La déclaration de Jean-Marie Le Pen

Mesdames et messieurs, Françaises, Français, mes chers compatriotes de métropole et d'outre-mer, A l'issue de ce deuxième tour de l'élection présidentielle, je remercie du fond du coeur les millions d'électeurs qui ont porté leurs suffrages sur ma candidature, la seule d'opposition au système. Ce faisant, ils ont démontré une extraordinaire capacité de résistance face à une campagne véritablement hystérique, orchestrée par la totalité des pouvoirs en place, politiciens, financiers, médiatiques, syndicaux, tous co-responsables de la situation dramatique de notre pays, tous unis dans la défense de leurs privilèges. Le résultat du premier tour, véritable tremblement de terre, était par lui-même une grande victoire. Il indiquait la défaite du Premier ministre socialiste, l'humiliant résultat du président sortant avec moins de 20% des suffrages et 30% d'abstention, l'écrasement du Parti communiste avec 3,3%, et la forte poussée du candidat du rassemblement national que n'avait pas réussi à gêner la candidature du président du MNR. Ce soir, le résultat que j'ai obtenu est également remarquable : il nous place comme la première force politique française et nous permet de fonder à court et à moyen terme les plus belles espérances, en particulier aux élections législatives. Il est surtout le signal que la reconquête est en marche. Il faut dire ce soir - mais vous en avez été tous témoins - que les conditions politiques dans lesquelles s'est déroulé le second tour étaient celles d'un pays totalitaire. Il est apparu très clairement que les représentants auto-proclamés de notre République n'ont de démocrates que le masque. Rien n'a manqué en effet dans la diabolisation de ma candidature, non plus les multiples tentatives d'intimidation, présentations mensongères et caricaturales de mes propositions et de ma personne, violations cyniques et constantes de la règle d'égalité des temps d'antenne entre chacun des candidats et leurs soutiens, refus de mon adversaire de débattre contradictoirement avec moi, pendant qu'il encourageait ou approuvait des manifestations allant jusqu'à embrigader les enfants des écoles. J'adjure mes compatriotes de réfléchir dans le secret de leur conscience quand toute cette agitation sera retombée. En quoi Le Pen menace-t-il la République, lui qui n'a jamais rien fait d'autre que de se présenter au suffrage de ses compatriotes? Est-ce Jean-Marie Le Pen qui est responsable de l'insécurité, du chômage, du fiscalisme, des gaspillages, de la corruption, de l'immigration excessive et de la ruine de nos travailleurs ? Ce sont les tenants du système qui gère si mal la France mais qui défend férocement ses intérêts, même les plus immoraux comme on vient de le voir avec éclat. Ce sont eux qui se sont retrouvés derrière le chef de l'Etat sortant, qu'hier encore ils considéraient comme perdu de réputation. Mais ces alliances de circonstance ne pourront éternellement tromper les Français. Aujourd'hui, un clivage nouveau est apparu entre le peuple et le syndic de faillite. Je suis le seul à incarner le changement dans le pays. Nous sommes en effet la principale force politique en France et nous appelons les Français à adhérer, à s'engager d'abord dans la bataille législative qui doit nous donner des élus à l'Assemblée nationale. C'est pourquoi je donne rendez-vous les 9 et 16 juin prochains à ceux qui ont voté pour moi au premier et au deuxième tour de cette élection et à ceux qui les rejoindront afin de faire entendre leur voix, la voix des Français exclus, bafoués, meurtris, mais aussi la voix du sursaut national et de la renaissance de la patrie dans la France retrouvée. Vive la République, vive la France !
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