Palm s'efforce de faire taire les rumeurs de rachat

Alors que la société s'efforce de relancer ses ventes et de redresser ses comptes, le PDG de Palm, Carl Yankowski, s'est attaché hier soir à faire taire les rumeurs d'un rachat du premier fabricant mondial d'assistants numériques personnels (PDA). "Personne ne m'a approché", a-t-il affirmé lors d'une conférence sur les valeurs technologiques organisée par la banque d'affaires Bear Stearns.Malgé le surstockage et le retard dans le lancement de nouveaux modèles, qui ont grevé ses comptes ces derniers mois, Palm dispose des capitaux suffisants pour poursuivre son activité, a poursuivi le PDG. Carl Yankowski n'exclut pas cependant une scission de Palm en deux entités, l'une regroupant la fabrication des PDA, l'autre spécialisée dans l'édition de logiciels, à commencer par le système d'exploitation Palm OS."Si je suis convaincu que nous pouvons créer de la valeur pour les actionnaires, nous séparerons les deux entreprises", a-t-il expliqué.Les difficultés persistantes de l'entreprise - et la chute de sa valeur boursière, divisée par dix en six mois pour tomber à moins de 3,7 milliards de dollars - ont suscité de multiples rumeurs de rachat ces dernières semaines : parmi les repreneurs potentiels cités figurent ainsi IBM et Apple. Les deux groupes se refusent à tout commentaire. Palm reste de toute façon contrôlé par 3Com, mais celui-ci, également engagé dans d'importantes restructurations, pourrait être tenté de céder une filiale qui ne constitue plus, désormais, une vache à lait. Palm a récemment revu fortement à la baisse ses prévisions pour le quatrième trimestre de son exercice : le chiffre d'affaires devrait atteindre 140 à 160 millions de dollars, au lieu des 300 à 315 millions escomptés. Il y a quelques mois, les analystes tablaient encore sur 600 millions. La perte d'exploitation, elle, devrait atteindre 170 à 190 millions de dollars au lieu des 80 à 85 millions initialement attendus. Le retard dans le lancement de ses nouveaux modèles, le m500 et le m505, a accentué les pertes de parts de marché du groupe, au profit de ses principaux concurrents, comme Handspring, fabricant des Visor, ou Compaq. En Europe, Palm ne contrôle plus que 41% du marché environ, contre 52% il y a un an. Après avoir supprimé 20% de ses effectifs, Palm a annoncé de nouvelles suppressions d'emplois et a annulé le rachat d'Extended Systems, spécialiste des technologies de transmission sans fil. L'opération, signée en mars, portait sur 264 millions de dollars.latribune.f
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