si les banques slovènes se retrouvent en détresse, elles emporteront l'Etat avec elles. « Un cercle négatif entre la détresse financière des banques, la consolidation budgétaire et le mauvais état des bilans des sociétés privées prolonge la récession », concluent les experts du FMI. Un cercle vicieux dont Ljubjana doit trouver le moyen de s'extirper.

L'énigme politique

L'ennui, c'est que les politiques slovènes ne s'entendent guère sur la pilule à administrer au malade. Janez Jansa avait pensé mettre en place une « bad bank » regroupant l'ensemble des actifs douteux du système bancaire appelée Bank Asset Management Company (société de gestion des actifs bancaires ou BAMC). Mais ce projet a déclenché un tollé à gauche où l'on défend plutôt un refinancement classique par de l'argent public. Le tout dans une ambiance de corruption de la classe politique, très attachée à certains privilèges et peu intéressée, du coup, par l'ouverture du pays aux investissements étrangers, ce qui freine encore la croissance. En début d'année, une commission anticorruption a accusé Janez Jansa d'avoir « oublié » de déclarer au parlement une fortune personnelle de 210.000 euros. Deux partis de sa coalition ont alors décidé de lui ôter la confiance et ont rejoint deux partis de gauche pour former une nouvelle coalition dirigée par la première femme Premier ministre du pays, Alenka Bratusek.

Le pays placé sous la surveillance des marchés

Cette dernière est entrée en fonction fin février et a annoncé sa volonté de rompre avec l'austérité de son prédécesseur. Elle a plaidé pour « une consolidation budgétaire qui ne nuirait pas à la croissance. » Un discours qui a placé le pays sous la surveillance des marchés. D'autant que les choix du nouveau gouvernement en matière bancaire sont inconnus. On voit mal comment elle pourrait mettre en place la BAMC qu'elle a tant combattu en étant dans l'opposition, mais on voit mal également comment elle pourrait refinancer directement les banques alors que les finances publiques sont déjà à sec. « L'enjeu politique sera le principal élément à suivre à cause de son impact sur la politique budgétaire et bancaire », résumait Attard Montaldo, analyste chez Nomura la semaine passée.

Dans sa décision de réduire le pays d'un cran à A- (perspective stable) le 12 février dernier, S&P mettait en avant « les risques liés à la politique de mise en ?uvre de solution pour résoudre la pression économique et financière. » Globalement, comme le souligne S&P, la Slovénie souffre en effet d'un manque de transparence de son économie. La fin du régime yougoslave ne s'est pas accompagnée à Ljubljana d'une réduction de l'emprise de l'Etat sur l'économie, pas plus que de la fin de la collusion entre les élites économiques et politiques. Comme dans d'autres pays d'Europe méridionale, cette faiblesse institutionnelle semble gêner une solution durable pour le pays.

Pas de demande d'aide pour le moment

Aujourd'hui, certes, la situation de la Slovénie est encore loin d'être comparable à celle de Chypre. L'ensemble des actifs du secteur bancaire ne dépasse pas 120 % du PIB, loin des 750 % de l'île méditerranéenne. Le pays reste encore bien noté par les agences, sa dette dépasse à peine les 50 % du PIB. Mais sa situation ne semble tenir qu'à un fil en raison du mauvais état de son système bancaire. Alenka Bratusek a promis jeudi dernier que le pays n'aurait pas besoin d'une aide européenne. On la comprend, le traitement de Chypre ne donne plus guère envie de se tourner vers ses partenaires. Mais alors, comment trouver les 3 milliards nécessaires pour le 6 juin ? Comment trouver les fonds nécessaires à la recapitalisation des banques ?

Tout dépend désormais de l'attitude du marché : s'il accepte de prêter à des taux décents à Ljubljana, alors le pays pourrait peut-être tenir jusqu'en 2014, date (espérée) du retour de la croissance et de la mise en place (espérée) de la supervision bancaire européenne. Encore faudra-t-il que le MES puisse venir secourir les banques en raison des difficultés dues à leurs dettes passées, ce que la Haye, Berlin et Helsinki refusent toujours d'accepter.

