UMTS : huit candidats en lice pour les cinq licences italiennes

Une semaine après la fin des enchères allemandes, le processus d'attribution des licences de téléphonie mobile de troisième génération - à la norme UMTS - en Italie a débuté officiellement jeudi à midi, heure de l'expiration du délai officiel pour le dépôt des dossiers de candidature. Huit opérateurs ou consortiums Huit ont remis leurs dossiers avant l'heure prévue. Outre TIM, filiale de Telecom Italia, et Omnitel, les deux principaux opérateurs sur le marché de la téléphonie mobile en Italie, qui avaient déposé leurs dossiers dès mercredi, les autres concurrents dans la course aux licences UMTS sont Wind (dont France Télécom détient 43%) et Blu, deux sociétés déja présentes sur le marché des télécoms, trois consortiums créés spécifiquement pour ce concours, et une société coopérative, Anthill, qui s'est invitée à la dernière minute et dont on ignore pour le moment le nom des propriétaires. Le premier consortium, Andala, est détenu majoritairement (51%) par le groupe de Hong-Kong Hutchison Whampoa et comprend également le fournisseur italien d'accès à l'internet Tiscali (25,5%) et le holding CIR de Carlo de Benedetti (15%). IPSE, de son côté, est emmené par le géant espagnol des télécommunications Telefonica. Celui-ci détient 30% de son capital, au côté de l'opérateur finlandais Sonera (avec lequel Telefonica avait déjà noué une alliance victorieuse dans la course aux licences en Allemagne), de l'hispano-italien Atlanet et du Banco di Roma avec 19% du capital chacun. La composition finale du consortium ne sera connue que le 11 septembre. Enfin, la composition de l'actionnariat du consortium TU TLC Utilities sera quant à elle révélée le 7 septembre. Deutsche Telekom, en revanche, a confirmé jeudi son absence de la course aux licences italiennes. Le mois dernier, un porte-parole de l'opérateur allemand avait déjà annoncé cette décision, tout en précisant que le groupe n'excluait pas d'entrer ultérieurement sur le marché de l'UMTS dans la Péninsule, par exemple par le biais d'une coopération.Pour attribuer les cinq licences UMTS, le gouvernement italien a opté pour une procédure d'attribution panachant la sélection sur dossier (dite "concours de beauté") et les enchères, nettement plus lucratives. Les candidats ont ainsi jusqu'au 11 septembre pour transmettre leurs projets techniques et commerciaux et les enchères au sens propre ne devraient débuter qu'en octobre. Le prix de départ minimum de chacune des cinq licences mises en vente sera de 4 000 milliards de lires (2,07 milliards d'euros). Le taux minimum de surenchère sera de 5% pour les dix premiers tours puis sera ramené à 2%. Le gouvernement italien s'attend à encaisser "moins que l'Allemagne", où les enchères pour les six licences UMTS avaient atteint une somme record de 50,5 milliards d'euros, avait récement indiqué le secrétaire d'Etat italien aux Communications Michele Lauria. Plusieurs estimations d'experts donnent un prix de licence UMTS en Italie situé dans une fourchette entre 3 et 4 milliards de dollars ( entre 3,35 et 4,46 milliards d'euros), ce qui permettrait à l'Etat d'encaisser entre 15 et 20 milliards de dollars (entre 16,72 et 22,30 milliards d'euros) pour les cinq licences.
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