La guerre des standards continue dans la téléphonie mobile

Dans la téléphonie mobile, la guerre contre Microsoft et Intel se poursuit. Deux fabricants de semi-conducteurs, STMicroelectronics et Texas Instruments ont annoncé leur alliance, baptisée MIPI ("Mobile Industry Processor Interface"). Ils seront bientôt rejoint par ARM, et surtout par le premier fabricant mondial de téléphones mobiles, Nokia. L'objectif pour ces grands du secteur est de définir des standards "ouverts" de processeurs, de périphériques et de logiciels pour les téléphones portables et l'informatique mobile en général. L'alliance MIPI est une évolution du standard OMAPI, créé en décembre dernier par STMicro et Texas Instruments, qui voulaient déjà standardiser les processeurs d'applications pour mobiles. L'alliance, logée au sein d'une société à but non-lucratif, invite tous les acteurs de l'informatique mobile à la rejoindre, du fabricant de téléphones au concepteur de système d'exploitation en passant par les fabricants de semi-conducteurs. Les quatre fondateurs attendent à terme une centaine de membres.Tous les membres de l'alliance seront les concepteurs et les bénéficiaires de ces standards "ouverts". Les membres travailleraient au sein de dix groupes de travail chargés de définir les modes de fonctionnement et de compatibilité des logiciels, de l'affichage, ou encore des interfaces de communications.En associant leurs forces au sein du MIPI, les industriels s'attaquent directement au numéro 1 mondial du logiciel Microsoft, et à son partenaire de toujours, le premier fabricant mondial de micro-processeurs Intel, afin de les empêcher d'imposer leur technologie propriétaire à l'ensemble du marché. Ne pas les voir étendre au secteur des mobiles la domination qu'ils exercent sur la micro-informatique, telle est bien l'intention de STMicro et de Texas Instruments. Le géant des logiciels de Seattle a déjà lancé ses systèmes d'exploitation pour PDA (Windows CE) et pour téléphone portable, mais peine à s'imposer (lire ci-contre).A la bourse de Paris, le titre perd 1,93% à 18,80 euros en fin de séance.
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