Pour le moment, le taux slovène à 10 ans est sous contrôle, mais est remonté à plus de 5 % dans la foulée de la crise chypriote. Reste à savoir si le pays de l'ex-Yougoslavie a encore réellement accès au financement par le marché. Tout dépendra aussi de l'attitude de la BCE dont on a vu la fermeté dans l'affaire chypriote et qui tient le destin du système bancaire slovène entre ses mains. Une chose est certaine, en tout cas : la Slovénie figure désormais en tête de liste des pays malades de la zone euro.

Commentaires 60
à écrit le 31/03/2013 à 14:07
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Je vous recommande sur Google la vidéo d'Olivier Delamarche : "le blogalupus" Toutes les réponses à ceux qui pensent encore que l'avenir, c'est l'europe actuelle.... !

à écrit le 28/03/2013 à 10:51
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Epiphénomène. Ce sera une autre paire de manches quand il faudra intervenir au même niveau en Italie, Espagne...France.

à écrit le 28/03/2013 à 10:46
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Pourquoi pas un article de fond qui listerait l'ensemble des pays de la zone Euro et décrirait leur position (argumentée) sur une échelle de risques de défaillance? Cela permettrait de créer une sorte de feuilleton attirant les lecteurs et permettrai...

le 28/03/2013 à 12:27
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Hahaha ! je crois que vous pouvez rayer tous les pays de la zone euro en fait. Investissez dans l'immobilier en Asie, c'est prometteur.

le 28/03/2013 à 14:33
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Vous avez toutes ces informations disponibles, voyez les stress tests de l'année dernière.

le 31/03/2013 à 14:04
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Si vous pouviez réfléchir sainement. Non mais arrêtez de dire n'importe quoi ?

à écrit le 28/03/2013 à 10:35
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L'UMP comme le PS ont fait entrer plusieurs pays absolument pas viables dans l'Europe et qui paie aujourd'hui ? Pas les politiques au régime fiscal avantageux mais tous les autres.

à écrit le 28/03/2013 à 9:36
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La France et l'Allemagne ne sont pas le seuls pays contributeurs ..vous oublié l'Italie, l'Espagne ....2 pays déjà en difficulté qui sont obligé de renflouer les caisses des autres. Cette situation ne peut pas durer!

le 28/03/2013 à 11:17
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@France24 : Je vois que cette nouvelle forme de déni commence à se propager. 1. Le FESF et maintenant le MES ne renfloue pas directement une caisse. Le MES lève des fonds sur les marchés financiers. Les "contributions" se font en % du PIB des 17 mem...

le 10/05/2013 à 22:03
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http://www.u-p-r.fr/videos/conferences-en-ligne/pourquoi-leurope-est-elle-comme-elle-est Excellent cours d'histoire et de géopolitique Comprendre la dette publique http://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs Pierre Yves Rougeyron est l?auteur du livr...

à écrit le 28/03/2013 à 9:00
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Nousq n'allons pas intervenir pour touite la misère du monde. Les politiques doivent prendre leur responsabilité et exclure de la zone euro les pays en crise. Pour la France, la manière dont elle est gérée doit nous permettre d'entré dans un bref del...

à écrit le 28/03/2013 à 8:39
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Malheureusement pour la rédaction du journal, il n'y a pas de miracles en économie, c'est de la mathématique, l'austérité est le passage nécessaire pour les pays qui ont trop de graisse, il faut enlever la mauvaise graisse et là il faut couper, il n'...

le 28/03/2013 à 13:45
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Non l'économie c'est pas des mathématiques, en tous cas pas au sens statique où vous l'entendez ! L'Economie c'est de la dynamique. L'austérité en Grèce aurait du mathématiquement réduire la dette: et bien non car la dynamique s'est effondré plus que...

le 28/03/2013 à 14:43
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Le problème est de savoir dans quelle graisse il faut tailler. Pour moi c'est simple: 1/ labos pharmas, gagns des lunetiers, etc. pour la sécu 2/ épargnants C'est logique. Quand vous confiez votre argent à la banque, vous lui faites un prêt, à taux 0...

