"Le tourisme contribue fortement à la reprise économique de la Grèce"

Olga Kefalogianni, ministre hellénique du Tourisme, donne sa vision du développement touristique en Grèce. Le secteur représente à lui seul quelque 18% du PIB.
Olga Kefalogianni est la ministre grecque du tourisme depuis 2012 | REUTERS

Comment se présente la saison touristique 2014 pour la Grèce après une bonne année 2013 ?

2013 avait été pour nous une année record, avec plus de 18 millions de visiteurs. Le mouvement de baisse enregistré en 2011, et surtout en 2012, où les chiffres avaient été mauvais. Pour cette année, les tendances affichées par les premières pré-réservations nous laissent espérer un nouveau record avec une hausse des visiteurs de 15 % à 20 %.

Sont-ce des visiteurs « par défaut » qui se tournent vers la Grèce faute de vouloir se rendre en Tunisie, en Egypte ou en Turquie ou est-ce le fruit d'un « vrai choix » de la Grèce ?

Je crois que c'est le choix d'un « vrai choix. » Après plusieurs années où le pays a souffert d'une image négative, la Grèce a retrouvé une image très positive, grâce au retour de la stabilité politique et économique et de notre travail de promotion touristique.

Les restrictions budgétaires n'ont-elles pas pesé sur ces efforts de promotion ?

Non, parce que nous avons utilisé pleinement les nouveaux moyens de communication, Internet et les médias sociaux, et nous y avons gagné en efficacité. Nous avons limité les moyens traditionnels, sans les faire disparaître et nous nous sommes montrés plus créatifs.

La crise ukrainienne ne risque-t-elle pas de vous priver d'une importante clientèle émergente ?

Pour le moment, nous ne voyons pas de recul net de la demande en provenance d'Ukraine et de Russie. Mais je veux préciser que depuis mon arrivée au ministère en 2012, nous avons accordé une importance particulière à la reconquête des marchés traditionnels d'Europe occidentale. Et ces marchés connaissent une forte croissance.

Quels sont les grands axes de votre politique de développement touristique ?

Nous voulons promouvoir la Grèce au-delà de ses atouts traditionnels : les îles, la plage, les grands sites antiques. Nous mettons ainsi en avant les régions moins connues comme la Grèce du nord, l'offre tout au long de l'année et le tourisme thématique comme l'agrotourisme, le tourisme gastronomique, le tourisme médical…

Le tourisme médical ?

Oui, c'est un des axes de notre politique. Il s'appuie sur ce qui existe déjà et que nous cherchons encore à développer, comme par exemple le tourisme thermal. Mais nous voulons également développer les voyages liés à un soin. Les soins sont meilleurs marché en Grèce qu'en Europe occidentale, et la qualité est bonne, notamment dans le secteur privé. Nous cherchons à développer des certifications afin d'assurer les visiteurs de cette qualité. Ensuite, des offres alliant soin et tourisme pourront être proposées. La Grèce dispose au niveau européen de droits spéciaux dans ce cadre.

Y a-t-il aujourd'hui des besoins d'investissement en matière de tourisme ? Et comment les financer ?

Oui, les besoins se concentrent dans le haut de gamme. Il nous faut plus de golf, de marinas et « d'integrated Resorts », des lieux où se combinent plusieurs activités. Mais les investissements sont en cours. Nous avons vingt projets de développement, avec des financements privés grecs et étrangers.

N'y a-t-il pas un risque à miser beaucoup sur le tourisme pour l'économie grecque ?

Directement et indirectement, le tourisme représente 18 % du PIB et de l'emploi en Grèce. C'est un secteur qui contribue beaucoup à notre économie et à la reprise en cours. Notre effort est de ne pas « isoler » le tourisme, mais de développer certains secteurs grâce au tourisme, comme par exemple l'agriculture qui peut bénéficier durablement de l'agrotourisme et du tourisme gastronomique. Ou le secteur de la santé pour le secteur médical.

Commentaires 15
à écrit le 31/03/2014 à 9:15
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Avec un Pib contracté de 24 % ,Olga bellissima !!! ,tu vas avoir de l'ouvrage.A la tribune c'est bien simple on t'aime tous,tu as conquis tous les cœurs de pierre des blogueurs ci-dessous.

à écrit le 27/03/2014 à 15:50
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olga kefalogianni ? elle est russo-grèque ? En tout cas elle est ravissante, j'irais bien visiter son pays de fond en combles si ça peut les aider

à écrit le 27/03/2014 à 11:26
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Olga a intérêt à déclamer sa prose touristique mais aussi à protéger ses arrières car des regards concupiscents lorgnent vers un endroit bien précis que ma mère m'a rigoureusement défendu de nommer ici ! Gare au gorille grec !

le 27/03/2014 à 14:48
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gorille grec contre chihuahua français. Au moins, le gorille est inteligent, lui.

à écrit le 27/03/2014 à 10:55
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Pendant ce temps-là, Hollande a fait passer la TVA sur l'hotellerie en France de 5,5 à 10% !! UN quasi doublement !! Et pendant ce temps là, Hollande bloque toute concurrence avec les taxis !! Bravo les grecs : continuez !

à écrit le 27/03/2014 à 10:33
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, , ,LE tourisme peut devenir un gros atout pour les pays mediteraneens, car les pays qui se revoltent font peur et fuir le tourisme , , , ? ? ?

à écrit le 27/03/2014 à 10:07
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Je n'ai pas lu l'article, mais elle a l'air très sympa Olga...

le 27/03/2014 à 11:26
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oui, je crois qu'elle peut que nous faire rever...

le 27/03/2014 à 15:14
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evidemment, comparé aux thons français(es) ...

à écrit le 27/03/2014 à 9:42
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Ok pour visiter la ministre du tourisme

à écrit le 27/03/2014 à 9:40
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En tous cas, sur la photographie, ses collègues, en second plan, se rince bien l’œil.... "En flag" :-)

à écrit le 27/03/2014 à 9:13
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c est le sort de la france ,plus d industrie ,un zoo,et de la domesticite ,les chinois viendront nous jeter des cacahueteset se feront voler a nice !

à écrit le 27/03/2014 à 9:03
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Entre elle et tata Taubira, j'ai vite choisi avec qui je pars en vacances !

le 27/03/2014 à 9:48
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Elle accepte les bananes

le 23/07/2014 à 10:01
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Jolie en effet !

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