Kirch prêt à accepter d'autres co-pilotes dans la Formule 1

Le groupe allemand de médias Kirch, confronté à de graves difficultés financières - son endettement (dettes plus engagements financiers) est évalué entre 5 et 11 milliards d'euros - est contraint de trouver de l'argent frais afin de faire face aux échéances qui se profilent à l'horizon. La cession d'une partie des 25% que détient Kirch dans la chaîne espagnole Telecinco paraît d'ores et déjà certaine. D'autres pistes ont également été évoquées comme la reprise des 40% que possède Kirch dans Axel Springer, mais les négociations avec les banques intéressées que sont HypoVereinsbank et Dresdner Bank butent sur les prix. Dans ce contexte, c'est d'un autre de ses bijoux que Kirch envisage maintenant de se défaire, en tout cas partiellement. Confirmant des informations parues ce matin dans le Financial Times, le groupe allemand se dit prêt à ouvrir à d'autres actionnaires le capital de la société propriétaire des droits des Grands Prix de la Formule 1, la SLEC. Actuellement, le groupe Kirch détient 58% de cette société. Selon des informations parues dans la presse allemande de la semaine dernière, le britannique Bernie Ecclestone, déjà propriétaire de 25% de la SLEC, aurait offert plus de 800 millions d'euros pour acheter la part de Kirch.En revanche, un porte-parole de Kirch a démenti l'existence de négociations "à l'heure actuelle" avec le magnat australo-américain de la presse, Rupert Murdoch, en vue de lui céder des parts dans sa principale société, KirchMedia, qui regroupe ses activités dans la télévision. Le Financial Times affirme que Kirch aurait décidé d'offrir à Rupert Murdoch "une part significative" dans son groupe afin de rembourser la dette de 1,7 milliard d'euros qu'il a contractée auprès de lui. En effet, BSkyB, filiale de News Corp, jouit d'une option qui peut obliger Kirch, à partir du mois d'octobre, à lui racheter sa part de 22% dans Premiere à un prix déterminé à l'avance: 1,5 milliard d'euros, plus les intérêts. Une facture que Kirch n'est pas en mesure à l'heure actuelle de régler. latribune.f
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