à écrit le 27/03/2013 à 21:16
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Nos grands politiciens et stratèges Européens nous font entrer des pays dans l'EU en nous trompant sur la réalité des choses. A se demander si il n'y en a pas qui se sont fait des jolis magots dans des paradis fiscaux. Bref comme les juges laissent s...

à écrit le 27/03/2013 à 15:37
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Pourquoi ils ont créer l'UE ? C'était parce qu'ils ont voulu créer des postes pour eux une fois quand ils sont pas élus dans leur propre pays. On dirait nouveau garage pour des politiciens professionnels. Ils ne peuvent pas vivre sans des subventions...

à écrit le 27/03/2013 à 15:35
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Réponse à Clyde et Vercaud : c?est quoi le populisme ? Quand on a une chose à dire il est élémentaire d?utiliser le langage compris par celui à qui on s?adresse. Pour amasser le plus grand nombre de voix, le candidat à l?élection (donc au pouvoir ...

le 27/03/2013 à 16:15
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Vous préférez la novlangue de l'umps qui nous a fait rentrer dans ce cauchemar européen ?

à écrit le 27/03/2013 à 15:07
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La Croatie ? Même destin que la Grêce et Chypre, pas besoin d'avoir fait l'ENA, "zagreb" les yeux !

à écrit le 27/03/2013 à 15:05
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On sauve les pays d'europe en créant des dettes publiques sur les français et allemands ? Je ne comprend pas.

à écrit le 27/03/2013 à 14:40
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Une banque en faillite n'a pas plus de droit de percevoir l'aide de l'état qu'une entreprise en faillite. Je ne comprends pas ces deux poids, deux mesures. Ils on joué, ils ont perdu, qu'ils en paient les conséquences. Non aux ponctions dans le socia...

à écrit le 27/03/2013 à 12:51
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à ce train là, on a pas fini !! quelle machinerie de guerre que cet euro !voilà, ou se retrouve tout le monde, sans exception! on est loin de la liste de paix, de solidarité, d'échanges, de judtice etc ....paroles, promesses ton tenues, tout comme no...

le 05/11/2015 à 18:56
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Énarque, haut fonctionnaire, enseignant, avocat... voilà le portefeuille qui gouverne la France en majorité venant surtout de la sphère public... alors ne soyons pas surpris des toutes ses casseroles...

le 05/11/2015 à 18:58
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La France n'est pas bien noté sur la corruption. vivement un grand coup de balais. Navrant même mentalité que le foot.

à écrit le 27/03/2013 à 12:00
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Tout excès conduit à la maladie : le cancer est-il de la faute du fumeur ou du chirurgien ? Pourquoi accuser l?Euro ou l?Allemagne de tous les maux. Dans la majorité des cas, l?hémorragie des crédits est le résultat du populisme et de l?incom...

le 27/03/2013 à 15:33
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L'EURO n'est pas coupable. l'EURO est un instrument une monnaie. on en fait ce qu'on veut : on le surévalue ou on le dévalue. C'est le choix de la politique monétaire et de la politique économique. La politique économique et monétaire est aujourd'hu...

le 27/03/2013 à 16:20
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"on en fait ce qu'on veut : on le surévalue ou on le dévalue." Le problème de l'euro c'est qu'il est trop fort pour certains et trop faible pour d'autres. Dans ce cas là on fait quoi ? On a le bordel actuel, tout simplement parce que la zone euro n'e...

