Les opérateurs télécoms dans le collimateur de Que Choisir

L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a profité lundi d'une conférence de presse intitulée "Téléphones mobiles: pas une seconde à perdre" pour pointer du doigt les pratiques des trois opérateurs de téléphonie mobile français, Orange, SFR et Bouygues Télécom. En accusation: les modèles de tarification des communications qualifiés d'"arnaques" pour le consommateur. L'association a entrepris des poursuites judiciaires à l'encontre des trois opérateurs.L'UFC-Que Choisir dénonce le principe de tarification à la minute plutôt qu'à la seconde. Selon le modèle, le temps facturé gonfle de "25% à 30% par rapport à la consommation réelle des abonnés. Selon l'association, un forfait de 6 heures par exemple ne représente que 4 heures 15 de communication. Le nombre de minutes consommées augmente en effet artificiellement en raison de la première minute indivisible et des paliers de facturations toutes les 30 secondes. C'est ce système que dénonce l'UFC-Que Choisir, le qualifiant d'unique en Europe. L'association a affirmé avoir saisi le Conseil de la concurrence à l'encontre des trois opérateurs pour "entente illicite". Par ailleurs, Bouygues Télécom et Orange ont été assignés en justice pour publicité mensongère sur les temps de communication promis dans les offres commerciales, promesses qui ne correspondent pas à la réalité. En parallèle, l'association a entrepris une action séparée contre SFR, l'accusant d'avoir modifié de façon unilatérale les contrats avec ses abonnés. Elle reproche à ce dernier d'avoir imposé à deux reprises en mai 2000 puis en janvier 2001 deux nouveaux paliers de facturation de 15 puis 30 secondes après la première minute de communication indivisible.latribune.fr, avec AFP
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