Deutsche Bank toujours en tête

Deutsche Bank a continué sur sa lancée du premier trimestre de l'année pour se retrouver en tête du classement des fusions-acquisitions européennes compilé par mergermarket pour le premier semestre 2002.Deutsche Bank a servi de banquier-conseil sur pas moins de 39 opérations de fusions-acquisitions, représentant une valeur totale de 76,6 milliards d'euros. JP Morgan arrive juste derrière avec 76,02 milliards, alors qu'elle a conseillé 67 transactions. Enfin, Morgan Stanley vient compléter le trio de tête avec 51 opérations d'une valeur de 71, 35 milliards.L'achat de Railtrack, société cotée qui gère les infrastructures ferroviaires britanniques, par Network Rail, une société à but non lucratif dont les actionnaires sont des entités publiques, est une des nombreuses opérations hautement publicisées auxquelles Deutsche Bank a participé. La fusion entre Sonera et Telia, valorisée à 9,9 milliards d'euros, et l'achat du cigarettier allemand Reemstma par Imperial Tobacco, chiffré à 5,2 milliards d'euros, en font également partie.Il semble que la stratégie de Deutsche Bank, qui propose non seulement un rôle traditionnel de banque d'investissement mais aussi des facilités de financement et de crédit, fonctionne plutôt bien. Son récent rôle dans le rachat du groupe de packaging irlandais Jefferson Smurfit par le fonds d'investissement américain Madison Dearborn, une transaction de 3,7 milliards d'euros, semble indiquer que la banque allemande pourrait bien conserver sa position d'ici la fin de l'année.JP Morgan a réussi à monter de la huitième à la deuxième position car elle s'est concentrée sur les secteurs où elle était peu présente l'année dernière, l'énergie et les services aux collectivités. Elle a ainsi pris part au rachat de RAG par Degussa en Allemagne, d'une valeur de 8,34 milliards d'euros et a conseillé le britannique Lattice pour l'OPA de 20 milliards d'euros sur National Grid.Nicholas Wrigley de Rothschild a été le banquier le plus actif pour le premier semestre 2002. Il a pris part à des transactions importantes dans le secteur de l'énergie, notamment le rachat de National Grid par Lattice. Alessandro Rombelli, qui officie chez JP Morgan, a agi comme conseil sur cinq opérations en Italie, ce qui fait de lui le banquier le plus actif en volume. Son classement souligne le rôle de plus en plus important de l'Italie sur le marché européen des fusions-acquisitions.
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