Le coup de pression de Standard and Poor's sur la Grèce

L'agence de notation a placé la note du pays, actuellement à "B", sous surveillance avec implication négative en raison notamment de l'incertitude politique actuelle. S&P prendra sa décision d'ici le 13 mars.
Standard & Poor's estime toutefois que la promesse du nouveau gouvernement de tenter d'augmenter l'investissement public et de relier plus étroitement les conditions du remboursement de la dette à la croissance est "constructive".

"Certaines des politiques économiques et budgétaires promues par le nouveau gouvernement récemment élu en Grèce, mené par le parti de gauche Syriza, sont incompatibles avec le cadre politique négocié entre le précédent gouvernement et les créanciers officiels" du pays.

Ainsi, l'agence de notation Standard and Poor's (S&P) a justifié sa menace d'abaisser la note de la Grèce, actuellement à "B". Elle a placé celle-ci sous surveillance avec implication négative.

Standard and Poor's prendra sa décision le 13 mars

Dans son communiqué, l'agence de notation précise qu'elle prendra sa décision quant à un abaissement ou pas de la note grecque d'ici le 13 mars, date à laquelle elle prévoyait déjà de passer en revue la notation de ce pays.

Pour S&P, les incertitudes concernant l'appartenance de la Grèce à la zone euro, l'incapacité du pays à mettre en oeuvre de façon continue des réformes structurelles ou la courte durée de vie des gouvernements "semblent avoir pesé sur la confiance et, par conséquent, sur l'investissement, qui a plus que diminué par deux en passant à 11% du PIB en 2014 contre 24% du PIB en 2008".

Toutefois, la promesse du nouveau gouvernement de tenter d'augmenter l'investissement public et de relier plus étroitement les conditions du remboursement de la dette à la croissance est "constructive", selon l'agence.

Commentaires 6
à écrit le 29/01/2015 à 14:27
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nous (les petits nous ne pouvons suivre dans cette bataille de chiffres et objectifs et programmes prévisionnelles )Ils fond des prévisions d'avance il les suives betements ces des objectifs au moins plus de 100 ans qu 'ils fonts ils devraient réagir...

à écrit le 29/01/2015 à 13:02
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Quel titre ridicule ! S&P ne fait pas "pression sur la Grèce", ils font simplement leur job. Le gouvernement grec a annoncé qu'ils n'ont pas l'intention de rembourser leur dette, il est donc normal qu'il y ait un downgrade.

à écrit le 29/01/2015 à 12:33
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Tenez bon Monsieur TSIPRAS ...Et ne vous laissez pas intimider ... Bonaparte : " Les financiers n'ont pas de patriotisme , leur objectif , c'est le gain "

le 29/01/2015 à 16:31
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Parler de patriotisme 100 ans après 14-18.... On a déjà donné. En plus, les grecs sont des étrangers.

le 31/01/2015 à 12:10
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des etrangers.. souvent je me sens plus proches des etrangers que des non-etrangers. meme si selon vos critères je suis une non etrangere pure souche..

à écrit le 29/01/2015 à 12:19
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ces pseudo société de notations sont des escroqueries : elles n'avaient soi-disant rien vu venir des sub primes, mais avaient vendu leurs obligations! elles pratiquent le délit d'initiés avec la complicité des politiques!

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