Cerep annule son augmentation de capital

Cerep jette l'éponge. La société de biotechnologie qui tentait de lever des fonds pour financer ses recherches par le biais d'une augmentation de capital vient d'annoncer qu'elle retirait son offre. La raison invoquée pour une telle décision : "des conditions de marché impropres à permettre à la société de fixer un prix satisfaisant", explique Cerep dans un communiqué.Soulagés par cette annonce - le risque d'un afflux de papier sur le marché n'a désormais plus lieu d'être -, les investisseurs ont fait grimper le titre Cerep de 1,54% à 95,5 euros vendredi à la Bourse de Paris.Malgré ses efforts, Cerep n'aura finalement pas réussi à remporter l'adhésion du marché. Mardi dernier en effet, le groupe avait réduit la taille de son augmentation de capital, le nombre d'actions nouvelles émises ne concernant plus que 300.000 titres au lieu des 400.000 prévus. De plus, la période de souscription qui devait initialement prendre fin le 18 juin avait été prolongée de trois jours pour une première cotation qui devait avoir lieu le 26 juin. Peine perdue.Mais la société de biotechnologie se veut rassurante : "le retrait de l'offre n'aura pas d'effet sur la poursuite du plan de développement à court et moyen terme de la société", peut-on lire dans le communiqué du groupe qui d'ailleurs ne renonce pas tout à fait et n'exclut pas de procéder au cours des prochains mois à une nouvelle augmentation de capital.Malgré ce revers, Cerep n'en reste pas moins la valeur de biotechnolgie préférée des investisseurs. Alors que Genset et Transgène ont vu leur valorisation fondre des deux-tiers depuis le début de l'année, Cerep a mieux résisté et affiche une progression de son cours de Bourse de plus de 7% depuis le début de l'année. Alors que ses deux concurrents ont tous deux essuyé des pertes supérieures à 20 millions d'euros l'an dernier, Cerep est devenue bénéficiaire. La société tire ses revenus des partenariats qu'elle signe avec les grands laboratoires pharmaceutiques. Cerep aide notamment ces derniers à sélectionner des molécules pour éviter un taux d'échec trop élevé. Le groupe perçoit ainsi 5% sur les ventes des futurs médicaments. Ces activités regroupée sous le terme de "services" a généré 11 millions d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier, soit 60% des revenux du groupe. Ce pôle services devrait réaliser 30% de croissance cette année.latribune.f
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