Orange optimiste sur le développement du GPRS

Si Gilles Pélisson, le directeur général de Bouygues Télécom, s'est montré prudent sur le lancement du GPRS, la norme transitoire entre le GSM et l'UMTS, son concurrent direct, Orange, filiale de France Télécom, a fait preuve de grand optimisme sur son développement ce matin à Cannes, en ce premier jour du 3GSM Congress, consacré à la téléphonie mobile.Tout d'abord, l'opérateur a donné le coup d'envoi de l'offre GPRS pour les entreprises qui sera diffusée simultanément dans 6 pays: la France, le Royaume-Uni, la Belgique, le Danemark, la Suisse et la Pologne. Les nouveaux services seront facturés au mégaoctet de données transmises. "Sur le marché entreprises, nous espérons plusieurs dizaines de milliers de clients sur chaque pays fin 2002", a déclaré Gilles Quillot, le directeur général d'Orange France. Parallèlement, sur le marché grand public, Gilles Quillot espère convertir d'ici la fin de l'année "plusieurs centaines de milliers de clients" dans chaque pays européen avec cette nouvelle offre qui devrait être disponible à partir du printemps. Le patron du groupe a insisté sur le fait que ce calendrier était en ligne avec celui annoncé l'an passé. "Nous sommes dans les temps", a-t-il précisé. Les offres pour le marché grand public devraient démarrer entre mars et juin, en avance donc sur Bouygues Télécom qui table plutôt sur l'automne prochain (voir ci-contre). A l'instar de son concurrent, Gilles Quillot a tiré parti des erreurs commises avec le Wap et ne veut pas promettre monts et merveilles mais mise plutôt sur des services concrets. "On ne va pas venir et dire 'ça y est, le 21ème siècle est arrivé, c'est l'Internet dans la poche'. On ne va pas annoncer une [nouvelle] rupture", a-t-il assuré.Sur les contenus, Orange travaille avec Wanadoo, la filiale de France Télécom, chargée d'adapter "des jeux qui sont aujourd'hui sur Internet", a précisé le patron français. Orange s'est également dit "bien armé dans le sport", mais désire accentuer son offre cinéma. Mais Orange, qui n'a pas encore choisi sa plate-forme de MMS, le SMS qui va intégrer des images et de la vidéo, n'échappera pas, à l'instar de Bouygues, au problème d'inter-opérabilité des plates-formes. En l'absence de standards chez les fabricants de mobiles, les MMS ne devraient pas être lisibles d'un portable à l'autre. C'est d'ailleurs le principal facteur d'inquiétude de Bouygues, qui compte sur le MMS pour assurer la croissance de son offre GPRS.latribune.f
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