"Il y a des raisons de croire que le Portugal n'aura pas besoin d'un second plan de sauvetage".
Voici ce qu'a déclaré le président du pays, Anibal Cavaco Silva, dans son traditionnel message de voeux du Nouvel An retransmis à la télévision.
Mieux vaut prévenir que guérir
Mais la prudence reste de mise. Ainsi, à quelques mois de la fin du plan d'assistance, le président n'a-t-il pas exclu un éventuel soutien financier de la part de ses partenaires:
"Un programme de précaution est une réalité différente. Nous pourrons compter sur nos partenaires européens pour avoir accès aux marchés financiers".
Ce, alors que le commissaire européen chargé des Affaires économiques, Olli Rehn, a récemment indiqué que l'Union européenne était prête à accorder au Portugal une "aide supplémentaire", à condition que Lisbonne "poursuive les réformes en cours", à l'issue de son plan d'aide.
Pour rappel, en mai 2011, le Portugal s'est vu accorder par l'Union européenne et le Fonds monétaire international une aide financière de 78 milliards d'euros sur trois ans. En échange, le pays s'était engagé à mettre en oeuvre un sévère programme de rigueur afin de réduire ses déficits.