à écrit le 27/03/2013 à 11:56
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Encore une crise en perspective et avec ce qui se passe à Chypre, ce n'est guère rassurant... http://www.magtuttifrutti.com/article-crise-chypriote-et-union-europeenne-quand-le-ver-est-dans-le-fruit-116429743.html

à écrit le 27/03/2013 à 11:28
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Etant Chypriote marié avec une Slovéne je demande,l'aide de l'Europe pour finir de payer le crédit de mon cour de golf de ma propriété sur la cote d'azur,pour les virements contacter mon banquier au Luxembourg.

le 27/03/2013 à 14:48
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pas besoin de rembourser cher ami,une simple défaillance de votre part pourrait mettre en danger tout le système bancaire européen,nous préférons annuler la dette

à écrit le 27/03/2013 à 11:25
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Les titres changent, mais pas le besoin de dramatisation. Maintenant on "sauve" un pays, on ne "sauve" plus l'Euro ? à quand une nouvelle religion, en réponse à ce besoin de sauver ? Le Vatican est-il le prochain sur la liste ?

à écrit le 27/03/2013 à 11:22
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C'est marrant de voir à quel point l'auteur de cet article, qui a fait aussi de nombreux articles sur le cas de Chypre, est contre toute forme de politique de rigueur et notoirement un anti-allemand. Il n'y a pas que les Allemands d'ailleurs qui prôn...

le 27/03/2013 à 13:14
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La vacherie d'une monnaie "unique" (et pas commune, entendons nous bien), c'est qu'elle fini par entrainer ce genre de logique conflictuelle et fondamentalement malsaine. Non, le peuple allemand n'y est pas pour grand chose dans cette histoire, mais-...

le 27/03/2013 à 13:19
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non l'irlande a encore encaissée ..de la BCE regardez http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=5n5dSebqlLk à 5minutes 25 secondes il parle de l'irlande , mr Bechade sur BFM ou çà http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/03/...

à écrit le 27/03/2013 à 11:21
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Qui cherche à sauver qui ou quoi ? Hollande va parler, mais, annonce la presse, que de ce dont on papote et se chipote depuis des lustres. Les récents événements accablants ne font rien dire aux politiques et gouvernants ; les Français sont découragé...

à écrit le 27/03/2013 à 11:09
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On ne voit pas très bien pourquoi la solidarité européenne devrait s'exercer pour ces trois banques type " credit lyonnais" slovènes . L'aide chypriote de ?10 Mds a été justifiée par les pertes subies par les chypriotes lors des restructurations ...

le 27/03/2013 à 12:02
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@econoclaste bis Oui, je dirais qu'on est plutôt dans la situation traditionnelle où on fait payer les autres et de préférence les riches ! On connait ça en France, non ? Bref, il a bon dos l'Euro mais la gabegie, c'est n...

le 27/03/2013 à 13:37
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"Populiste", l'argument massu de ceux qui n'en ont pas ! La persuasion par la peur marche de moins en moins vous savez !

le 27/03/2013 à 13:44
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C'est quoi un populiste ? Etre eurosceptique est populiste ? Si c'est le cas au moins 70% des français sont populistes, non ? C'est vrai que l'ue et l'euro c'est merveilleux. Nous connaissons depuis 20 ans croissance et prospérité dans toutes nos con...

à écrit le 27/03/2013 à 10:52
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Après l'Irlande, la Grèce, Chypre, la Slovénie, où les locaux ont sans doute une responsabilité, nous dit l'auteur, viendront peut-être le tour d'autres pays. Il apparaît que sont visés les petits pays, plus faibles, qu'il est plus facile aux prédat...

