ASF affiche sa préférence pour l'espagnol Abertis

A mesure que l'échéance du 18 décembre approche, l'agitation gagne les acteurs du dossier ASF. A moins d'un mois de la tenue du Comité interministériel d'aménagement du territoire (CIAT), le président des Autoroutes du Sud de la France, dont l'Etat détient un peu plus de 50% du capital, fait entendre sa voix. C'est en effet à cette date que les pouvoirs publics pourraient annoncer les modalités de la privatisation de l'entreprise.L'Etat vendra t-il tout ou partie des ASF? Procédera-t-il par enchères ou de gré à gré? Face à ces interrogations, Bernard Val a choisi de donner le sentiment des dirigeants de la société. "Le management cherchera à privilégier une solution industrielle avec un partenaire européen", a-t-il expliqué vendredi en marge du salon "Actionaria", précisant dans la foulée que "sa préférence" allait à l'espagnol Albertis. Ces déclarations ne devraient guère réjouir les deux autres prétendants fréquemment évoqués pour cette privatiation, à savoir l'italien Autostrade et le français Vinci. Ce dernier détient d'ailleurs déjà près de 18% du capital d'ASF. Au cours actuel de l'action ASF, soit 26,66 euros en clôture vendredi, la part encore détenue par l'Etat vaut environ 3,3 milliards d'euros. Selon de nombreux observateurs, en cas d'enchères, seul le groupe espagnol serait en mesure de participer en raison de son moindre endettement et du niveau de ses fonds propres. Abertis affiche un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros, soit la moitié de celui des ASF mais sa capitalisation boursière est quasi identique à plus de 6 milliards d'euros.
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