Nouvelle offensive de Universal Music sur le marché du téléchargement de musique

Nouvelle offensive contre les sites de musique pirate. Alors qu'en dépit de la mort de Napster, le téléchargement sur le Net via des sites tels que Gnutella ou Kazaa connaît un succès intact auprès des internautes, Universal Music Group a décidé de lâcher un peu de lest vis-à-vis de ses clients. La première maison de disques mondiale s'apprête ainsi à permettre le téléchargement de morceaux de musique directement dans les magasins et sur des sites Internet qui ne pouvaient pour l'instant proposer cette offre.Dans un premier temps, 43.000 chansons, parmi lesquelles les oeuvres d'Eminem, Shania Twain ou U2, seront donc téléchargeables à l'unité et retranscriptibles à volonté sur CD. Prix du service: 99 cents la chanson ou 9,99 dollars l'album. Soit des tarifs plus attractifs que les disques classiques, qui coûtent en moyenne entre 13 et 15 dollars. Grande nouveauté: les consommateurs auront accès à ce service en magasins - de musique ou généraliste - alors même que ceux-ci subissent la concurrence effrénée des formats numériques. Pour se procurer des MP3, novices ou initiés du téléchargement se rendront donc chez Tower Records, une chaîne de magasins de musique, ou encore dans les enseignes Circuits Stores, Best Buy... Sur le Web, c'est sur MP3.com qu'ils trouveront la nouvelle offre d'Universal. En mettant ce service à disposition en magasin, Universal peut toucher les consommateurs qui n'ont pas de connexion Internet. "L'offre, qui propose un accès moins cher et facilité à la musique numérique, est une attaque directe contre les sites de peer-to-peer [Morpheus, Kazaa..., ndlr]", a admis un analyste du GartnerG2. Jusqu'à présent, des initiatives ont été prises par les majors pour proposer le téléchargement payant et sécurisé de morceaux de musique, mais à des prix surélevés qui ont fait fuir les internautes (entre 3 et 4 dollars la chanson) et à des conditions assez restrictives (l'interdiction de graver le morceau sur CD par exemple). En parallèle, UMG offre une alternative aux internautes qui ne souhaitent pas s'abonner aux plates-formes Pressplay ou MusicNet, également très contraignantes.
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