à écrit le 27/03/2013 à 10:21
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Merci pour cet article qui déclenche sans forcé la réaction. Ceci est un exemple par lequel on voit qu l'euro est en train de massacré des pays entiers qui pourtant on fait ce qu'il fallait faire et sont entrés en pénitence dure, pour le seul profit ...

le 27/03/2013 à 11:53
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Je suis apparenté aussi à un haut fonctionnaire allemand de Bruxelles. Il faut reconnaître que leur vision est un peu sinon beaucoup stratosphérique et il faut aussi s'en prendre aux caractéristiques incompatibles d'un assemblage qui montre suffisamm...

le 27/03/2013 à 12:08
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merci d'avoir pris quelques minutes pour cette remarque en complément de l'article

à écrit le 27/03/2013 à 10:17
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Les trois milliards qui manquent , c'est certainement moins que ce qui a été déposé par les corrompus du coin sur des comptes à l"étranger et l'exemple de Chypre ne fera qu'accélérer le mouvement. On comprend que les responsables du coin ne tiennent ...

à écrit le 27/03/2013 à 10:12
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Et après la Slovénie, Malte et le Luxembourg, comme on peut le lire de plus en plus fréquemment das la presse allemande.

à écrit le 27/03/2013 à 10:07
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Totalement faustien, l'histoire de l'EU et plus particulièrement de l'Euro ! C'est un système de prédation qui s'est bien installé, via l'euro, au bénéfice de la haute finance qui ne sera jamais inquiétée. Regardez ce qui vient de se passer avec Chyp...

à écrit le 27/03/2013 à 10:02
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... et ensuite les gros morceaux, l'Italie et la France. Maintenant tout le monde a compris le fonctionnement et qui va payer, il est donc grand temps de mettre l'argent en sécurité.

le 27/03/2013 à 16:52
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....... soit HSBC (prenez une agence en UK à Londres), soit la Banque de Luxembourg (4 agences dans la ville et le pays du même nom). Professionnalisme, discrétion. Cordialement.

à écrit le 27/03/2013 à 10:00
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l'Europe de tous les dangers.

le 27/03/2013 à 12:52
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+++++ 100000

le 27/03/2013 à 12:55
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De votre avis! marre de cette EU! que nous a t-elle apporté depuis des années de positif?? rien ! que du tracas, de la désespérance, du non" avenir, du chômage etc ! ah! c'était bien étudié leur histoire! c'est lamentable !!! ++ 10000 ! à william

à écrit le 27/03/2013 à 9:53
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Tout ça, ce n'est pas sans rappeller cette fameuse chanson des strokes, "The End Has No End".

à écrit le 27/03/2013 à 9:26
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finalement la paleonthologie avait raison : nous sommes tous des africains.

à écrit le 27/03/2013 à 9:21
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La Belgique devrait virer la Commission si elle ne veut pas être le fait de violence de la part des gens qui en ont plus que marre de payer et de se retrouver au chômage. Et la Croatie doit entrer en juillet, ils font tout se qu'ils peuvent pour parv...

à écrit le 27/03/2013 à 9:18
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C'est marrant comme certains aspect de la description de la situation de ce petit pays font penser à la France ...

le 27/03/2013 à 10:39
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@Thargor : pas d'accord; 1. le secteur bancaire pèse en Slovénie envriron 140 % du PIB (dans l'article c'est 120 %) en France c'est 400 % et Chypre 720 % (750 % dans l'article); aux USA c'est 80 % du PIB et en Allemagne 310 %. 2. Dans un petit pays, ...

le 27/03/2013 à 11:31
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La description correspond à la France de Sarkozy !

à écrit le 27/03/2013 à 9:14
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Cette europe qui est imposee, pathetique et dangereuse a tres court terme.

le 27/03/2013 à 9:50
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Merci de lire l'article : ce n'est pas l'Europe qui est en cause, mais les politicards slovènes.

à écrit le 27/03/2013 à 9:11
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marrant mais quand il s'agit de banques d'etat ou d'elus qui speculent avec l'argent public, on n' a pas droit aux traditionnelles lecons de morale sur l'argent sans visage, les banksters , l'ultracapitalisme chinois mondialise, et tt le tintsouin...

le 27/03/2013 à 10:44
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+1 :)

le 27/03/2013 à 11:56
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Tous ces gens que vous citez font partie de la même caste.

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